les dernières chroniques – 11/12/17
trois mots pour moi ressortent de cette citation : éternels, conscience et éternité…
justement, la semaine dernière, on a regardé une nouvelle version du Prophète de Khalil Gibran avec les enfants… quelle belle histoire, quel auteur profond… ici je chuchote : je mets ci-bas le lien pour le voir en streaming mais ne le dites pas à personne…
OK back à la citation de Mr Gibran…
personnellement, pas certain de la durée réelle des mots… notamment celle de mes chroniques… presque 1600 dans mes archives WordPress de ce blog et vraiment pas convaincu qu’ils seront lus ou relus… mais cela n’est même pas un petit souci, toute au plus une banale préoccupation irrelevant devant la mort…
des mots pour ne rien dire qui vaille, ne rien dire qu’il faille… car il n’y a rien à dire vraiment… ni à écrire… entre les mots que se trouve le silence, la vérité, l’essentiel…
des millions de mots qui dorment dans les limbes, ça fait au moins ça de moins dans ma ptite caboche… mais au fond tout ce que ça fait de sortir les mots vrais, c’est encore plus de place pour d’autres mots… des mots mauves, roses ou noirs ces mots dits…
une histoire sans fin que celles des mots… and on and on and on ces mots… qui viennent, et passent et reviennent… et tournent et retournent là d’où ils viennent… du grand nulle part, the big now here… des mots qui ne mènent nulle part mais qui ramènent ici…
mots dits, mots écrits, mots qui volent et revolent, mots qui splashent et qui détachent l’âme et le l’esprit, mots qui laissent des traces sur le corps… et peut-être rejoignent-ils vos yeux et un peu plus creux, un peu plus loin…
on dit que les paroles s’envolent mais que les écrits restent… mais ces jours-ci avec la techno et la mer de mots, parfois maux de mer se perdent à la mer… avec ou sans bouteille…
tellement de mots que l’on se noie parfois dedans… mais on peut aussi flotter, surfer, voguer sur les mots… un coffre aux trésors qui dort en nous et qui se déverse dans le cyberspace… une malle de mots de mer qui partent d’ici jusqu’à vous… floush floush…
et la vie ne serait pas si différente si ces mots ne s’écrivaient pas… car rien de ce que ne peuvent dire ces mots est essentiel… les mots ne font que faire de la place pour que le silence puisse respirer, entre les mots, suspendus après les trois points de suspension justement…
…
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lien vers le film Le Prophète (chut !)
http://www.hds.to/films/le-prophete-2014-streaming.php
J’aime les mots comme j’aime les fleurs, parce qu’ils sont éphémères.
C’est pour ça qu’ils sont aussi touchants, aussi essentiels et parfois même bouleversant.
Jacques lui aime les bonbons …
merci
Me noyer dans tes mots !
Et continuer de respirer en étant connectée….