Archives pour la catégorie les dernières chroniques

dernières, comme dans plus récentes… mais un jour, dernières quand même…

petites nouvelles du fond des bois

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les dernières chroniques – 30/12/18

salut lecteurs/trices

tudo bem ? ici dans le fond des bois, ça va… mais ça n’en revient pas complètement…

en solo, grippé, fiévreux, avec une centaine de travaux de sessions à corriger… une quinzaine de faits, et ça n’avance pas vite… pas facile de garder le focus quand les lettres dansent dans mon cerveau enrubbé…

mais pas le choix, alors on continue… carpe diem…

j’aimerais faire un deal avec vous aujourd’hui…

quand on veut arrêter de fumer par exemple, parfois on l’annonce publiquement… ce que j’ai fait l’autre jour sur FB en déclarant que je prenais une pause… comme une aide extérieure… plus difficile ensuite de changer d’idée…

j’écris donc cette chronique en ce sens…

comme j’aime écrire, je me lance le défi, en vous le lançant un peu au visage à vous aussi en même temps, du moins aux quelques visages qui croiseront ces mots, de ne pas écrire une autre chronique tant que mes corrections ne seront pas terminées et les notes envoyées aux étudiant(e)s

deal ? merci…

on dirait que parfois dans la vie, quand on fait face à un défi, on doit se trouver des trucs pour s’aider à passer au-travers… mon cas en ce moment…

car vraiment écoeuré de corriger en série ainsi… comme dans le coeur n’y est vraiment plus…

j’ai simplement fait le tour… j’en ai assez… plus qu’assez même… mais je dois compléter, même si à contre-coeur… comme ça la vie parfois… occasion pour switcher comme j’ai si souvent tenter d’enseigner à mes filles… qui m’ont dit que c’était peut-être l’un des plus précieux héritage que je leur ai laissé… alors au tour de poups cette fois de mettre ça en application…

switch !

OK let’s go, dernière ptite poussée…

on se voit de l’autre côté… de la tâche, de l’écran, du calendrier…

et au cas ou je m’égare, vous saurez où me chercher…

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adios… for now…

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les dernières chroniques – 27/12/18

traduction: parfois tu as besoin de porter un regard sur la vie à partir d’une perspective différente…

all right, that’s it that’s all… fini FB, pour le moment… autre perspective…

et très sincèrement, je ne sais pas pour combien de temps… petit pincement à quelque part… presque convaincu que ça sera inévitable d’y revenir éventuellement si je veux organiser des concerts ou autres événements musicaux… on verra par où ça passera… et comment ça se manifestera…

car grâce à FB notamment, cette année, j’ai réussi à mousser avec succès ma campagne de $ocio$, à promouvoir quelques concerts, et à transmettre de multiples infos que je juge essentielles… mais le sont-elles réellement ?

possible sans FB ? pas certain, mais ça reste à voir… j’imagine qu’on peut créer autrement… mais ce doute en dit quand même beaucoup…

pourtant plusieurs vivent sans de tels réseaux virtuels…

ce matin, j’ai dit que je débrancherais dans quelques jours, mais une fois que la décision est prise, une fois que le clique se fait, now devient le seul moment…

tout la journée ça disait stop… alors, c’est right now… j’écris ces mots ce soir et à partir de maintenant, dinde froide…

ça fait un bout de temps que ça me travaille mais avec mes centaines de corrections à effectuer en cette période des fêtes, avec une fièvre carabinée de grippe d’homme, comme un moment propice…

envie de faire porter mon regard ailleurs next, et de plus en plus… d’ailleurs pour cela que j’ai décidé d’arrêter d’enseigner en ligne après cette dernière session d’hiver… 12 ans is more than enough on the line…

pire qu’une ligne de coke… même dopamine… mais moins coûteuse…

et FB distraie si facilement… infimement pernicieux… et distrayant… qui détourne le regard de soi…

besoin de déconnecter des sources de (mauvaises) nouvelles aussi… ce qu’est un peu devenu FB avec le temps, passant d’un réseau d’ami(e)s et de partage de beauté à un réseau de toutes sortes d’affaires… notamment une vitrine de centre d’achats, achats multiples… et bien logarythmés… pas gratuit ce service mes ami(e)s…

et argument ultime si j’en ai besoin d’un, je n’en peux plus, mais vraiment plus, de tomber sur les niaiseries du gros pussy grabber… plus envie de voirsa face popper dans la mienne sans avertissement, ni de lui donner un iota d’attention… nada hombreyou don’t exist in my life anymore… en tous cas beaucoup moins…

car si nous sommes – ou le devenons – ce sur quoi porte notre regard, pas envie de prendre de chance… ni d’être une vierge offensée, car on peut bien trouver ridicule ce qu’il fait, pas obligé de se frotter le nez dedans… car grosse game d’infotainment que celle-ci… et it smells fishy si vous voulez mon avis… et la boullaibaise qui engraisse les gros poisons, non merci… face de plouc… et de bouc émissaire… mais comme le feeling que ce n’est pas toi qui contrôle la game… mais what the bleep do we really know ? 

besoin de changer mon regard de bord… laisser s’évaporer le monde extérieur et ses infinies manifestations quasi perpétuelles qui en plus nous sonnent, et résonnent de plus en plus creux… et détermine de quoi on se nourrit…

bien sûr, de belles affaires aussi, mais douteux rapport qualité prix…

envie d’aller marcher davantage, respirer du vrai air… jouer plus de guitare… arranger la maison… comme une pulsion de sortir de l’écran… couper les arbres qui ont besoin… faire des plans pour l’agrandissement de la maison en vue de ce printemps… planifier la mise en place de notre église en devenir… vous reparle de ceci quand on sera juste entre nous… beau projet à venir…

besoin de débrancher le wifi la majeure partie du temps dans la maison pour préserver notre santé, car comme un cordon invisible qui nous relie out there… toujours, tout le temps… sans fil mais pas vraiment… un fil invisible…

comme une infime fuite d’énergie constante, subtile, socialement acceptable, encouragée même, vendue à fort prix et dressée en mode, mais qui laisse échapper imperceptiblement toujours un peu d’air du ballon… à notre insu…

car ça ne parait pas trop, mais l’écran siffone notre attention fine… par les yeux.. et le reste… en fait, ça parait mais on veut pas toujours le reconnaitre… OK je parle au je, mais j’observe aussi…

ce matin, après que j’aie posté publiquement ma déconnexion à venir, quelques personnes m’ont contacté pour me dire qu’on peut avoir le contrôle, qu’il faut être conscient(e), que ce n’est qu’une question d’équilibre, etc…

oui c’est vrai en partie et tant mieux si c’est le cas pour vous…

mais permettez-moi de vous demander de vraiment bien examiner d’où ça part ces affirmations… oh je ne veux faire la morale à personne, mais c’est sournois la patente… plus qu’on pense je crois…

pour intervenir dans le domaine des addictions depuis plus de 30 ans, et en avoir eu de nombreuses moi-même, presque toutes en fait, j’entends les même arguments évoqués pour justifier notre usage de FB – ou d’autres réseaux qu’on dit sociaux…

oui mais…

moi je trouve que j’étais rendu là… et comme les conséquences sont peu visibles, ça crie moins fort que la droye…

pas dépendant(e) ? really ? si vous le dites…

vous seul(e) savez… et peut-être votre technicien quand une panne vous pogne…

quelqu’un me demandait pourquoi j’avais annoncé ça sur FB ?

juste comme un fumeur qui a besoin d’affirmer haut et fort qu’il ou elle arrête… aussi simple que ça… gênant de recommencer… et contrairement à la cigarette, ça se fait mal en cachette… quoi l’odeur finit toujours par nous trahir…

je l’ai annoncé par souci de politesse aussi en quelques sorte, car à peu près tous mes contacts passent par là… so my FB friends know…

alors vous trouverez en haut sur mon mur toutes les façons de me rejoindre, de me lire et d’écouter ma musique… pas déconnecté du tout en fait… que débarqué du mur…

simplement besoin de couper le mur du son, du bruit constant… les sources de distraction infinies, constantes, incessantes… toujours de plus en plus de liens intéressants… vicieux le cercle… qui tourne en rond…

envie profond de changer d’habitudes qui passe par là aussi…

ce que nous sommes vous et moi… des êtres d’habitudes… en tous cas moi, full on… car des taureaux, quand ça part sur une track, on se retourne pas sur un 10 sous…

pas la première fois que je prends une pause de FB, mais cette fois-ci je sens que le manque, le craving, va être plus grand… je vais écrire à ce sujet sur ce blogue c’est certain…

en fait, ça fait des années que je veux mettre mes connaissances en ce domaine au service de cet enjeu car je vois les jeunes en particulier… et l’éléphant est dans leurs yeux et leur écran… autant ils sont allumé(e)s les jeunes d’aujourd’hui, autant il sont accros… une cyber génération…

pas si grave, t’exagères le chroniqueur…

faites juste imaginer une panne d’électricité de quelques jours et on s’en reparle OK ?

mais j’avoue que pour annoncer des événements, bien difficile de ne pas être branché sur FB quand on tisse ces liens particuliers depuis des années… mon monde passe par là…

oh je ne serai pas en détox totale… je vais continuer à utiliser Messenger, car si pratique, mais sans FB… plusieurs pensaient que c’était le même chose… eh non… un autre truc de Mark et ses sbires…

je vais continuer aussi d’écrire des chroniques sur mon blogue, mais comme je ne les annoncerai plus sur mon mur d’Humpté Dumpté – ceci est la dernière fois, for now – il y aura sûrement beaucoup moins de circulation là-bas aussi… vous êtes invité(e)s à vous abonner si cela n’est pas déjà fait, et à commenter – et je répondrai plus qu’avant promis – car par là que les contacts se feront désormais… je ne veux pas couper le contact, juste arrêter de me faire prendre dans les portes battantes…

il y a plusieurs personnes que je croise sur FB et qui postent des choses vraiment extraordinaires… un peu de nostalgie à l’idée de ne plus les croiser pour un bout… mais peut-être que ça nous donnera envie de se voir en chair et en vrai…

car bien sûr, FB est aussi pour de vrai, en plus d’être utile, pratique, connectant et tutti quantti… mais c’est aussi virtuel… pas grand chair là…

on dit que ça rapproche les gens qui sont loin et éloignent ceux et celles qui sont proches… ça vaut que ça vaut… mais pas totalement faux non ?

aille, je ne veux pas sonner comme un ex alcoolique qui diabolise l’alcool et qui voudrait empêcher tout le monde de boire… mais envie de me pencher sur la question… car nous sommes plusieurs à passer beaucoup de temps là…

en terminant, envie de lancer un ptit défi si ça dit à certain(e)s de prendre une pause aussi, en même temps que moi peu-être, où pour la nouvelle année, ce que certain(e)s m’ont dit considérer…

on pourrait le faire ensemble, se soutenir, échanger… en passant par mon blogue car possible d’interagir par là et d’échanger nos états down s’ils se manifestent… but hey, no pressure…

so no more like for a while…

mais full amor amor amor…

je vous aime… d’ici…

pas banale la fille… et son émission

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les dernières chroniques – 27/12/18

parfois, je me réveille tôt… souvent en fait…

et souvent quand je suis avec ma belle, je reste au lit et je me colle… ou je me lève pour écrire un peu et reviens me recoller..

mais parfois et plus rarement, je suis seul dans mon lit au réveil…

et lors de ces quelques parfois, j’aime écouter la radio du Canada en somnolant dans mon lit…

et rarement – et toujours belle surprise – c’est l’émission pas banale la vie qui occupe les ondes…

et c’est toujours un plaisir d’écouter les histoires pleines d’humanité que concoctent Isabelle Craig et sa très petite équipe… de la vraie radio à mon avis…

pas d’horaire fixe pour cette émission… ça joue une fois de temps en temps, à fréquence irrégulière, presque inopinément comme on dit en Mac… une émission bouche-trou mais l’une des plus essentielles à mon avis…

à mon humble avis, la meilleure émission qui soit sur notre radio publique… enfin, de vraies nouvelles humaines…

que de belles histoires, que de bonnes nouvelles… des tranches de vie hétéroclites, variées, touchantes… pas rare que je verse une larme lorsque j’écoute la non banalité de cette émission…

alors si le coeur vous en dit, écouter pour ressentir… vos oreilles en seront heureuses et votre âme va très certainement les remercier…

https://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/pas-banale-la-vie

ré flexion

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les dernières chroniques – 25/12/18

si vous lisez ces chroniques depuis longtemps, ou depuis peu, vous savez que je ne sais rien avec conviction…

vous savez que je ne tente pas de vous convaincre de quoi que ce soit… sinon de douter de tout… et du rien…

comme moi je doute de tout… et du rien… en commençant par moi-même…

certain(e)s ne doutent de rien, en commençant par eux et elles mêmes… et prennent tout pour du cash… 

que l’on doute de ce que l’on pense, de ce que l’on pense savoir, ce que l’on pense connaître… et surtout de ce que l’on croit croire…

au-delà de tout, ne pas convaincre mais réfléchir…

réfléchir ensemble…

avec ces quelques mots à moi qui ne sont au bout de l’alphabet que nos mots à nous tous et toutes, qui veulent susciter nos doutes et nos questionnements…

douter afin de garder tout possible…

douter pour faire en sorte que le monde puisse demeurer en perpétuelle ré création…

ré fléchir pour re créer… ré fléchir pour re faire le monde…

car de toute façon, tenter de convaincre est futile…

les cons peuvent vaincre s’ils le veulent, mais ça ne sera toujours que temporaire…

l’idée est de donner matière à réflexion, et que les gens se fassent leurs propres idées, réalisent leurs propres réalisations…

alors en ce temps de l’année ou tant de choses s’offrent et se donnent, voici mon humble offrande à moi… de moi à vous…

un peu de stock à penser, de la matière à fléchir, et à fléchir de nouveau, encore et encore…

pour que l’on reste souples, pour qu’on devienne ensemble des alchimistes de la pensée, des magicien(ne)s des idées, des modeleurs de concepts, des joueurs et joueuses de tours aux croyances, qu’elles soient vraies ou fausses car de nos jours le vrai et le faux sont malléables et flexibles…

en ce boxing day, sortons de la boîte à idées et poppons up !


Le plus beau cadeau que tu puisse faire à quelqu’un est de le laisser avoir raison…
Byron Katie

hommes à genoux et rédemption

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les dernières chroniques – 22/12/18

ça n’arrête pas de sortir au grand jour…

les gros et petits noms se succèdent, même le guérisseur John of God au Brésil qui vient d’être accusé par plus de 300 femmes… on est en train de remonter jusqu’à Dieu les boys

ça n’arrête pas de sortir les cochonneries que les hommes ont fait subir aux femmes… depuis des années, depuis des siècles, depuis des millénaires…

terrible que ça se soit passé, mias tant mieux que ça commence à sortir… faut que le pue sorte pour que guérison s’en suive…

les cochonneries que les hommes ont fait subir aux femmes, mais aux enfants aussi, oh cette fois 700 prêtres catholiques qui viennent d’être accusés d’abus sexuels en Illinois seulement…

et ça ce n’est que ce qui sort et se révèle au grand jour… imaginez le reste de cette salade… romaine… en fait que la pointe de l’asperge…

alors ce matin, quelques mots pour vous, entrepreneurs trop entreprenants saoulés par votre petit pouvoir pervers qui a blessé, transgressé, violé, trahi et qui se retourne maintenant contre vous, aux yeux de tous et toutes… vous, forceurs d’impulsions, imposeurs de vos désirs irrespectueux sur les corps et âmes d’autrui…

vous Gilbert, Ronald et autres arrogants personnages de ce divertissant monde artistique… vous pouvez bien vous cacher derrière votre renommée de même que la présomption d’innocence, vous savez ce que vous avez fait… et le monde est en train de le découvrir… vous vous faites prendre même les culottes remontées…

je sais bien que ces mots ne vous atteindront pas et finiront dans le vide de votre indifférence, mais comme vous le savez autant que moi, la fin ne justifie jamais les moyens… jamais… surtout quand on empiette sur le corps de l’autre…

et rien de se perd dans les limbes de vos histoires secrètes, ça ne fait que s’y incruster et s’y loger… en latence…

en tant qu’hommes, on a de quoi être gênés par, pour et de vos comportements… et en fait nous sommes tous habités par ce même potentiel… le pouvoir physique est un privilège à gérer avec soin et pas de pierre à lancer à quiconque car nous sommes tous susceptibles d’outrepasser chers boys… alors clairement no trespassing…

on ne sait pas ce qui s’est passé dans les faits dans vos cas respectifs car on était pas là… mais vous si… et vos victimes aussi… d’ailleurs certaines y sont encore… elles sont et seront marquées à jamais dans leurs corps et leurs âmes par votre irrespect, vos insistances, vos intrusions, vos agressions…

comme elles le sont encore aujourd’hui par le récit des faits et par l’argumentaire de vos mensonges… vos gestes ont blessé et aujourd’hui vos mots – et votre silence – réactivent la peine, stimule la pain de nouveau

quand autant d’accusations pleuvent sur certains de vos faits et gestes, même si la preuve n’est pas faite hors de tout doute, la fumée signale toujours une certaine part de feu et le doute s’insinue et persiste, le doute insiste…

or le roi est nu… même les culottes remontées… ce feu qui bouillait en vous a brûlé des corps et des âmes pour de vrai… pour toujours… vos gestes immondes font mal au monde entier… vos abus heurtent le corps social dans son tissu même…

oh bien sûr, il y a la présomption d’innocence… mince consolation pour vous…

mais la plupart d’entre vous êtes tout sauf innocents… même si vous le fakez bien devant le tribunal des hommes, nous le savons bien, vous et nous…

vous savez ce que vous avez fait… et même si on vous déclare innocents, vous savez et saurez toujours… et vivrez avec les conséquences de vos actes… comme vos victimes…

et si c’est de bonne guerre de se défendre dans le cadre de notre système d’injustice, vous qui avez les moyens aussi gros que votre indécence et votre insolence, et de bons avocats du diable, vous savez quand même ce que vous avez fait, vous vivrez toujours avec les conséquences de vos gestes… comme les victimes de vos saloperies, vous vivez et vivrez pour l’éternité avec certaines conséquences de vos gestes… même si vous tentez de nier, de bloquer ou d’oublier…

et même si vous gagnerez votre cause éventuellement, vous vivez et vivrez avec ces conséquences logées au coeur de votre âme et conscience…

alors en cette période qu’on dit de fêtes, d’amour et de réjouissances, besoin d’une idée de cadeau à vous faire à vous-même et à celles que vous avez offensées ?

pourquoi ne pas avouer vos fautes et demander pardon à celles – et ceux – que vous avez blessé(e)s, abusé(e)s, choqué(e)s (mises en état de choc), pucké(e)s pour toujours et à jamais ?

même si cela vient confirmer votre culpabilité… qui n’est qu’au fond seulement une responsabilisation…

en fait, cette prétendue culpabilité pourrait bien constituer le début d’un long processus de guérison pour votre propre âme, comme pour vos victimes…

car vous avez beau tenter de gagner votre cause devant la justice des hommes – justement – la justice divine veille sur vous, et vit en vous… l’avocat divin est lucide en diable… en particulier, vous membres du clergé qui travailliez au nom de Dieu… cheap shot Messeigneurs…

en votre âme et conscience, s’il vous en reste suffisamment – vous savez et nous savons que vous savez… alors inutile de vous débattre comme des diables dans l’eau bénite, ou par des règles de droit…

et pourquoi ne pas dire tout haut et avouer ce qui vous pèse sur l’inconscience ? car vous ne pouvez vous mentir au bout du compte et cela pourrait prendre beaucoup de place sur votre lit de mort…

alors pourquoi ne pas vous mettre à genoux et demander pardon ?

s’il est un temps propice au pardon et au soulagement de votre âme dans l’année, c’est bien celui-ci non ?

alors, hommes, à genoux, de bonne ou de mauvaise volonté, voici une occasion de rédemption…

frites alors

38264014_1648185868640220_3765198142488707072_n.jpgles dernières chroniques – 21/12/18

traduction :
2- vers où penses-tu que nous allons ? j’allais chercher des frites sur le quai…
3- non je parle du long terme, vers où se dirige la conscience humaine ? vers où ce chemin nous mènera-t-il ? 
4- je persiste à penser que ça a rapport avec ces frites sur le quai…

nous sommes des mouettes, ou des goélands, c’est selon…

constamment à la recherche du bonheur, de la vérité, de la justice, ou DU sens de la vie…

mais à court terme, nous sommes aussi en quête de quelques frites à nous mettre sous la dent ici et là… on vit dans un corps quand même… et avec les besoins du bord…

on voit grand dans l’âme mais on vit un peu plus à l’étroit dans le corps… on vise loin mais on vit proche… on évolue à petite échelle… aussi…

en quête de quelques frites quotidiennes en chemin vers le buffet ultime… vers le retour à la maison… cet endroit que l’on a jamais quitté…

ultimement mû(e)s par de grands rêves, de grandes ambitions, mais à court terme, conditionné(e) par les appels du corps, du coeur et des émotions…

nous sommes plusieurs à avoir signé le pacte mais on roule encore dans nos beaux chars, on va encore en voyage dans le sud l’hiver, on mange du bio qui a parfois beaucoup voyagé… alors qu’à peu près tout ce que l’on achète vient de Chine…

on veut se nourrir le plus sainement et délicieusement possible, mais quand le corps a vraiment vraiment faim, almost anything will do…

veut veut pas, on liasse toujours une certaine empreinte, notre empreinte…

on ne veut faire que ce que l’on aime dans la vie, mais quiconque a fondé famille sait que ce principe doit parfois être mis en veilleuse… temporairement… personne ne se garroche dans le trafic quotidiennement par pur plaisir… quelle beauté quand même dans le fait de prendre responsabilité pour sa famille… et de faire ce que doit… sacrifice inclus parfois… de l’amour ça aussi… love made visible disait mon ami Veeresh…

on fait toujours de notre mieux, mais la réalité du quotidien nous rattrape… ou finit par nous rattraper au fil du temps qui passe…

on sait – ou en s’en doute – à quelque part en soi que nous ne sommes qu’un, que notre âme est éternelle et immortelle, mais on vit aussi dans un corps séparé et périssable, muni d’une date de péremption… et impliquant des besoins humblement humains…

of course la divinité réside dans l’humanité, mais parfois difficile d’y toucher…

puisqu’elle s’est incarnée ici-bas, l’âme a sûrement besoin d’un corps et de tout ce que ça implique pour apprendre ses leçons humaines… vivant du coup diverses émotions… car au fond, les émotions ne sont qu’énergie en mouvement – é motion…

pensées, émotions, sensations, instincts, attachements et détachements, expériences et leçons à apprendre, plaisir à goûter…

jonglage humain et funembulisme etrême…

ainsi va la vie, et nous avec, nous dedans, et la vie en nous…

parfois fort(e)s et débout, d’autres fois faibles et à genoux…  humainement humain…

cette vie qui nous pousse au cul, qui nous force à aller de l’avant même quand on bock, cette vie qui donne envie de grands espaces et d’infini… et de frites…

on dit que le chemin est la destination… parfois on le sait et on le sent, parfois moins…

en cette période des fêtes, période de réjouissance s’il est une, belle occasion de garder au coeur de soi le but ultime de cette incarnation, de garder vivant au coeur le chemin vers le terminus ultime qui pourrait bien n’être qu’ici et maintenant tout le temps finalement, tout en prenant soin les un(e)s des autres maintenant…

ici bas, bonté dans la matière, en partage, en attention portée à soi mais aussi aux autres comme s’ils/elles étaient nous-même…

le paradis à la fin de vos jours…

et quelques succulentes frites on the way


Il est des moments dans la vie où l’on a presque l’impression d’entendre l’ironique froufrou du temps qui se dévide,


Et la mort marque des points sur nous.

On s’ennuie un peu, et on accepte de se détourner provisoirement de l’essentiel pour consacrer quelques minutes à l’accomplissement d’une besogne ennuyeuse et sans joie mais que l’on croyait rapide,

Et puis on se retourne, et l’on s’aperçoit avec écœurement que deux heures de plus ont glissé dans le vide,
Le temps n’a pas pitié de nous.
À la fin de certaines journées on a l’impression d’avoir vécu un quart d’heure et naturellement on se met à penser à son âge,

Alors on essaie d’imaginer une ruse une sorte de coup de poker qui nous ferait gagner six mois et le meilleur moyen est encore de noircir une page,

Car sauf à certains moments historiques précis et pour certains individus dont les noms sont écrits dans nos livres,
Le meilleur moyen de gagner la partie contre le temps est encore de renoncer dans une certaine mesure à y vivre,

Le lieu où nos gestes se déroulent et s’inscrivent harmonieusement dans l’espace et suscitent leur propre chronologie,

Le lieu où tous nos êtres dispersés marchent de front et où tout décalage est aboli,

Le lieu magique de l’absolu et de la transcendance

Où la parole est chant, où la démarche est danse

N’existe pas sur terre,
Mais nous marchons vers lui.
– Michel Houellebecq via Jean Gagliardi

bon vendredi 😉

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via Karène

Noël c’est l’amour

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les dernières chroniques – 19/12/18

à l’aube de cette période des fêtes, pendant que ma belle est à Québec avec sa famille, je passe quelques jours en solo à Val-David avec Lilia, ma petite fille adoptive…

ma troisième… qui ne vient pas de mon corps, mais que mon âme a choisie… en fait nos âmes se sont choisies mutuellement… mystérieuse la vie…

je passerai les premiers jours de cette période des fêtes avec la famille de ma belle, puis par la suite, en marathon solo de correction, car plus de 100 travaux de session à lire et corriger… pour la dernière fois, car dernière année à jouer au prof… finies les vacances des fêtes à bosser plus que full time

alors au fil des prochains jours, plus ou moins régulièrement, envie de partager avec vous quelques belles histoires…

voici la première, qui a un lien avec la générosité de l’adoption justement….

https://ici.radio-canada.ca/sports/podium/62/podium-futsal-entraineuse-ecole-laval-pinzy-dessources

aimer aimer aimer

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les dernières chroniques – 16/12/18

traduction: la finalité ultime de toute sagesse est l’amour, l’amour, l’amour
– Ramana Maharshi

quoi ajouter à cette citation sans la diminuer, sans l’atténuer, sans l’amoindrir ?

on a beau chercher toute sa vie, chercher tout partout, essayer toutes les techniques et autre trucs pour être plus, avoir plus, l’amour est le chemin et le bout du chemin…

l’amour est le point de départ de toute vie et la fin de toute quête…

au-delà de l’intelligence de tête, il y a celle du coeur… et celle de l’âme assez pleine d’amour pour s’incarner, pour se faire chair de nouveau…

on peut bien chercher à avoir raison ou à avoir le dernier mot, ce dernier mot n’est pas un nom c’est un verbe…

l’amour n’est pas une chose, c’est une trajectoire…

un chemin qui commence, qui passe et qui se termine en soi et qui inclut tout ce qui vit…

alors au-delà de l’amour, il y a aimer… le verbe…

alors la finalité ultime de toute sagesse est aimer, aimer, aimer

Viva Mestre !

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les dernières chroniques – 15/12/18

le 11 décembre, c’était l’anniversaire de la naissance d’Osho, et le 15, aujourd’hui, c’est celui de Mestre… Mestre Irineu… Raymundo Irineu Serra… un géant de 7 pieds qui a vécu au siècle dernier au Brésil et le fondateur du mouvement religieux Santo Daime..

ben oui, je suis bi-maîtres… double disciple…

si la rencontre avec Osho remonte à 1980, celle avec Mestre s’est produite plus tard, dans les années 2000… sans que je ne la cherche, car déjà plus que comblé avec Osho…

même si les 2 ont sauté hors de la barca que corre no mar depuis plusieurs années, une relation avec un maître est toujours au-delà du temps… et éternelle… bodyless… au-delà de la forme… là-haut, dans l’astral… spooky spooky…

si la relation avec un maître est en soi relativement étrange et mystérieuse, même ce ptit disciple ici-bas ne saisit pas tout encore après plus de 35 ans de simple disciplehood et une dizaine en co-direction, imaginez celle avec 2 maîtres… trop pour la tête alors ça ne laisse que le coeur… et l’âme…

finalement, je me rends compte que je suis disciple, et deux fois plutôt qu’une… et je n’y comprends rien… et je l’assume tout à fait… car le mystère règne en maître en cette existence…

si Osho était davantage féminin, scolarisé, délicat, amateur de bling bling, introspectif et la relation avec lui plus individualiste pour moi, la relation avec Mestre se veut plus un trip de gang – avec la grande famille de Juramidam et tous les êtres divins qui gravitent autour –  en musique et en chansons, en travail de groupe à aller préparer la potion magique là-bas au Brésil… travail de cieux ancré dans la terre du Brésil…

Mestre était un homme rude et robuste de la floresta… un être qui a ouvert un nouveau chemin dans la jungle dense de l’Amazonie et dans l’Astral, un être d’une grande force et d’une grande lumière… qui vit encore tout à fait de nos jours au Brésil et un peu partout autour du monde… il est d’ailleurs célébré par des cérémonies spéciales abondamment aujourd’hui, au Brésil mais ailleurs dans le monde aussi…

deux qualités différentes, mais même apprentissage de l’amour de soi et des autres, même influence à oser projeter de la lumière dans les tréfonds de son âme et de son inconscient pour aller fouiller ce qui s’y cache… même maîtrise à développer…

conscience de soi et des autres, justice, vérité, amour, harmonie, quelques-unes des valeurs de base communes aux deux…

cheminer en compagnie d’un maître relève du mystère et de la foi… encore davantage quand il a quitté son corps… encore davantage quand on a accepté deux présences pour nous guider…

alors en ce jour particulièrement spécial car on a reçu hier une grande nouvelle qui a rapport à Mestre justement et dont je vous parlerai davantage bientôt ici mais tout discrètement, car j’apprends la grande valeur de la discrétion ces temps-ci, je veux lever mon verre à Mestre Irineu…

let’s drink to that !

Viva Mestre !

à ton service pour l’éternité !

vouloir toujours un peu… plus ou moins

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les dernières chroniques – 14/12/18

traduction: tout ce que je veux, c’est un peu plus que ce que je n’aurai jamais

mon bro du plat haut m’a fait parvenir ces quelques mots hier… intéressant casse-tête… curieux de voir ce qui sortira de moi autour de ces quelques mots…

relisez-là quelques fois celle-là… c’est nécessaire…

en tous cas, pour moi, presqu’à chaque fois que je la relis, je comprends quelque chose de légèrement différent… et je ne comprends rien du tout en même temps, rien du tout ou pas tout en tous cas… en fait, pas vraiment clair ce que j’en comprends… je comprends au moins que je ne comprends pas trop, déjà un bon début…

alors décortiquons, disséquons, chères ouailles…

premièrement…

tout ce que je veux (all I want)

on sait qu’il ne faut pas trop vouloir dans la vie car comme nous mettait en garde jadis ce cher Bouddha, le désir est la source de toute souffrance…

mais quand même, il y a ne pas vouloir et ne pas vouloir… on a beau ne pas – trop – en vouloir, on en veut quand même un peu… ça semble venir avec l’incarnation, c’est dans la chair…

et vouloir et en vouloir, la même chose ? car vouloir quoi au juste ?

de la vie, du jus, des surprises, de l’amour, des expériences humaines et divines, du n’importe quoi que la vie décidera de nous mettre dans notre assiette ?

en général on veut du menoum menoum et on ne veut pas trop de ouach ni de bouette… mais là encore, tout est question de perspective…

sans nécessairement tout vouloir, on en veut quand même toujours un ptit peu non ? plus ou moins…

bien sûr, certain(e)s en veulent plus que d’autres… tandis que d’autres autres n’en ont et n’en auront jamais assez…

certain(e)s se contentent de peu, d’autres de rien…

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tout ce que je veux…

je veux toutt toutt toutt pas juste des ptits boutts chantait la chanteuse…  une grande philosophe qu’on ne soupçonnait pas peut-être ?

si on pouvait en arriver à ne plus rien vouloir de plus que ce que la vie nous offre, peu importe ce que c’est, ça toujours ben ça…

et elle serait probablement plus simple la vie…

mais on en veut encore quand même toujours un peu right ? un peu plus anyway…

et même parfois un peu trop… ce qui fait que ce qui est n’est jamais suffisant, jamais vraiment assez… toujours un léger décalage entre ce qui est et ce que l’on veut…

mais peut-être ça qui donne du swing à la vie…

le propre de la volonté peut-être d’en vouloir toujours plus ? vouloir par en avant…

on dit en général que dans la vie, quand on veut on peut

mais est-ce que quand on peut on veut est aussi vrai ? à vérifier… si on peut…

vouloir ou ne pas vouloir, voilà l’une des multiples questions…

deuxième partie…

c’est un peu plus que ce que je n’aurai jamais (a little more than I’ll ever get)

en vouloir toujours un peu plus que ce que l’on n’aura jamais… ouain, pas mal une garantie qu’on va être déçu(e) ça non ?

et si on ne savait pas vraiment ce que l’on veut profondément ? si le vouloir était beaucoup plus vaste que ce que l’on peut imaginer ?

à moins qu’on apprenne à utiliser ce manque à avoir comme source de motivation…

et ainsi se servir du vouloir plus pour avancer, tout en relaxant quant à l’obtention de la patente tant désirée car sinon essoufflement garanti et insatisfaction en perspective…

vouloir aller de l’avant… mais jusqu’où ? car toujours ici à ce que l’on dit… pas si simple la vie 😉

alors il faut peut-être apprendre à vouloir ne plus vouloir ? mais encore là, pas mal un serpent qui se mord la queue ça…

mais peut-être qu’il faut revenir à nos classiques cathos pour saisir une partie de l’équation…

que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel…

et alors faire confiance que ce qui est est, que ce que l’on a est parfait… et quand même continuer à suivre ses désirs jusqu’au bout car pas parce que ‘on veut ne plus vouloir qu’on ne voudra pas…

oui je le veux…

vouloir tout ou ne rien vouloir, same same peut-être

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de rien…