les dernières chroniques – 14/12/18
traduction: tout ce que je veux, c’est un peu plus que ce que je n’aurai jamais…
mon bro du plat haut m’a fait parvenir ces quelques mots hier… intéressant casse-tête… curieux de voir ce qui sortira de moi autour de ces quelques mots…
relisez-là quelques fois celle-là… c’est nécessaire…
en tous cas, pour moi, presqu’à chaque fois que je la relis, je comprends quelque chose de légèrement différent… et je ne comprends rien du tout en même temps, rien du tout ou pas tout en tous cas… en fait, pas vraiment clair ce que j’en comprends… je comprends au moins que je ne comprends pas trop, déjà un bon début…
alors décortiquons, disséquons, chères ouailles…
premièrement…
tout ce que je veux (all I want)…
on sait qu’il ne faut pas trop vouloir dans la vie car comme nous mettait en garde jadis ce cher Bouddha, le désir est la source de toute souffrance…
mais quand même, il y a ne pas vouloir et ne pas vouloir… on a beau ne pas – trop – en vouloir, on en veut quand même un peu… ça semble venir avec l’incarnation, c’est dans la chair…
et vouloir et en vouloir, la même chose ? car vouloir quoi au juste ?
de la vie, du jus, des surprises, de l’amour, des expériences humaines et divines, du n’importe quoi que la vie décidera de nous mettre dans notre assiette ?
en général on veut du menoum menoum et on ne veut pas trop de ouach ni de bouette… mais là encore, tout est question de perspective…
sans nécessairement tout vouloir, on en veut quand même toujours un ptit peu non ? plus ou moins…
bien sûr, certain(e)s en veulent plus que d’autres… tandis que d’autres autres n’en ont et n’en auront jamais assez…
certain(e)s se contentent de peu, d’autres de rien…
tout ce que je veux…
je veux toutt toutt toutt pas juste des ptits boutts chantait la chanteuse… une grande philosophe qu’on ne soupçonnait pas peut-être ?
si on pouvait en arriver à ne plus rien vouloir de plus que ce que la vie nous offre, peu importe ce que c’est, ça toujours ben ça…
et elle serait probablement plus simple la vie…
mais on en veut encore quand même toujours un peu right ? un peu plus anyway…
et même parfois un peu trop… ce qui fait que ce qui est n’est jamais suffisant, jamais vraiment assez… toujours un léger décalage entre ce qui est et ce que l’on veut…
mais peut-être ça qui donne du swing à la vie…
le propre de la volonté peut-être d’en vouloir toujours plus ? vouloir par en avant…
on dit en général que dans la vie, quand on veut on peut…
mais est-ce que quand on peut on veut est aussi vrai ? à vérifier… si on peut…
vouloir ou ne pas vouloir, voilà l’une des multiples questions…
deuxième partie…
c’est un peu plus que ce que je n’aurai jamais (a little more than I’ll ever get)…
en vouloir toujours un peu plus que ce que l’on n’aura jamais… ouain, pas mal une garantie qu’on va être déçu(e) ça non ?
et si on ne savait pas vraiment ce que l’on veut profondément ? si le vouloir était beaucoup plus vaste que ce que l’on peut imaginer ?
à moins qu’on apprenne à utiliser ce manque à avoir comme source de motivation…
et ainsi se servir du vouloir plus pour avancer, tout en relaxant quant à l’obtention de la patente tant désirée car sinon essoufflement garanti et insatisfaction en perspective…
vouloir aller de l’avant… mais jusqu’où ? car toujours ici à ce que l’on dit… pas si simple la vie 😉
alors il faut peut-être apprendre à vouloir ne plus vouloir ? mais encore là, pas mal un serpent qui se mord la queue ça…
mais peut-être qu’il faut revenir à nos classiques cathos pour saisir une partie de l’équation…
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel…
et alors faire confiance que ce qui est est, que ce que l’on a est parfait… et quand même continuer à suivre ses désirs jusqu’au bout car pas parce que ‘on veut ne plus vouloir qu’on ne voudra pas…
oui je le veux…
vouloir tout ou ne rien vouloir, same same peut-être
de rien…