Archives pour la catégorie les offrandes du quêteux…

nouvelle étape, novembre 2012

echo ? OK ! OK ! OK ! OK !

La vita e' un'altracinquante-huitième offrande 20/12 (demain le 21… et comme la neige va neiger)

that’s it mes ami(es)… dernière journée, dernière offrande… je pensais arrêter les nouvelles chroniques le 21, mais spontanément, aujourd’hui s’annonce comme la parfaite journée pour ça… le 20 fait le mois… plus rien de nouveau à dire, plus rien de nouveau à lire… tout à rire, tout à vivre, tout de suite… right now…

maintenant le temps de récolter ce que l’on a semé toute notre vie durant et qui nous revient en plein visage… le temps de récolter ce que l’on s’aime… si j’ai semé de l’amour, so be it ! si j’ai espéré la fin du monde, ainsi en soit-il et ainsi soit-elle cette faim d’amour du monde… si j’attends à demain pour vivre totalement, ça sera trop tard… c’est aujourd’hui que ça se passe… right here, right now… pas le 21 le plus important, c’est le 20, aujourd’hui à tous les jours… 

nous, humains et humaines, sommes des drama queens… ça nous prend une menace, une fin apocalyptique pour s’éveiller, s’allumer, se réveiller… un happy ending qui arrive après un crescendo de tension et d’intensité émotionnelle, après de nombreuses difficultés, juste avant la fin du monde, la fin du film… après nous ? le déluge…

mais l’humanité se déploie depuis des milliards d’années alors une ptite date comme celle de demain ? le monde en a vu d’autre… la terre, le film, la suite perpétuelle…

ce fut un plaisir de vous connaître… jusqu’à maintenant… de corps ou d’esprit… colocataires, covoyageurs et covoyageuses de cette même planète terre… et c’est encore un plaisir de se connaître maintenant… et maintenant… et maintenant…

mayas merci… de nous avoir prédit ce temps, de nous avoir préparé cette joke cosmique… de nous avoir fait vibrer, fait nous exciter avec une date quand dans les faits, c’est le 21 décembre à tous les jours depuis l’éternité pour qui daigne oublier les carrés aux dates…

et ça le restera encore pour le reste de la même éternelle éternité… un miracle se déroule sous nos yeux à chaque instant, sachons le voir… aujourd’hui plus que jamais, nous l’apprécierons… et demain ? nous l’apprécierons aussi… comme chaque moment…

si j’ai oublié quelqu’un dans mes excuses publiques de l’autre jour, allez en voici une dernière: pardon ! excusez-moi, excusez-là… moi le premier, on a tous et toutes fait du mieux qu’on a pu avec ce qu’on a nous a prêté en début du voyage… et on continuera aujourd’hui, à chaque instant, et demain, jusqu’à l’éternité présente… alors soyons, soyons…

même si je n’écrirai plus de nouvelles chroniques à compter de maintenant, je ne me ferai pas complètement oublier pendant les fêtes, je vous en reparle demain… si dieu le veut… et le yable s’en doute… et moi aussi… et vous aussi…

pour aujourd’hui, que ce qui soit soit, et que sera sera…

allez bonne fin le monde…

que tu penses pouvoir ou ne pas pouvoir, tu as raison…

rockinwellnesscinquante-septième offrande 19/12 (plus que 2 jours avant le 21… comme la neige a neigé)

quoi que l’on pense, attention… quoi que l’on croit, peut-être et pourquoi pas ? quoi que l’on sente, écoutons… et quoi que l’on soit, soyons-le et ainsi soit-il…

au-delà de la pensée, des croyances, des sensations et des émotions, nous sommes simplement ici… incarné(e)s, vivant(e)s, ensemble… ne sachant pas vraiment tout ce qui se passe, ni pourquoi, ni comment… ne sachant pas pourquoi ce qui s’est passé s’est passé mais ça c’est le passé… ne sachant pas non plus ce qui s’en vient, ce qui sera… mais nous sommes ici, maintenant, vivant(e), en cette période charnière, importante, comme toujours… comme jamais…

la vie est un mystère, nous avançons un pas après l’autre, sans trop savoir où l’on va… foi, espoir, confiance, amour de soi et des autres, ingrédients de base… ou nous n’avançons pas et nous attendons car le prochain pas ne se fait pas… à pas…

que l’on pense pouvoir ou non, on a raison ? une importance vraiment ce que l’on pense ? modifier notre pensée ou simplement en prendre note ? la laisser être ? car modifier la pensée semble être un combat portant sur le contrôle, un combat perdu d’avance… la gestion de la pensée, ouf ! que ça sonne fatiguant ça…

alors plutôt que de se battre avec les pensées, incessantes anyway, et qui de toute façon ne feront que popper up autrement, à un autre moment donné, ou probablement dans le sommeil dans nos rêves, peut-être plutôt mettre l’attention sur la conscience plus large, sur les petits signes du corps, de l’esprit et de l’âme ? s’occuper de la big picture ?

la vie est un mystère et ce qui a été est parfait, ce qui doit être est exactement tel que doit et ce qui devra être sera, qu’on le veuille ou non, qu’on le souhaite ou pas… fini le combat, terminée la bataille, le temps maintenant de laisser tomber les armes et de se rendre, nu(e), ouvert(e), transparent(e)…

que l’on pense pouvoir ou non, on a raison… dit le dicton… mais en sommes-nous encore au stade de la raison… de l’avoir raison… j’ai raison, donc tu as tort ? ou avons-tous et toutes raison ? en tous cas, nous avons tous et toutes nos raisons… qu’elles soient justes ou non, jamais mauvaises ni bonnes… simplement des raisons… inconnues et inconscientes pour la plupart… alors foi et détermination…

petit matin ouvert sur le now, ouvert sur le sort du monde… à quelques jours d’une date qui fait jaser, probablement davantage le symbole d’un alignement quelconque qu’une date fatidique en soi, le monde retient son souffle… qui a raison qui a tort ? est-ce vraiment important ce que nous en pensons ?

nous en sommes à notre dix-neuvième matin de shaking au presbytère de Val-David, plus que trois matins à se réunir, prendre le temps, immortaliser ce compte à rebours vers nowhere… merci à mes collègues, vous savez qui vous êtes… merci de votre assiduité qui, comme la mienne, nous connecte l’un(e) à l’autre, dans le silence, dans la détermination, dans la présence à soi… dans la gratefulness…

derniers jours avant de plonger dans l’inconnu, un inconnu tant attendu, espéré par certain(e)s, craint par d’autres, mais anyway, inévitable, inconnu quoi qu’on en dise… un inconnu à inviter à sa table, dans sa vie, pour la suite des choses… un inconnu maintenant, ici, aujourd’hui même…

que l’on pense pouvoir ou non, on a raison… et si on ne pensait plus ? si on vivait plutôt ?

tout est en nous / nous est en tout / en ces temps fous / merci beaucoup

546510_291993460904180_197752779_n

cinquante-sixième offrande 18/12-3 (encore 3 jours avant le 21… la neige, toujours la neige)

ouin… vu de même ! ça a ben du bon sens… nous sommes tous et toutes le même univers qui s’exprime en tant qu’humain(e) pour un bout de temps… l’océan dans la goutte, toutt est dans toutt… dondainebienhumaine, maridondondé… excusez-là… je tu il elle nous vous ils elles, qu’illusion donc ? basically, tous et toutes le même univers entier…  un même grand je comique, un même grand jeu cosmique… dans lequel nous sommes un pion… ati pion…

et que dire de celle-ci ?

Rawforbeauty

ouin… vu de même encore ! aussi ben du bon sens… ça va dans le même sens… nous ne sommes qu’un(e)… tous et toutes le même univers de monsieur Eckhart de plus haut… seuls les égos, les croyances et les peurs nous séparent… avez-vous encore ça vous ces affaires-là ? moi si… mais maintenant je sais que je suis un univers… je suis tout oui…

souvent je me demande si, à force de lire ces citations punchées et oléolément spirituelles à profusion, y a vraiment quelque chose qui rentre dans notre conscience/esprit/caboche, appelez ça comme vous voulez… si ça agit vraiment… ou si c’est seulement une façon de se garder éloigné(e)s d’une expérience ? en mentalisant l’affaire et en pensant qu’on sait ? mais sait-on vraiment ? est-ce que ça peut passer par les yeux, puis le cerveau, puis le mental et bingo ! on pogne la patente !

ou si c’est plutôt simplement en se tannant de chercher en dehors de nous qu’on arrête et que bingo ! la patente nous pogne ! j’ai l’impression que tous les efforts qu’on fait pour comprendre, réaliser, atteindre, pogner la patente… appelez ça comme vous voulez… ne servent qu’à nous épuiser pour que finalement on tombe la face à terre, cul-par-dessus-tête et qu’on se rende à dieu, qu’on abandonne finalement, et que ce faisant, on réalise qu’il y a pas de patente à pogner, que c’est nous qui devons se faire pogner par la patente !

car j’ai bien beau lire que je suis l’univers, que je suis un avec tout, quelque part je le sais mais ce n’est pas mon expérience, du moins la plupart du temps… mais peut-être que ça me donne assez le goût de le devenir… et que peut-être aussi il faut bien commencer par y croire puis ça deviendra peut-être une expérience ? à suivre…

comme ptit cadeau de tempête, ce feel good vidéo… de rien… mon plaisir… si nous ne sommes qu’un, tous et toutes l’univers, la même grosse goutte de toutes les mers, ça fait bien du sens de s’entraider… très touchant et la musique est succulente… je l’ai écouté 3 fois…   http://www.facebook.com/photo.php?v=10151211016113780

j’niaise… je l’sais pas… ça me fait rien… c’est OK…

WOYScinquante-cinquième offrande 18/12-2 (3 jours avant le 21… la neige, encore la neige)

comment ça va ? ça va bien ! sure !  mon oeil… pas tout le temps mais souvent…

mon père, homme d’esprit ritueux qui avait bien des défauts et quelques qualités, s’il manquait de nuances, avait au moins le mérite d’être original quand il répondait à cette question : pour aller ça va, c’est pour revenir que c’est plus tough…

entre deux pelletées, une chronique vérité, une chronique truth cul-de-sac… juste pour prendre un break, juste pour m’assoir quelques minutes et pelleter des idées par en avant plutôt que de la neige sur le côté… depuis dimanche les centimètres de blanc s’accumulent et poussent sur les multi mètres de mon entrée pour devenir des pieds tranquillement… alors quelques taches et tâches noires alphabétiques sur fond blanc avec fesses sur banc pour pelleter des nuages de mots…

belle citation que celle-ci, une citation qui va derrière le sens des mots, derrière la caméra du gars des vues, qui montre les dessous des mots, haut et bas… leur devant et leur derrière… truth cul-de-sac… une citation qui révèle, qui lit entre les lettres, qui expose un ptit peu d’inavouable et de ce que l’on n’ose pas afficher ouvertement…

comment ça va ? ça va bien ! un jeu que je ne veux pas jouer avec ces chroniques qui, comme vous l’avez probablement remarquer, se veulent vraies, straight, sincères et transparentes… what you read is what I am and what you see is what you get… 

vraies et intimes au risque d’être perçu comme un névrosé chronique virtuel et recevoir des mots de soutien de certains d’entre vous qui s’inquiètent sérieusement pour ma santé mentale… mais rappelez-vous, on ne rêve que de soi… mes états d’âme sont nos états d’âme, mes downs, nos downs… et so far so good… ça va bien, mais c’est le retour qui est plus laborieux parfois comme disait à peu près mon paternel… mais peut-être qu’on fait un voyage à sens unique ? pour l’aller, no problem ! alors on oublie le retour… voyage à sens unique au bout du monde, au bouts des mots…

comment ça va ? ça va bien !  un jeu que je ne veux plus jamais jouer autrement qu’en toute vérité, plutôt m’abstenir que de dire la vérité… même si elle dérange, même si elle n’est pas ce que l’on veut entendre… même si elle n’est pas bienvenue… c’est ça qui est ça… la vérité, juste la vérité, toute la vérité, c’est sûr… je l’jure…

envie d’être vrai, envie d’être frais, pas «frais chié» mais rafraîchi, rafraîchissant, frais comme un fruit, même un légume s’il le faut… mais vrai et frais seulement… pas faux, pas menteur, pas tricheur… plain truth… 

pis vous, comment ça va ? c’est OK ? OK !

OK back à l’appel de la pelle…

citation: wings of your soul / traduction maison :
il y a toujours un peu de vérité derrière chaque «j’niaise»…
un peu de connaissance derrière chaque «je l’sais pas»…
un peu d’émotion derrière chaque «ça me fait rien»
un peu de souffrance derrière chaque «c’est OK»…

disparaître d’amour…

402990_10151174511412798_47195097_ncinquante-quatrième offrande 18/12 (3 jours avant le 21 décembre… encore, la neige)

état de veille, état d’éveil… quête de vision, veille et vision…

chronique somnifère pour inviter le sommeil, chronique mélatonine pour bercer mon âme qui veille et réveille, qui tourne et retourne… les fantômes et les mémoires dans tous les fonds de tiroir…

parfois l’amour nous demande de disparaître… donc disparaissons pour l’amour, disparaissons par amour… pour laisser la place à l’autre, toute la place, briser la glace, libérer le chemin, laisser le champ libre au renouveau, à l’inconnu… simplement s’effacer, ne devenir rien, transparent, l’ombre de soi… sans l’ombre d’un doute… clairer la place de sa besace et de sa carapace…

comme l’amour parental qui, quand les enfants sont grands, requiert une présence effacée, une présence juste au cas où… une présence inutile mais oh combien précieuse alors, la plupart du temps requise en cas de chute et rechute, un filet de sécurité… en cas de chute et de cascade… un amour passif mais oh combien important… présence discrète… présence complète… présence secrète…

comme l’amour protecteur et invisible, comme l’espace du cercle que l’on crée et dans lequel les gens peuvent venir puiser, se ressourcer, se protéger… comme un filet de protection invisible bien rond que l’on tend au-dessous du trapèze sur lequel se balancent en équilibre les gens qu’on aime…

comme l’amour non-dit, l’amour caché, qui attend patiemment, de se révéler, peut-être au moment juste, peut-être au mauvais moment, peut-être jamais môman… mais un amour sans attente, un amour aimant aimer en silence et en cachette… amour cachottier… amour détaché… de soi… des autres… amour pur qui dure… toute l’éternité durant…

comme l’amour sans objet qui aime aimer simplement, totalement, pour l’amour et pour toujours…

car aimer implique parfois de disparaître et de laisser la vie décider, ce qui est et ce qui sera juste, au juste… faire confiance qu’au nom de l’amour, la bonne chose arrivera au bon moment… par amour… pour l’amour… car a-t-on déjà vu la bonne chose arriver au mauvais moment ou encore la mauvaise chose au bon moment ? non la vie est imparfaitement parfaite… et parfaitement hyper fête…

aimer en fantôme, légèrement, subtilement, transparemment, de loin et sans attache… un amour qui ne colle pas, un amour léger… un amour qui donne de l’air et du souffle… un amour qui ne parait pas mais est d’autant plus précieux… un amour état d’être, un amour union libre… un amour sans mot et dans le silence… un amour de peau et de patience…

aimer par absence, aimer comme le vent qui passe et qui caresse la joue du temps qui passe… enfin retrouver ses ailes d’ange, reprendre de l’altitude, retrouver une perspective… s’alléger, libéré, soulagé, épuré mais aussi effrité et fragilisé… le ptit ange secoue ses ailes et repart en cavale… galopa angelo cavalo…

amour impossible qui tue, mais qui rend fort et sage, amour possible qui sent le bon dosage… l’un et l’autre nécessaires dans la grande équation… amour + amour = amour

envolée livresque… le vol et livre qui reste…

429519_10151196651013198_1265115866_ncinquante-troisième offrande 17/12-3 (encore 4 jours avant le 21 décembre… faible la neige)

2 chroniques qui parlent coeur back à back… c’est quoi qui se passe là là ? comme on dit au royaume du Saguenay…

j’imagine que c’est mon corps qui parle fort fort, ce corps qui a soif d’amour, amour de moi, amour de toi, amour de la vie, amour de tout… tout doux l’amour, l’amour tout court… cette âme à moi qui a besoin de calme, de douceur, de moumounerie d’âme… elle a besoin de soie… se faire flatter, caresser, dorloter… âme de destruction massive pour l’égo, tous égaux…

donc petit coucou post excuses, post pardon monsieur le monde… le message a porté… l’intuition est confirmée, malgré la peur, malgré le doute, malgré la chienne – et non cette fois ce n’est pas latika… fiou… l’amour du coeur j’imagine de chaque côté… merci, merci… la vie, la vie…

oui mon coeur qui déborde et parle, déparle, vague et divague au large du temps, au large du blanc… alors autre court petit passage discret dans vos vies, sur votre mur, sur ce blogue, coucou dit le ptit coeur d’ati…

break time now… enough for 2 days…

excusez pardon

576340_396833593728852_147600451_ncinquante-et-unième offrande 17/12 (plus que 4 jours avant le 21 décembre…)

à toi, à vous, à moi, à nous… que je connais ou ne connais pas…

je te demande pardon… pardonne-moi SVP… excuse-moi… je demande pardon à l’univers parce qu’il le faut, plus fort que moi, ça sort deep down du dedans… pas pardon pour qui je suis, mais pour toute action déplacée qui a pu blesser quiconque, que j’en sois conscient ou non… désolé si je t’ai fait mal, si j’ai été insensible, si je t’ai manqué de respect… si je t’ai blessé(e)… si je suis allé trop loin… si mes actions ont dépassé mes paroles, si mes pensées t’ont voulu du mal… cela n’a jamais été mon intention, jamais jamais ce que j’ai voulu faire… j’ai réagi… j’ai agi inconsciemment, impulsivement… sincèrement, pardon… sincèrement, totalement, honnêtement et humblement je te demande pardon…

évidemment je ne peux que demander ce pardon et non pas l’attendre encore moins l’exiger… mais demander est déjà recevoir… peut-être que ce pardon viendra un jour, ou pas… mais tout de même, en espérant qu’il vienne, autant pour moi que pour toi car je ne veux pas demeurer un poids dans ta vie, je ne veux pas rester une ombre sur ton coeur… je veux que tu t’affranchisses de moi, que tu ailles libre de moi, enrichi(e) de notre rencontre, de nos échanges, de notre amour qui pourra se transformer peut-être un jour en amitié… que tu me pardonnes pour que tu continues ton chemin plus libre, plus grand(e)… et same for me…

car si je devais mourir aujourd’hui, je veux partir libre… alors demander pardon… et si ce n’est pas aujourd’hui ce jour de grand passage, alors tant mieux et je vivrai libre pour toujours dorénavant… alors je demande pardon… en espérant qu’il vienne… aujourd’hui, ou plus tard… en fait, il est déjà ici… on demande et on reçoit…

de mon côté, je te pardonne aussi pour tout ce tu as pu faire, ce que vous avez pu faire, consciemment et/ou inconsciemment, qui a pu être blessant envers moi, que tu le saches ou non, que je le sache moi-même ou non… toutes les actions de votre part qui m’ont fait mal en sachant dans mon coeur que jamais cela n’a été votre intention non plus… que ce sont mes enjeux non réglés qui ont été activés, touchés, mes vieilles bibittes qui ont été secouées et qui ont vécu de nouveau en moi… qui ont amplifié l’impact que les actions ont pu avoir sur moi… ce n’est que ma propre peur de l’amour qui m’a fait me fermer pour me protéger… qui m’a fait agir par instinct de survie… me gardant petit, fragile…

et finalement je me pardonne à moi-même, pour mes maladresses, mes erreurs, mes doutes, mes jugements, ma dureté, mon cynisme, mon sarcasme, envers moi-même et envers les autres… ces ombres du passé qui ont pris possession de moi temporairement et qui m’ont fait agir durement et froidement… ces peurs qui m’ont fait agir mécaniquement, qui m’ont fait me protéger devant l’amour, qui m’ont fait te rejeter, me fermer… te dire non quand ce que je voulais plus que tout était de te dire oui… baisser les armes, tomber au combat de la vie, m’effondrer devant l’amour…

tant de passé non résolu qui traîne lourdement dans mon coeur ce matin et qui demande résolution, qui exige complétion… ce passé qui me fait vivre avec un poids sur la conscience, une tache au coeur, du plomb dans mes ailes d’ange… rien à faire pour changer le passé, qu’espérer et envoyer ces souhaits…

aujourd’hui je veux me libérer de ce poids, m’en libérer une fois pour toute, compléter notre histoire… dire adieu, dire au revoir, dire à plus tard et à tout de suite… dire je t’aime et merci pour cette rencontre… qui contribue à faire de moi qui je suis… et qui continue à vivre ici dans l’absolu…

Pardonne-moi, je m’excuse, je t’aime, merci…

partout où l’on regarde, c’est soi que l’on voit…

205029_10152330378945599_1013990713_ncinquantième offrande 16/12-3 (encore 5 jours avant le 21 décembre… ben oui, juste 5)

let’s go, tour du chapeau… dimanche de tempête anyway… et anyway aussi, j’arrêterai d’écrire bientôt donc j’peux me lâcher lousse, vous lirez l’overflow pendant les fêtes si c’est trop maintenant 😉 les flocons d’idées tombent aujourd’hui… alors tempête en dedans, tempête en dehors, tempête en mac…

Betty dit : on ne rêve que de soi… et … le monde extérieur est un reflet précis de qui nous croyons être… il y a de quoi là non ? as inside so outside… à ceux et celles – nombreux/ses à ce qu’il semble, qui comme moi, ne se reconnaissent plus, et qui vivent des moments intenses ces temps-ci, différents, inconnus, bizarres, dérangeants, questionnants, weird, des bouleversements quoi, c’est encourageant de regarder ça ainsi… la perspective est peut-être seulement en train de changer…

peut-être qu’il se passe quelque chose d’important et de précieux pour nous ? peut-être qu’on est pas juste en train de devenir fous ni folles ! et de perdre la boule… ça a l’air que juste avant de cesser de rêver pour de bon, c’est un peu intense la patente… quelque chose comme la folie… comme totalement inconnu, trop grand pour le contrôle, ça implique en effet une perte de contrôle, un gros oui à dire avant de sauter ensuite… c’est ce que rapportaient entre autres Osho et Eckart Tolle et Jed McKenna… d’ailleurs Osho disait, plutôt qu’y penser deux fois avant de sauter, de sauter avant et de penser ensuite tant qu’on le voudra… wild non ?

un peu désorientant le changement de perspective il paraît… folie ou fin du rêve ? c’est selon… mais en tous cas ça encadre le grand dérangement autrement, ça enligne vers du plus grand, du plus vaste, mais du plus flou aussi, de l’inconnu…

et peut-être que si on considère qu’il y a plusieurs petits changements qui prennent place l’un à la suite de l’autre et non seulement un seul radical bing voici l’illumination, la grande réalisation avec feu d’artifice spectaculaire qu’on attend comme le père Noël ou le retour du Christ, chaque moment vaut alors son pesant d’or et compte… jamais plus tard donc, que du maintenant… du tout de suite, de l’immédiat, et une urgence de vivre, accompagnée d’une grande relaxation… car on réalise qu’on est déjà à la maison…

et pop et saute l’égo ! plouc ! et encore et encore et encore… ptits bouts par ptits bouts, morceau par morceau… et à mesure que la lumière se pointe sur les zones d’ombre,  plouc ! et encore et encore et encore…

et si on réalise pour de vrai que l’autre c’est moi et moi c’est l’autre, alors on disparait… car ni de moi ni d’autre… ça change les affaires car qui suis-je alors ? quelqu’un ou quelque chose ? ou rien… et changer le monde ne devient alors que changer son regard sur ce monde… et il ne peut y avoir qu’empathie, amour de tous et toutes puisque tous et toutes le et la même personne, affaire, énergie, création… ni moi, ni l’autre, que mirage… pas d’enveloppe différente, la même grande affaire que nous tous et tout ce qui vit… changer son regard sur le vaste monde en modifiant sa propre perspective… terrain de jeu plus restreint, surface couvrable à pied… se changer soi-même ? mais si soi-même n’existe plus, alors qu’est-ce qu’on change au juste ? qu’est-ce qui n’est pas déjà parfait ?

si l’autre c’est moi et moi c’est l’autre, peut-on encore se penser séparé(e) du tout, du grand, du monde ? coupé(e) de la source ?

allez, bon dimanche soir, ou lundi matin… toujours now anyway…

« L’être ne s’éveille pas; il arrête de rêver qu’il existe en tant que pensée individuelle et se fond complètement dans le Tout.  La Vie est si parfaite, complète ! La grande Joie est le retour à la Source. » – Betty

http://www.lagrandejoie.com/Accueil.html

grosse fin de moi…

21770_4497476627538_541313213_nquarante-neuvième offrande 16/12-2 (encore 5 jours avant le 21 décembre… juste 5)

un feu dans le poêle, la chienne contente d’avoir couru dans la neige, le bois dans la boîte à bois, Bernard Adamus dans la boîte à son… les alphabits dans la… petit dimanche de petite tempête… dans ma ptite maison, avec mon ptit moi-même… et vous évidemment.. car vous êtes toujours ici quand j’écris… sinon je parlerais tout seul… pis j’suis pas encore fou…

ça lit beaucoup quand le chroniqueur passe des bouts d’fin d’mois… des temps plus drus, plus durs, qui rendent mûr et mature… ou fou mur à mur… où est-ce aussi la tempête chez-vous qui vous mène à l’ordinateur ? en tous cas, vous êtes nombreux/ses à me lire (je vois les stats du blogue 😉 et aussi à m’écrire, ici ou en privé, suite à mes trois dernières chroniques… record de lectorat… vive la neige ! vive les bouts durs… I am here with you guys, et vous aussi

mais j’imagine aussi que plusieurs d’entre vous se reconnaissent dans mes mots si vous lisez et répondez autant, yé ! je sais alors que j’écris pour quelque chose, pour quelqu’un(e)… que ça touche à quelque part de juste en moi si c’est aussi là, présent, en vous… l’universel dans le personnel… merci de faire résonner mes mots… de leur donner du sens… contrairement à cette chronique qui ira de tous bords tous côtés… dimanche après-midi quand même…

tout à l’heure dans ma marche dans la tempête, je pensais, ben oui encore ! qu’en vous écrivant à vous plutôt qu’à moi seulement dans un journal intime, je dois me placer à votre place, donc me relire et tenter de faire du sens de ce qui sort spontanément de mes doigts… ainsi sortir de moi – ex tase – et lire à votre place, avec vos yeux et votre tête et votre coeur… chacun(e) de vous individuellement… sinon ça sera : qu’est-ce qu’il dit lui ? d’la job ça m’sieur-dame… se faire comprendre par tout le monde !

alors en marchant, puisque je pensais, je pensais que j’allais arrêter d’écrire le 21 décembre… fin chronique le 21-12-2012 – si on met le 20, ça fuck un peu la numérologie, imaginez le 21-12-2112, là il va se passer de quoi 😉 sérieusement, je vous donne un break de moi jusqu’en 2013, pour aller faire le plein de mots dans le bois et dans mes corrections… les vacances de Noël d’un prof d’université… mais ça va être le fun, des histoires personnelles en lien avec les addictions… et vous ça vous donnera la chance de lire les quelques chroniques que vous n’avez pas encore lues (lu ou lues ici ? 😉

chronique éclatée à musiques variables, maintenant, Si dieu existe de Claude Dubois avec Céline Dion,  http://www.youtube.com/watch?v=or3j5MlJK40 pour vous mettre dans l’ambiance, tellement beau ! les paroles sont à la fin de ce texte… drôle de coïncidence (j’veux pas que personne ne vienne me dire qu’il n’y a pas de coïncidence dans la vie, c’est mon texte bon pis là c’est ma coïncidence !) donc coïncidence pure entre le titre, grosse fin de moi, et ces paroles… comme quelque chose qui veut quitter le corps, s’évaporer, ascensionner – le buzz de ces jours-ci… zoupzoupzoupzoupzoup…

en marchant, je pensais aussi que ce que je vivais ces temps-ci (moi mais aussi plusieurs parmi vous par vos réponses à mes textes), on peut interpréter ça de 100 manière au moins: une midlife crisis, une dépression, une expérience mystique, de la folie pure, de la dépersonnalisation, une distance face au moi, name it, we’ve got it ! selon le contexte où l’expérience a lieu… dans un dojo zen, that’s it ! à l’asile, c’est de la folie… ici, j’sais pas ! ça dépend de chacun de vous, du sens que vous y donnez…

autre musique… la pièce Grateful sur l’album grateful de carioca avec une voix de femme tout simplement magique… http://www.cdbaby.com/cd/carioca8

dernière chose à laquelle je pensais et que je voulais partager pour aujourd’hui… dans la vie, y a du monde pour qui c’est intense, souvent, la plupart du temps, dramatique ! et on est quelques-uns comme ça… et d’autres pour qui ça semble plus light la vie… en tous cas quand on l’a intense et qu’on les regarde, les lights, on vient qu’à les envier… je le sais ben que ça ne donne rien d’envier et que ce n’est pas beau, mais c’est quand même ça qui est ça ! life gimme me a break please ! bon dimanche…

image : pas rapport mais c’est si beau… let’s drink tea to that !

Si Dieu existe

Personne,
Il n’y a plus personne.
Mon âme qui s’affole,
En prenant son envol,
Me laisse inanimé.

Personne,
J’ai besoin, j’ai personne.
Mon être dégringole,
Tous mes sens m’abandonnent.
Je n’sais pas si j’ai peur.

Je regarde d’en haut,
Le corps de mon esprit.
Nos visages à l’envers,
Tout petit, tout petit.

Si Dieu existe,
Et qu’il t’aime,
Comme tu aimes
Les oiseaux.
Comme un fou, comme un ange.

Tu peux marcher
Enfin sur les étoiles,
Aspiré.
Comme un fou, comme un ange.

Personne,
Il n’y a plus personne.
Mon âme qui s’affole,
En prenant son envol,
Me laisse inanimé.

Personne,
J’ai besoin, j’ai personne.
Mon être dégringole.
Tous mes sens m’abandonnent.
Je n’sais pas si j’ai peur.

Tu regardes d’en haut,
Le corps de ton Esprit.
Nos visages à l’envers,
Tout petit, tout petit.

Si Dieu existe,
Et qu’il t’aime,
Comme tu aimes
Les oiseaux.
Comme un fou, comme un ange.

Tu peux marcher
Enfin sur les étoiles,
Aspiré.
Comme un fou, comme un ange.

Personne…


Paroles et musique:
Claude Dubois, 1996