Archives pour la catégorie Brésil chronique

servir la vie

art-by-mark-goldingArt By Mark Golding

• o cronica número trinta et novo

salut lecteur/trice…

ceci sera la dernière chronique officiellement inspirado pelo Brasil… quoi que le Brésil nous inspire toute la vie quand on tombe en amour avec elle (car même si on dit le, le Brésil est clairement une femme à mon coeur)…

après 2 semaines, le retour à la vie ici se concrétise et prends racine dans la neige de nouveau… you’re back man.. faut dire qu’un mercure de moins 20 degrés celsius aide grandement à réintégrer son corps nordique…

ces jours-ci, beaucoup d’enjeux autour des relations pour moi… de multiples situations pour demeurer intègre, pour suivre ce que je sens, pour suivre le coeur… même si cela va à l’encontre des attentes et désirs de certain(e)s…

depuis quelques mois, beaucoup d’interactions dans ma vie, moi qui suis davantage un hermite de fond de rang depuis quelques années… en général, j’aime les gens mais leur compagnie ne manque pas quand je suis seul… car la vie est si pleine…

y a ma belle et sa petite qui occupent un coin particulier de mon coeur mais elles seront on the road pour un bout… j’irai les rejoindre un peu plus tard, je vous en reparle de là-bas…

mais en général, j’aime la solitude…

et j’aime faire les choses avec un certain standard de qualité alors pas prêt à baisser la barre…  rien à vendre alors…

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je vous laisse votre liberté…

alors aujourd’hui on chantera à l’Aiglise mais il manquera quelques personnes… qui voulaient certaines choses, qui voulaient que les choses aillent à leur façon au détriment du besoin du plus grand nombre… sorry friends…

prêt à me tenir seul, mais debout puisqu’il le faut… pour préserver certaines convictions que je considère non négociables… voilà… rien contre vous…

alors pour cette dernière cronica brasileira, en prime, une prière amérindienne, et en anglais, qui résume bien ce que je veux dire, juste ici, profundo em meu coraçao

on se revoit ici, du froid à l’extérieur, mais de l’amour plein le coeur…

Great Spirit,
Grandfathers.
Look down upon me,
your student,
for I am humble
before you.
I seek your guidance
so that I
may walk forever
in a proud manner
before you.

Great Spirit,
Grandmothers
You gave me
the Breath of Life
so that I could live
with dignity and pride;
to always know
and understand
life is a Journey
that All life
created on this earth is a Journey;
that all Life was given
the choice of paths leading back to you.

Great Spirit,
Grandfathers
let my heart,
soul and mind
be always strong with your
Wisdom, Knowledge
and Understanding
hear my words
and open
my eyes to always
see all that
is good around me,
all that you have given me.

Great Spirit,
Grandmothers
guide my thoughts
of wisdom,
so that I may always open my ears
and hear all that is good
around me.
I am humble
before you.
I seek the strength
to continue on this path
that I travel for you
in a most Sacred manner.

Great Spirit,
Grandfathers
hear my words.
Please know and understand
That in a most Sacred manner
I honor and respect
the life you have put before me,
the Gift of strength
to forever continue
upon your Sacred path.

Great Spirit,
Grandmothers
upon the Four Winds:
Truth, Introspection,
Wisdom & Vision
are your teaching words.
They come from the
Heart, soul and mind:
Love, Joy and Perfection.
These Words I send to you
in a Sacred manner.

Great Spirit,
Grandfathers
let all of your Wisdom,
Knowledge and Understanding
be my strength
to continue on this path
I travel on before you.

To always walk softly,
now and forever…

  • K. Blackeagle

bien drôle de chronique que celle-ci

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• o cronica número trinta et oito

traduction : Dieu est toujours une farce… regardez votre propre vie, une vraie farce… la vie des autres ?  que des farces et des farces… la sériosité est malsaine, la sériosité n’a rien de spirituel… la spiritualité implique le rire, la joie… la spiritualité est le fun…  – Osho

comme on dit, dans la vie, vaut mieux en rire… car la vie est une grande et grosse joke grasse et joufflue… a big fat and sexy joke comme tweeterait la plus grosse joke du monde, celle qui préside nos voisins…

vaut mieux en rire qu’en mourir, sinon on risque d’en souffrir…

car le sérieux tue, sérieusement… oui sérieux problème que celui de ne pas prendre la vie à la légère… serious shit tweeterait le clown en chef… tellement que c’en est une joke…

si on regarde tout ce qui prend place autant en nous que devant ou derrière nos yeux, vaut vraiment mieux en rire… même si ce n’est pas vraiment drôle…

même si plusieurs personnes en ce bas monde souffrent et ont de la difficulté à faire se toucher les deux bouts de la vie pour que ça tourne plus rond, vaux mieux rire…

car si on se racontait toutes nos péripéties, toutes ces fois où on a eu l’air le plus fou – oui oui l’air est toujours fou, même pour les femmes… vrai que la vie est une joke…

grosso mode, dans la vie, on a le choix de rire, ou de pleurer… ou de faire ni l’un ni l’autre… ou les deux en même temps… ou de pleurer de rire, ou pas…

ou de faire arriver les affaires… ou apprécier quand ça va bien,ou se plaindre quand ça va mal,

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mais d’expérience, pour avoir croiser de nombreuses personnes exceptionnelles dans ma courte vie qui s’allonge, toutes ont ou avaient un grand sens de l’humour…

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peut-être pas pour rien que humour et amour sonnent semblables… quand on aime et quand on rit, on a le coeur léger…

il y a les mots aussi qui rient…

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mais le premier sens de l’humour qu’on doit développer est probablement celui qu’on entretient face à soi-même… car la plus grande joke qui soit c’est soi, c’est nous… ben pas moi là là, mais vous si 😉 car toujours plus facile de rire des autres que de soi hein ?

hier je vous disais que je me prends de moins en moins au sérieux… pas une joke çacar je me trouve de plus en plus drôle ces jours-ci… drôle de bibitte suis-je… riez pas, car juste comme vous… pas toujours drôle pour les autres mais drôle quand même…  drôle comme dans étrange… drôle comme vaux mieux en rire sinon…

pas vraiment drôle cette chronique finalement…

alors rien comme une liqueur au bacon pour détourner l’attention…

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avec des chips aux oeufs ?

pas parce qu’on rit que c’est drôle… je pense ici à certains humoristes de l’industrie local du rire et de l’humour… souvent les jokes volent bas… ou pas…

par contre, on ne rit pas toujours quand il faudrait peut-être…

que nous disons-nous ?

16997847_10211013100375987_5385393082758523557_n• o cronica número trinta et sete

traduction : j’ai passé environ la moitié de mon temps sur terre à me parler à moi-même

et si on s’écoutait autant qu’on se parle, ça ne laissera plus grand grand temps pour autre chose right ? à moins qu’on puisse faire plusieurs choses en même temps, ce qui n’est pas nécessairement le cas des boys… à part mâcher de la gomme et marcher en même temps…

imaginez, si en plus certaines personnes dorment le tiers de leur vie, elles vont manquer de temps à quelque part…

peut-être une bonne idée de se parler dans son sommeil ?

si les gens se parlent la moitié du temps, s’écoutent autant ou un tant soit peu, en dorment le tiers, travaillent encore environ 35-40 heures par semaine en moyenne et regardent en moyenne la télé ou surfe le web entre 2 et 5 heures par jour, on est sûrement dans le rouge à quelque part time wise

pour en revenir au fait de se parler à soi-même, quand même vrai que c’est à soi-même qu’on parle la plupart du temps, sinon tout le temps… même quand on parle aux autres… même quand on ne parle pas du tout avec sa bouche… car comme disent certains, les autres n’existent pas vraiment, que des réflexions et des miroirs de soi… ah cette chère Maya l’illusionniste…

on se parle à soi-même tout comme c’est souvent soi-même qu’on entend quand on écoute les autres… car comme un gros filtre qui transforme tout ce qui entre… pour qu’on entende bien ce que l’on veut entendre, comme on vit souvent ce à quoi on s’attend de vivre…

qu’est-ce que je me disais donc ? ah oui, qu’on vit ce que l’on s’attend à vivre… alors attendons-nous donc à du beau, du bon, du bien et c’est probablement ce que l’on vivra…

et qu’on entend bien ce que l’on veut entendre… comme si on a souvent besoin de se confirmer dans nos certitudes… qui ne sont jamais si certaines que ça anywπay…

car quoi de certain dans cette vie ?

la vie ? multiples celles-ci… et variable et variantes…

comme les Dieux… au pluriel cela passe encore, mais au singulier, rien de moins certain que Dieu…

la mort ? parait qu’elle n’existe même pas celle-là… même ça, parait que ce n’est pas ce que ça semble être… parait que la mort n’est qu’un passage, une naissance dans autre chose… qu’un changement de forme…

il ne reste alors que les impôts qui soient certains ! car on dit que seuls la mort et les impôts existent réellement… pas de quoi reer 😉

mais moi de mon côté, je ne me parle plus ni ne m’écoute depuis un bon bout déjà… c’est que je ne me prends pas trop trop au sérieux désormais voyez-vous… oh, je me suis déjà cru et pensé «pour de vrai», a real thing

mais de plus en plus, je me rends compte que tout ce qui me semblait réel, concret et vrai ne l’est peut-être pas vraiment… que tout bouge, que tout se peut et en même temps, rien ne se peut vraiment… en fait, tout se peut, et son contraire aussi…

alors vais-je m’écouter pensez-vous ?

je ne sais pas pour vous, mais moi, de plus en plus, je me prends avec un grain de sel… du gros sel de mer, ou encore mieux, du sel rose de l’Himalaya… plus élevé… et nous ne sommes pas nés pour un ptit grain quand même…

non sérieux, désormais je questione et remets en question tout ce que je pense, vois, sens et vis… car tout n’est pas ce que cela semble être… en fait, rien n’est ce que cela semble être… et comme tout et rien ne sont pas si différents, tout est bien et tout est rien qui finit bien…

ne vous en faites pas trop si vous ne comprenez rien à ce que je dis ni écris, car je dis tout… tout ce qui me passe par la tête… et je dis tout haut ce que je pense tout bas… et ce que je pense tout bas ne vole pas très haut… alors quand je me parle, je ne m’écoute plus vraiment…

m’entendez-vous ? ou vous entendes-vous vous-même ?

en tous cas, vous et moi on se parle, peut-être qu’on s’écoute et qu’on s’entend…

et moi j’écris pendant que Jésus cries…

alors je vous salues Marie…

Felicidade

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• o cronica número trinta et seis

je suis en amour… avec le Brésil, avec ma belle et sa petite, avec ma maison, avec la vie en général…

en amour aussi ces jours-ci avec la musique, la musique en général, celle qui sort de mes doigts, mais avec de la nouvelle musique aussi… du Brésil évidemment… de la musique sacrée, de la musique de cérémonie, de la musique magique…

de la musique et des mots reçus par Flavio Passos et jouée par certains de ses ami(e)s et comparses… divin…

on dit que la musique adoucit les moeurs, jamais trop su ce que ça voulait dire… mais je sais par contre que la musique contourne le mental pour atteindre directement le coeur, ça touche le mou straight dans l’âme…

alors au lieu des mots ce matin, envie de partager ma musique du moment…

pour entendre 5 chansons ici…
http://encantodafloresta.com.br/index.php/hinario-felicidade/

et pour en savoir plus sur cet album:
http://en.felicidade.art.br/

confort ou joie ?

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• o cronica número trinta et cinquo

traduction : dans la médiocrité, on est confortable mais il n’y a pas de joie… lorsque vous dépassez vos limites, il y a de la joie, mais possiblement pas de confort… vous devez choisir…

la poule ou l’oeuf ? la chaîne ou l’enveloppe ? noir ou blanc ? la pilule bleue ou la rouge ?

et on pourrait aussi demander : la vie ou la mort ? ou la bourse ou la vie ?

en fait, on a quelque chose comme un certain choix – mais pas toujours certain – entre la sécurité et la liberté en cette vie…

soit on suit l’aventure et on vit intensément et follement right now, ou on joue plus safe et on est raisonnable et on s’occupe des besoins plus basics et matériels à moyen ou plus long terme…

toujours un léger dilemme que celui-ci… ou pas… car souvent la vie se charge de décider pour nous… ou Dieu… ou le destin, c’est selon… ou name it as you wish

est-ce que le fait de vivre totalement et avec full intensité ici maintenant signifie automatiquement de compromettre l’avenir ?

car de toute façon, cet avenir existe-t-il ? n’est-il pas jamais qu’un autre maintenant ?

personnellement, si je peux me permettre (et je le peux car c’est mon blogue la la la la), n’en déplaise à Mr. Sadghuru, je remplacerais le terme médiocrité par sécurité…

et certaines personnes ont besoin de plus de sécurité que d’autres – ou d’un sentiment de sécurité ce qui n’est pas nécessairement la même chose – car qu’est-ce que la sécurité devant la vie toute grande ouverte  ? et face à la mort surtout ? même vous qui affirmez haut et fort ne pas avoir peur de la mort…

car toujours un peu épeurant la vie… avec la mort au bout… elle qui nous pend au bout du nez… ou qui nous suit dans le dos… ou qui nous trotte dans lea tête et dana l’âme… d’où l’expression la mort dans l’âme ?

ah cette vie qui nous place parfois devant tant de choix à faire… et parfois pas car quand on écoute vraiment – ou qu’on s’écoute vraiment c’est selon – pas de choix à faire vraiment… on n’a qu’à suivre… le chemin qui s’ouvre tout seul devant soi…

et si ça c’est du risque et du mouvement, allons-y…

et si c’est calme et tranquillo – let’s slow down and wait and seeand enjoy

car on ne s’en va nulle part vraiment… on fait du surplace en attendant que la vie nous mène à la prochaine étape… soit ici et maintenant… et si on peut découper la vie en de multiples petites tranches d’ici et de maintenant… toujours bonne la vie, toujours parfaite… toujours juste et toujours telle quelle…

pas trop médiocre ça ?

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matière à totale interprétation

• o cronica número trinta et quatro

regardez ça si vous avez le temps et/ou si vous êtes curieux/se…

alors la réalité, ça va toujours chez-vous ? ou en vous devrais-je dire…

mais de quelle réalité parle-t-on au juste ?

car questionnant non cette capacité de perception de notre part versus LA prétendue réalité existant out there ?

car à part une interprétation des signaux qu’on reçoit via nos 5 sens, qu’est-ce que cette prétendue réalité ? est-ce que ce monde qu’on dit à l’extérieur de soi existe vraiment ? car même en soi pas certain certain de ce qui est…

on prend ce que l’on voit, sent, pense, entend, ressens pour du cash, mais peut-être ce n’est seulement que de l’argent virtuel cette prétendue réalité au fond…

qu’en serait-il de ce monde supposément réel sans cerveau, sans conscience ?

revenant d’un voyage qui m’a amené à explorer divers modes et mondes de perceptions de même que de nombreuses réalités peu explorées habituellement sur ce plan horizontal dans lequel nous vivons habituellement et lequel nous nommons réel…

cela peut être un peu mêlant de s’y retrouver entre perceptions, croyances, visions, hallucinations… sans oublier les divers états altérés de conscience…

que de questions en ce petit vendredi matin…

qu’est-ce que la réalité ?

qu’est-ce que le monde ?

comment perçoit-on le monde ?

que fait-on de ces perceptions ?

qu’existe-il au-delà des sens et des perceptions ?

et qu’est-ce que la conscience ?

la ptite vie quoi…

tenez, si vous êtres encore curieux/se…

https://www.planetesante.ch/Magazine/Medicaments-examens-et-traitements/Psychotropes/L-Ayahuasca-vu-par-un-psychiatre-jungien

AhOshoSantoDaime

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• o cronica número trinta et dois

traduction : le Santo Daime est mon guide et mon professeur

alors l’atterrissage se poursuit… faut dire que la météo est de mon bord… avec le printemps (temporaire of course) pour accueillir le voyageur, ça adoucit la piste d’atterrissage ça mes ami(e)s…

toujours à Québec, avec mes belles, de retour au home demain… pour remettre ma vie en branle… sur des rails quelconques… ou peut-être que ça ne fera que voler dorénavant…

mais une chose est certaine, c’est que le Daime (ayahuasca) est toujours au centre de ma vie, et mon guide justement… et mon professeur… et mon phare, et ma principale motivation… comme ce l’est depuis une dizaine d’années… que confirmation ce récent voyage…

par les cérémonies, par la musique, par les hymnes, par les révélations, et par le traitement de la toxicomanie à l’aide de cette plante maîtresse… en passant, on la donne à boire dans certaines prisons du Brésil en plus des centres de traitement, avec comme résultat que pour la première fois de leur vie, certains détenus ressentent de la culpabilité et du regret pour les gestes qu’ils ont commis… no small deal !

ça fait une douzaine d’années que je suis impliqué comme chercheur et chargé de cours au département de toxicomanie de l’université de Sherbrooke et que je tente d’y parler de traitement à l’aide de plantes… et que parallèlement, j’entretiens un intérêt pour tout ce que fait le Dr Mabit à Takiwasi au Pérou avec l’ayahuasca et les toxicomanes…

et depuis ma première collaboration avec les intervenants en toxicomanie des premières nations il y a plus de 10 ans, j’ai toujours senti que cette plante maîtresse pourrait faire partie de la solution d’un problème social et de santé criant chez eux… intuition confirmée par une forte vision il y a 6 ans en cérémonie au Brésil… et qui lentement continue à se manifester…

et tout à coup, avec la connexion fort et récente avec Ceu Sagrado et leur clinique où ils travaillent avec le Daime et le Kambo auprès des toxicomanes là-bas au Brésil, on dirait que quelque chose ici veut se manifester… comme si pendant plus 12 ans, je marchais dans le noir et à tâtons – mais continuais tout de même à marcher – et tout à coup, la porte s’ouvre… ou veut s’ouvrir… et la route semble vouloir s’éclairer…

et pendant ce temps, ma belle qui s’en va travailler chez les Innus… alors la route mène vers le Nord-Est… lien ? on verra…

mais clair que pour les prochains pas de danse sur ce grand stage de la vie, pour les prochaines steppettes sur ce ptit bouttt de vie, le Daime (Ayahuasca) se manifeste clairement comme mon guide et mon prof…

plante maîtresse dit-on… yes ma’am que je lui réponds…

autant par le bias de cérémonies que par une éventuelle reconnaissance de ce travail précieux mais encore marginal en toxico par les autorités… par de la recherche et de l’information et de l’éducation…

et par du partage de beauté car cette plante enseignante nous montre le beau, nous pointe le pur et le clair… en nous indiquant où se trouve l’ombre car comme il n’y a pas de fumée sans feu, comme pas de lumière sans ombre…

car le Daime n’est pas un plante magique… au contraire… elle nous montre les noeuds dans le grand lacet de la notre vie… elle nous indique les zones d’ombre à travailler lorsqu’à jeûn…

car pas de tour de magie ni de passe-passe ici bas… le travail doit se faire les yeux et le coeur ouverts, et cela requiert confiance, conscience et effort… persévérance aussi… faut voir à long terme mais marcher chaque pas qui se présente ici… travailler sans relâche sur ce en quoi l’on croit…

mais clairement, le chemin est ouvert et je compte bien le marcher… et le danser, et le chanter, et le courir, et le gambader quand il le faudra…

viva Osho ! viva Santo Daime ! Viva Osho Santo Daime !

homes sweet homes

16708195_10154673076731943_767196644923010435_n• o cronica número trinta et um

salut lecteurs/trices…

à son retour des pays d’en haut dans le pays d’en bas, le chroniqueur a passé 2 jours avec sa belle dans son home des pays d’en haut, dans un pur paysage de cabane à sucre, avec grosse neige lourde et coulante et soleil en éveil… avant de venir passer quelques jours à Québec chez sa belle pour voir la familia… rien comme revenir à ses maisons pour intégrer un grand voyage…

retour de grand voyage donc, les choses se placent et retombent en place… le quotidien donne une nouvelle dimension aux découvertes des grands voyages…

avec le printemps qui se pointe le bout du nez, plein d’espoir et de renouveau… les voyages ont ce don de nous faire voir les choses sous un angle différent, un angle nouveau… avec une perspective plus large…

tout ce qui était connu l’est encore, mais différemment… re connu… connu de nouveau…

si riche de se dépayser temporairement pour re découvrir le connu, le su… en fait ce que l’on pensait savoir car on ne sait jamais vraiment… jamais vraiment du moins… on pense savoir mais au fond… que sait-on vraiment ?

riche donc de se sortir de son quotidien pour ne plus être en contrôle, de s’extraire du connu jusqu’à ne même plus parler le langage commun, ce qui nous place dans une situation de vulnérabilité et de totale ouverture…

alors voilà l’atterrissage en Québec se poursuit, tout en douceur, tout en amour et en affectivité… retrouver ceux qu’on aime, celles surtout… après un long séjour  à part l’un de l’autre, se reprendre dans les bras, se ressentir de nouveau…

rien comme une longue pause pour apprécier ses amoures…

et retomber sur ses pattes, lentement, fragilement, sans absolument vouloir resavoir comme avant… non au contraire, aimer ne pas savoir, ou plutôt apprécier savoir qu’on ne sait pas, qu’on ne sait rien, qu’on ne saura plus rien comme on savait avant, ou du moins comme on pensait savoir…

au fond, les retours de grands voyage sont peut-être plus importants que les voyages eux-mêmes… car pendant les voyages, on court, on suit ce qui qui arrive, we go with the flow

c’est au retour qu’on spinne sur soi-même et qu’on peut enfin ressasser tout ce qui s’est produit… digérer le grand stock de nouveauté emmagasiné mais pas encore mâché…

rein comme retrouver ses racines pour étendre ses nouvelles branches, pour laisser éclore ses nouveaux bourgeons… surtout au printemps…

allez je vous laisse, pas poli de manger la bouche ouverte…

bon début de printemps…

Brasil, Canada

16266327_10153954288841442_2944363640814518059_nart: Marie Roberge

• o cronica número trinta

belle pièce d’art non ?

c’est de mon amie Marie, Marie Roberge, une artiste multi disciplinaire bien établie ici… illustration qui rend bien l’essence de ce dernier voyage, et du chemin particulier qu’est celui du Daime… le chemin des plantes sacrées psychoactives que nous donne généreusement l’Amazonie pour se connaître davantage… pour connaître les mystères de la vie… pour révéler toute zone d’ombre en soi…

east meet west comme l’aurait attribué Homier-Roy aux Chinois… ici sul encontrar east… et sul encontrar norte aussi… car un pont invisible mais tout naturel relie le Brésil et le Canada…

deux colosses, deux géants, l’un tout en haut des Amériques, tout blanc et vert, grand et plein d’espace, tranquille, plus réservé, et froid souvent… l’autre en bas, vert aussi mais sur une base annuelle, chaleureux, et rouge terre également… et bleu eau… et jaune soleil…

l’un, celui du Nord, plus froid et réservé, plus introspectif grâce à son hibernation… l’autre plus expressif et outgoing, sensuel et sambalement exubérant…

mais tout de même complémentaires ces deux pays, ces deux zones culturelles et géographiques…

j’avais déjà ressenti cette proximité Canada-Brésil lors de mon association avec Carioca pendant les 5-6 ans que nous avions travaillé ensemble… une proximité naturelle et réciproque…

de retour au Nord, je conserve avec moi cette légère folie brésilienne, cette exubérance spontanée, cette chaleur humaine particulière au Brésil… par les contacts établis pendant ces deux derniers mois, temps de tisser de nouveaux projets, revenir dans cette vie, mais tout en conservant ce lien par le Daime, par la musique, par les cérémonies sacrées…

car le Brésil est une terre hautement spirituelle, tel que le révèle le film de Marina Abramovic, visionné au cours de l’un de mes vols de retour…

https://vimeo.com/blog/post/vimeo-original-documentary-marina-abramovic-in-bra

capture-decran-2017-02-19-a-06-04-45si vous avez la chance de voir, je vous le recommande chaleureusement pour saisir l’âme du Brésil… par une artiste totalement impliquée dans son oeuvre…

alors retour en sol canadien avec 2 jours de soleil et de neige de cabane… bien sûr, l’hiver n’est pas terminé mias on sent l’espoir dans la neige lourde et les rayons de soleil qui commencent à chauffer la couenne déjà…

temps pour intégrer, pour revenir dans le quotidien, pour ramener toutes ces leçons et expériences acquises en cours de route…

mais ce chemin, malgré un changement de lieu géographique, ce chemin se poursuit… avec la musique, avec les multiples chants pleins de beauté qui ne sont en fait que prières, ces chants et cette musique plein de Brésil…

ce chemin, déjà entamé depuis plus d’une dizaine d’années, ce chemin se poursuit et s’intensifie même… car tous les chemins me mènent de plus en plus au Brésil….

ce chemin spirituel se poursuivra ici pour le moment, par le biais qu’est le Daime et sa doctrine, de par les expériences multiples que ce breuvage sacré nous permet de vivre, pour tout ce que cela nous permet de découvrir… autant en soi, qu’en dehors…

car

16684273_1367956729933804_4476698505682674747_ntraduction : le Daime est mon guide et mon professeur

back à la vie (normale) pour remarcher sa parole ici

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• o cronica número vinte e novo

ça y est… je suis atterri dans ma vie normale… retour dans la neige, et le soleil, et avec mon amoureuse… et dans ma maison… dans ma vie normale quoi…

quiconque a déjà fait un long voyage – de plus d’un mois disons – sait comme ces voyages prennent du temps à finir, en fait, qu’ils ne finissent jamais vraiment…

que même si le corps atterrit de nouveau dans sa vie normale, habituelle disons, le voyage lui, continue de faire son chemin en nous… les sons entendus, les odeurs sniffées, les gens rencontrés, les endroits découverts, les saveurs goûtées, le langage du peuple visité, tout cela continue de vivre et de faire sa place en nous…

alors pour toutes ces raisons, les cronicas Brasileiras continueront… pour un bout de temps… jusqu’à temps que l’essence du Brésil vive assez fortement en moi… ce qui risque de durer un bon bout car plein de projets en branle déjà en vue d’un retour, en juin probablement…

hier début du pelletage autour de mon home, dans le silence de la forêt boréale, en plein soleil de février, accompagné par ma belle… y a pire comme retour… rien comme de tels contrastes pour se dépayser du voyage… rien comme revenir  dans son home pour apprécier la route, et se pitcher de nouveau dans le feeling du voyage et de la re découverte du connu…

rien comme un voyage pour apprécier son quotidien et le voir sous un nouveau jour…

comme j’atterrissais dans ma vie vante hier, et mon corps dans mon home, la première batch de mes hymnes enregistrées au Brésil dans le petit studio maison où j’habitais arrivaient parallèlement via courriel en format MP3 pendant que mon corps étaient encore dans l’avion… quand même flyée la vie moderne non ?

et drôle de coïncidence 🙂 dans l’avion entre Manaus et Miami, parmi une foule de films américains, on nous proposait celui-ci…

mon artiste favorite, mon pays favori… si vous avez la chance et que le Brésil vous titille la curiosité, allez voir ou trouver sur le web… une artiste unique, un pays tout autant…

quand même flyée la vie…

alors chers lecteurs/trices, ça sentira dorénavant un peu la neve (neige) dans ces cronicas Brasileiras…

pendant que je planche sur un projet de recherche sur la clinique de mes amis de Sorocaba où l’on travaille avec les toxicomanes à l’aide de l’ayahuasca et du kambo en vue d’un projet d’évaluation…

pendant que je classe ma musique toute fraîche avant de la mettre sur le web…

pendant que je continue de penser en portugais et de l’apprendre…

pendant que les moments présents continuent de s’enfiler dans le mala de la vie…

pendant que nos ami(e)s plus âgés(e) continuent de quitter leur corps et de retourner à la maison… hier on apprenait que c’est au tour de notre amie Prem Barbara d’être retournée à la maison…

et ci-bas, ce qui joue en boucle dans mes oreilles et qui garde le Brésil vivant…

http://encantodafloresta.com.br/index.php/hinario-felicidade/

la plus belle musique que je n’ai jamais entendue… à mes yeux du moins… you see what I mean ?