ça y est, the end, la fin, fini, kapout, niet, tac, basta, nada, chlak, goodbye…
et début d’une autre étape pour votre humble croc niqueur, étape inconnue et imprévisible et c’est bien tant mieux.. anyway c’est une never beginning never ending petite et grande histoire que celle-ci, la nôtre, la vôtre, la vie… une histoire qui ne commence jamais et qui recommence sans fin… qui ne se termine jamais et qui finit encore plus souvent… et vice et versa… et tout est relatif par ailleurs…
voilà ! finie une autre stretch de vie, un autre chapelet de mots, pondus, lus, sus, d’idées tordues pour entrer dans l’écran, et se rendre de chez-nous à chez-vous… la fin d’un silence mis en mots, un silence formatté, francisé, franglaicisé, alphabêtisé… car oui, parfois les mots sont bel et bien beaux mais aussi bien bêtes… ainsi que de belles bébelles pour ne pas vivre directement, pour tourner autour du pot… les mots, les mots… y a pas juste ça dans la vie !
donc tadam !!! voici la fin des mots, le dead end, OK OK ! en français, le cul de sac littéraire, la sortie du mental, le début des sensations brutes directes et dans le corps, sans filtre de la tête et de son manteau… qui couvre et qui protège en hiver mais qui serre, enserre, s’en sert pour se plaire et se distraire cet été…
une dernière chronique pour ne rien dire, pour tout dire et lire, rire et dédire, pour exprimer ce que le coeur ne peut que chuchoter… et ce que vos oreilles ne peuvent capter… donc dire autrement et écouter à partir d’ailleurs… cause toujours mon coquin…
pour la prochaine semaine donc des koans : dis moi qui tu es… question ouverte sur le monde, dans lequel on peut se perdre, dans lequel on va se perdre, dans lequel il faut se perdre ! si on veut se retrouver…
paradoxe d’une retraite en silence avec de longues périodes de silence par soi-même et mais aussi et beaucoup d’échanges remplis de mots, des tonnes de mots, qui amènent éventuellement au-delà des mots… dits, sentis et ressentis…
car c’est ce qu’est le satori… un bordel de mots, une overdose de bla bla pour nous faire sauter – ou glisser – hors du mental, rentrer dedans si totalement que l’on ne peut qu’en sortir encore plus totalement, pour s’en sortir une fois pour toute…
un temps pour soi, seul au monde, oh monde ! sans blonde… ni chum, ni douce, ni boss qui gronde… un temps en soi, un temps qui soit… quelques secondes, de par le monde, intérieur et rieur, monde des idées et des concepts…
alors sur ce, je vous le laisse, ce bon jour… bon pour toujours…
okahe, today is a good day to die ! donc vivons si totalement que même la vie en sera contente…
à tout de suite…