Archives pour la catégorie les chroniques 2.0

moment présent d’éternité

10440269_10152047997641296_607820332229243445_n2.0 virgule 100 /// 6/6/14

traduction : l’égo est impatient parce qu’il sait que son temps est limité… l’âme est patiente car elle sait qu’elle est éternelle

quel beau critère pour reconnaître à partir d’où l’on peut vivre, d’où l’on doit vivre, d’où l’on veut vivre…

stressé(e) ? l’égo ! relax ? l’âme !

grosso modo anyway… mais ça me semble tout à fait juste…

je n’ai rien contre l’égo car ça en prend un pour survivre en ce bas monde… ça prend un bolide pour traverser la vie qui nous traverse… on a besoin d’un corps pour incarner cette vie et avec le corps vient une identification, des besoins, des sens et des conséquences…

d’ailleurs, Osho nous disait souvent de ne pas tenter de ratatiner notre égo, ni de le garder petit… au contraire, il le comparait à une pomme qui, si elle veut s’offrir à Dieu, ne peut le faire que lorsqu’elle complètement mûre, rouge, grosse et gorgée de jus… elle tombe alors de l’arbre et se rend d’elle-même, complète, ouverte, offerte…

same same pour l’égo… faut y aller jusqu’au bout… et le vivre totalement, être complètement soi-même, exploiter tous ses talents, être généreux, s’exprimer, donner, risquer… squeezer tout le jus, profiter de son corps totalement et vivre chaque moment comme si c’était le dernier…

si on peut aller au bout de son égo, de son moi, de la part de vie que l’on porte en soi, on finit éventuellement par toucher à l’âme, par y goûter… et par cette voie, il devient possible de goûter à la grandiosité de la vie, de frôler l’infini, de soutenir l’insoutenable fragilité de l’être…

personnellement, je ne crois pas qu’on doive avoir peur de l’égo… qu’un jeu, qu’une façade, qu’un gros front, un gros show de boucane… mais on ne peut le compréhender qu’en le vivant totalement… et pour ça, aucun livre d’instructions, aucun mode d’emploi… faut se mouiller, faut se brûler, faut le vivre… extra large et all dressed cette grande pizza…

et éventuellement, avec de la conscience, avec de la sincérité, avec de la franchise, et une bonne dose de centration et de recueillement, on finit par y arriver… inévitablement…

pour certains ça se fait pendant cette vie de corps, avant la mort de l’enveloppe terrestre… pour d’autres, ça se fait lors du grand passage… ou pas… car parait qu’on se réincarne tant qu’on a pas compris tout ce qu’il y a à comprendre, tant qu’on a pas saisi toutes les nuances et les subtilités de la vie, tant qu’on a pas catché tout ce qu’il y a à catcher… capiche ?

on doit faire plusieurs tours de piste, en fait autant que requis… et l’âme sait cela, l’âme apprécie le spectacle… suffit de se rappeler que l’on est une âme incarnée et non un corps avec une âme dedans… nous sommes l’âme, nous sommes fait(e)s de la même matière que celle dont est fait l’univers…

alors vivre densément, intensément, consciemment… du plus que l’on peut en fait… car on ne peut voir plus clair que ce que nos yeux peuvent percer…

alors prendre le temps, regarder, reconnaître, ressentir, faire confiance, demander de l’aide à ce qui nous a envoyé ici en mission quand ça brasse, et se rendre, à l’évidence… nous ne sommes qu’une infime partie de ce grand tout qui retournera à la maison au bon moment… inévitablement…

alors patience et persévérance mes frères et soeurs, patience et persévérance…

amen… à maintenant, à tout de suite…

amour vrai

10375997_10152446859961030_6515943877654404763_n2.0 virgule 99 /// 5/6/14

traduction : aimer quelqu’un(e) c’est voir sa magie et lui rappeler quand il ou elle l’oublie

et vice et versa… aimer c’est aussi accepter de se laisser aimer… et accepter de se le faire rappeler quand on oublie sa propre magie…

cet amour ordinaire, celui qui se vit au quotidien, celui qui prend place dans la réalité terre à terre des corps, cet amour tout ce qui il y a plus d’extraordinaire dans son ordinarité… extra ordinaire cet amour… extraordinaire…

cet amour divin, céleste et magique et, en même temps, tout ce qu’il y a de plus humain, tout ce qu’il y a de plus terrestre… amour incarné…

un amour courageux qui peut dire, même s’il a parfois et toujours un peu peur de dire le dur à dire, car dire le dur à dire demande courage et fermeté… et confiance que cet amour survivra le dur dit

et au nom de l’amour, dans l’amour, vivre tel que l’on est, et aimer du mieux qu’on peut, faire du mieux que l’on peut au nom de cet amour… car on en sait peu sur l’amour… faire du mieux qu’on peut tant qu’on ne connait pas mieux et quand on sait mieux, alors faire mieux… faire mieux au nom de l’amour…

1521681_10151866402183581_1697233341_n

aimer à partir du plus sincère endroit en soi, aimer à partir du plus vrai, à partir de ce centre mou au coeur du dur en soi…

cet amour requiert parfois en effet de dire les choses, vos savez ces choses-là, celles pas toujours faciles à dire… celles que l’on préférerait garder pour soi… ces choses qu’on voudrait parfois garder en son coeur mais ces choses tuent alors l’amour, ces choses pèsent sur le coeur… ces choses qui bloquent la porte de l’amour…

cet amour vrai exige d’exprimer quand on ne sent pas respecté(e), quand on est froissé(e) et blessé(e) par les mots ou les actions de nos amis qu’on aime d’amour et d’amitié… et être prêt(e) aussi à entendre quand on fait de même à nos ami(e)s et amour(e)s… aimer implique le coeur et les mains mais aussi la bouche et les oreilles…

aimer implique de risquer cet amour et cette amitié… car si on ne parle pas à partir de son coeur, il se ferme et se met à compter ce coeur, il se met à se souvenir en silence de ce qu’il n’a pas dit, ce qu’il aurait dû dire… car cette incapacité de tout dire ce qui est essentiel à dire finit par tuer la source même de l’amour… les mots non-dits étouffent l’amour au coeur même de soi…

l’amour est donc une grande aventure, un grand risque qui implique d’ouvrir son coeur et de se dire, celui d’oser être soi-même, dans toute sa beauté et dans ses zones d’ombre, qui, inévitablement se révèleront à la lumière de l’amour… car on ne voit que nos ombres au soleil…

l’amour implique aussi de s’excuser quand on a blessé l’autre…

1471230_10152053530685798_1881043932_nvivre l’amour demande d’avouer ses torts, de faire les premiers pas, reconnaître nos indélicatesses et nos maladroitesses… car celles-ci, comme nos ombres, se manifesteront inévitablement en amour… l’amour révèle tout, le très beau et le moins… les hauts et les bas…

et quand on ouvre son coeur, c’est là qu’il peut être blessé… et vice et versa… quand quelqu’un nous ouvre son coeur, il ou elle le rend vulnérable, il et elle se rend vulnérable, ouvert à nous et disponible…

vient donc alors aussi une grande responsabilité, l’immense responsabilité de prendre soin de soi, soin de l’autre, soin du monde…

car l’amour véritable et sincère est contagieux, l’amour vrai finit toujours par gagner, par triompher, par dominer… la lumière de l’amour emporte toujours avec elle les zones d’ombre… suffit d’être patient(e) et courageux…

après trois fois qu’on t’appelle cheval, va t’acheter une selle

thomaskeller2.0 virgule 98 /// 4/6/14

traduction : sois davantage intéressé(e) par ta propre réaction que par ce ou qui l’a déclenchée

quand quelque chose en provenance de l’extérieur nous dérange, nous confronte et nous bouscule, on a généralement tendance à tirer sur le messager… ou à l’ignorer… ou à nier…

réaction tout à fait naturelle et normale… mais que l’on doit dépasser à mon avis, car elle nous empêche de voir la vraie affaire qui est dérangée, peu importe par qui ou par quoi… et ultimement transformer la réaction en réponse éclairée…

car souvent, réactivement, on change de poste aussitôt que l’histoire nous embête… on débarque dès que la ride brasse trop…

évidemment, si on se retrouve dans une situation inconfortable, il est tout à fait sensé de ne pas seulement regarder son inconfort et de tenter de modifier la situation… mais si la situation se répète de nouveau par la suite, il faut se poser des questions… et si l’histoire se répète encore, il ne suffit plus de toujours changer de place, il faut regarder ce que l’on fait qui crée la situation… et la leçon à en tirer…

la plupart du temps dans la vie, les événements qui nous dérangent nous proviennent de l’extérieur… c’est en effet en général en dehors de soi que les éléments perturbateurs nous proviennent… par les autres, par divers événements, par des situations que l’on juge inacceptables et qui nous font réagir…

toujours questionnant cette capacité d’accepter ou de changer… dans ce cas, ce classique des AA qui est toujours de mise :

Unknown

l’idée maîtresse dans ce dicton consiste toutefois justement à connaître la différence entre ce que l’on peut changer et accepter l’inévitable… et ici, la marge est considérable…

car s’il est tout à fait normal et humain de désirer ce qui est le mieux pour soi, le plus confortable, le plus facile, la vie nous apporte par moments des contrariétés… la vie ne répond pas toujours à nos commandes…

et lorsque les contrariétés sont récurrentes et reviennent sous une forme semblable d’une fois à l’autre, il faut aussi arrêter, faire face et regarder… à l’extérieur, mais surtout en soi… car il semble que l’on attire à nous ce que l’on a besoin de voir, et de changer… et les contrariétés jouent ce rôle… et si elles se répètent, on doit écouter, regarder et connaître la différence entre changer et accepter…

tel que l’indique le titre de cette chronique, un dicton affirme que si on nous qualifie de cheval une fois, il faut prendre note, même si on ne sait pas pourquoi on nous accole ce titre… si on nous appelle cheval une deuxième fois ? ah ah ! il faut être alerte et se poser des questions… cheval une troisième fois ? faut aller s’acheter une selle !

j’aime ce diction qui provient de mon ami Veeresh… en gros, selon ce que j’en comprends, ça veut dire que si on reçoit le même feedback à plusieurs reprises, on ne peut se contenter de simplement blâmer les autres qui transmettent l’information, il faut plutôt se remettre en question et reconnaître qu’il y a de la graine de cheval en nous… que le comportement qu’on nous rapporte nous appartient et assumer que ça nous appartient… et utiliser l’information pour changer ou ajuster… ou changer de place…

car si on tient aux gens qui ont le courage de nous transmettre l’information qui les dérange, on change son comportement, ou, si le comportement reproché est important dans notre système de valeurs, on change d’environnement…

et entre les deux, il est possible de discuter et de mettre de l’eau dans notre vin, de trouver un terrain d’entente… au moins en discuter ouvertement et de façon transparente…

nos relations sont souvent le miroir de nos comportements personnels… parfois des comportements à renforcer, à répéter, parfois à changer, à modifier, à ajuster…

car pour vivre ensemble, il faut prioritairement pouvoir rester soi-même, mais en même temps, il faut pouvoir entendre et utiliser ce qui nous provient de l’extérieur comme information pour apprendre à mieux se connaître…

si je me retrouve à répétition dans des situations similaires, je dois regarder ce que je fais dans la répétition de ce cercle vicieux… ce que je répète de fois en fois pour que la vie me montre ce reflet qui perdure et revient…

je sais je sais, plus facile de changer de poste… mais après un certain nombre de fois qu’une situation se présente à nous, on devrait allumer et réaliser qu’il est plus facile de changer son comportement que de changer le monde entier…

ces temps-ci, la vie m’amène différentes situations qui me demandent de regarder ce que je fais qui attire certaines situations… encore une fois alors, regarder, sentir et voir ce qui demande transformation…

look look look…

_______

Be patient toward all that is unsolved in your heart and try to love the questions themselves, like locked rooms and like books that are now written in a very foreign tongue. Do not now seek the answers, which cannot be given you because you would not be able to live them. And the point is, to live everything. Live the questions now. Perhaps you will then gradually, without noticing it, live along some distant day into the answer.  ~ Rainer Maria Rilke

coeurs ouverts et miroirs de soi

942514_10151376194076851_825259645_n2.0 virgule 97 /// 3/6/14

traduction : le bien le plus précieux que vous pouvez posséder est un coeur ouvert… l’arme la plus puissante que vous pouvez devenir est un instrument de paix… – Carlos Santana

ça rend philosophe la musique non ? une belle que celle-ci…

et qui s’applique très bien ces jours-ci pour moi… divers événements humains pas toujours flowing méritent attention, calme et neutralité de ma part… important alors pour moi de garder le coeur ouvert, de ne pas juger à court terme – ni à long terme non plus – et de rester concentré sur l’ici, le now, comme ils disent chez nos voisins d’en-bas et chez le sujets de la reine…

que d’apprentissages à faire par le biais des échanges humains, souvent sources de différences d’opinion et d’incompréhension… et possibilités de croissance et de connaissance de soi… les autres ne sont pas l’enfer, ils et elles sont surtout une occasion de mieux se connaître soi-même…

j’imagine que lors de conflits, l’idée est de rester près de ses convictions, de ses intuitions et en même temps essayer de voir le point de vue de l’autre, de comprendre la vie à l’extérieur de soi… pas toujours facile ni simple vous le savez comme moi…

car les autres viennent souvent nous éclairer sur des zones moins claires en nous-même… qu’il serait plus confortable de ne pas voir mais life is life... et que l’on aime ça ou pas, en général, on finit par voir ce qui doit être vu…

en ce moment, quelques différences d’opinion et de vision sur certaines situations en relation avec quelques ami(e)s et connaissances surviennent dans ma vie… surtout des différends entre certain(e)s de mes ami(e)s… et plus intimes sont les amis, plus la situation est confrontante… le risque est plus grand… je dis risque parce que parfois, certaines amitiés sont en péril et risquent de mener au cul-de-sac…

toujours confrontant de vivre ces différends, ces divergences d’opinion… vient avec des émotions, des sentiments dérangeants… et toujours une réaction automatique à blâmer les autres quand ultimement, on doit changer soi-même de position… la vie nous confronte via les autres… on peut essayer de tasser tous ceux et celles qui nous dérangent mais éventuellement, d’autres réapparaitront… et que l’on aime ça ou pas, en général, on finit par voir ce qui doit être vu… alors autant regarder tout de suite…

mais lors de conflits, on ne peut que partir de sa vérité car comme l’affirme Bryant Mcgill ici

10321669_10152479422952743_7993737148897116059_o

tout ce que l’on dit aux autres est surtout pour notre propre clarté, et non la leur, on se présente soi, à soi, pour soi… donc l’enfer pas les autres, que soi… s’il enfer il y a du moins…

mais aussi un peu pour les autres quand même non qu’on ose exprime ? quand on prend le risque de la vérité, c’est aussi pour faire un pont vers les autres… garder le coeur ouvert et tendre la main, ou les deux…

car pas totalement futile et inutile de viser la clarification du malentendu, de rapprocher les perceptions différentes d’une même situation, permettre le nettoyage et la guérison d’émotions personnelles dans le chemin… surtout quand on tient aux ami(e)s en question…

alors saisir le point de vue extérieur à partir de qui l’on est, qui n’est rien d’autre que qui l’on a été jusqu’à miantenant, et qui demande qu’à changer, qu’à évoluer, qu’à se raffiner… qu’à se rendre à dieu le plus clean possible, le plus fluide et vaporeux…

les autres sont définitivement un laboratoire conçu pour que l’on se connaisse soi-même…

merci à vous…

home au coeur

1012139_623163724422911_8304176731668303913_n2.0 virgule 96 /// 2/6/14

traduction : tu ne seras plus jamais tout à fait à la maison dorénavant parce qu’une partie de ton coeur sera toujours ailleurs… c’est le prix à payer pour la richesse d’aimer et de connaître des gens en plus d’un endroit…

une fois de temps en temps, sur ce blogue, je poste des citations avec lesquelles je ne suis pas d’accord, des citations qui ne sonnent pas juste à mon oreille… des mots qui me forcent à clarifier ma pensée, mes croyances, mes intentions… des mots qui me demandent d’être plus précis, plus clair…

et cette citation-ci, ci-haut, en est une…

car ne pas se sentir à la maison parce qu’on aime et connaît des gens partout dans le monde ? come on ! get real réal ! wake up chuck ! allume aline… voit clair claire…

au contraire, le fait d’aimer et de connaître du monde partout sur la terre nous permet de se sentir aimé(e) et connecté(e) partout sur la boule, en lien justement avec le monde entier… et non pas away from home… plus à la maison…

aimer nous ouvre les portes du coeur, les portes du monde… aimer nous donne des ailes, pour qu’on puisse, tel un ptit oiseau, voler de coeur en coeur, voyager dans le coeur du monde, et de nos ami(e)s, partout partout… que ça soit en chair et en os, ou en pensées…en rêves ou en songes…

aimer des gens partout nous permet de vivre partout, nous démultiplie, nous incarne à la grandeur du monde, nous fait rouler notre bosse de par le monde, nous fait déménager… aimer du monde partout agrandit nos horizons, nous sort d’ici seulement, ça nous ouvre les portes du monde…

car notre coeur, on le traîne partout avec nous, notre home est dans notre poitrine… jusqu’à ce que poitrine nous lâche, ou vice et versa…

même si je ne suis pas en accord avec cette citation, je l’utilise pour broder des mots autour car ces temps-ci, j’ai quelques ami(e)s commun(e)s, et que j’aime, qui sont en conflit, distants, en froid les uns avec les autres… et mon coeur est divisé en rapport avec ces écarts d’amitié, un peu mêlé mon ptit coeur, pas tout à fait à l’aise…

car lors de certains événements dans lesquels certains de ces ami(e) choisissent de ne pas aller parce que les autres y sont, c’est comme si je devais choisir un clan au détriment d’un autre, un ami plutôt qu’un autre parce que ceux-ci ne peuvent se voir… je me retrouve souvent au centre de telles situations… je regarde ce que je crée là-dedans… car c’est ma vie alors j’y ai fort certainement quelque chose à voir et à y apprendre…

quand deux ami(e)s commun(e)s, qui étaient ami(e)s l’un(e) avec l’autre auparavant ne sont plus ami(e)s actuellement, temporairement ou définitivement, avec qui suis-je toujours ami ? avec l’un(e) et l’autre mais difficile d’être avec les deux en même temps… car eux ne veulent pas se voir… actuellement, temporairement ou définitivement…

alors quoi faire ?

10273498_10152525070958694_3755794738716944486_nen effet, préserver la lumière au coeur car cela nous permettra de trouver le chemin de la maison… la vraie, la seule…

et rester intègre, prôner la transparence, la réunification, le dialogue… exprimer sa vérité, garder le coeur ouvert, être prêt à entendre, à dire, à nommer… et ne pas pousser, ni imposer, ni forcer… inviter, être sincère et rester neutre, le coeur grand, ouvert, grand ouvert, les mains aussi, et viser la vérité… surtout quand la vérité est difficile à dire, qu’elle rend inconfortable et impopulaire…

davidIcke

dire la vérité, sa vérité, et espérer que le temps qui passe saura faire entendre raison au coeur de tous et toutes, qu’il fera fondre tension et contraction, même si le temps ne passe pas vraiment dit-on, que nous qui passons… alors passons par-dessus nos différences, tendons la main, ou encore mieux les deux, et allons vers la clarification, l’union, la réunion et la réunification…

10151856_770847099606550_5013746702117868427_n

traduction : en un clin d’oeil, tout peut changer… alors pardonnez souvent et aimez avec tout votre coeur… vous ne savez jamais quand vous aurez cette chance de nouveau

doubi or note… doobidou…

1507929_10151853054286856_558952161_n2.0 virgule 95 /// 1/6/14

ah ces jeux de mots… fumé de la musique, mourir d’un concert… blasté, flyé, pêté… tordre les mots, comme on twiste les chansons… changer le sens des mots comme on change ses shorts… jouer avec les sens pour toucher les gens, pour changer les sens… sens unique et voies multiples… autoroute vers l’au-delà… du réel…

après avoir publié un recueil de chroniques, qu’il me reste à mettre en marché et à distribuer, ce qui s’en vient, envie de jouer… or notes….

envie de jouer et d’enregistrer de la musique le chroniqueur… concert public au village mardi prochain, un autre le 23 juin pour le lancement, de multiples cérémonies qui s’en viennent, et de nombreux musiciens et chanteurs/ses qui gravitent de plus en plus dans ma vie… la musique m’envoute… elle me joue… des tours, or notes…

merci la vie car de plus en plus d’art dans ma vie, de plus en plus d‘artisitité, d’expressivité, un grandissant besoin de dire, de chanter, de colorer… besoin d’exposer, mots, musique et notes et de me cacher derrière… un peu contradictoire quand même, s’exposer pour mieux s’effacer…

la vie s’enchante de plus en plus, elle se dit, et se dédit, elle se colore, elle nous en met plein les oreilles et de toutes les couleurs… de plus en plus artistique cette virtuelle réalité… et de plus en plus porté vers l’art le chroniqueur… toujours un petit frisson d’exprimer ceci…

ClaudiaChristianviaDeepam Wadds

traduction: je suis un artiste, c’est-à-dire que je vis dans un monde de fantaisie et de perversité fait d’attentes irréalistes… merci d’être compréhensif…

oui oui oui… avec l’âge se développe le besoin de vivre dans un autre monde… un monde plus fou, plus loin, plus léger… plus aérien, plus plein de rien, vide de tout, plein de fou… pour le partager avec vous, le monde… un monde à faire, à créer, à changer… un monde à embellir, humblement mais totalement… un monde à faire… beau… plus beau…

vivre un pied ici, l’autre ailleurs… les pieds ici, la tête ailleurs…

avec le temps qui passe, la vie se dématérialise…

avec le temps qui passe, la vie terrestre devient plus illusoire, plus abstraite, plus pleine de possible, de peut-être, de pourquoi pas… why not coconut ?

avec le temps qui passe, mais qui ne passe pas vraiment, s’ouvre une dimension fantaisiste si on la laisse s’ouvrir, si on la laisse ouvrir…

si on se permet d’explorer cet autre monde, la créativité est là, ici, offerte, ouverte et disponible…

je vous souhaite d’y entrer et de vous y perdre car en vous y perdant, vous pourriez bien de vous y retrouver…

spiritsccience

traduction : quelqu’un m’a dit que je vivais dans l’illusion… je suis presque tombé de mon unicorne…

sésame bâtard

10300970_10154178850985015_4506809206498267498_n2.0 virgule 94 /// 31/5/14

coudonc, c’est quoi ce *&?%$#@&? mot de passe ?

ah oui : 8jh6rdlo1%gdmu87hga0…
bon ! je m’en suis rappelé… enfin… pas facile de tout gérer ça hein ?

samedi matin, fait soleil, fait chaud, fait beau, envie de dire des niaiseries, ou surtout de les écrire… alors pourquoi les garder juste pour moi ? ça fait longtemps que je n’ai pas rien dit publiquement, longtemps que je n’ai pas dit rien, rien qui faille, rien qui vaille, rien qu’il ne faille pas dire… alors vite, l’écrire sur tous les toits…

chronique findesemainière – ou findesemainiesque ? weekendière ? – avec quelques images fofolles, quelques jokes pas drôles… quelques mots pas rapport, mots lousses, pas attachés les uns aux autres…

probablement inspiré par sa fille le chroniqueur, sa plus jeune qui organise un tournoi d’impro résidentiel ce week-end avec plus de 80 personnes… j’y étais hier, super soirée créative, folle justement… du bien beau monde… qui ne se prend pas, ni au sérieux ni pour personne… soirée de folie spontanée, improvisée, dans le cadre de laquelle tout peut être dit, joué, mimé, faké… faque… ça déteint sur le chroniqueur… incontournablement… tout déteint sur nous…

chroniqueur éponge, chroniqueur pongiste comme les joueurs et joueuses d’impro, tic tac tic tac… partie, répartie… ligne tendue, ligne mordue… aller retour… la vie est un grand aller retour finalement… on nous lance la balle, on la relance du mieux que l’on peut… pas nécessairement dans le but de scorer, surtout pas dans ses propres buts…

chronique pas rapport avec des images guerlounes, images nonounes, images doudounes…

1395941_10153360562550343_539728836_n

images qui font sourire, et pendant que vous souriez, juste là, la vie vous rentre dedans, sans qu’on vous vous y attendiez, elle vous prend par derrière sans que vous ne l’ayez sentie…

1396063_435039806600323_1649217838_n

ne devant, ni le derrière… wouf wouf…

rien senti et la vie nous prend sur ses ailes, sur son dos et nous porte… on n’a qu’à se laisser faire, qu’à se laisser porter… comme une puce sur le dos d’un chien… sous des airs de rien, l’humour porte tout, supporte tout… tant qu’on peut en rire… de soi, tout seul, tout court… rire longtemps, rire souvent…

alors un ptit coup pour la luck, pour la folie, pour l’inutile… un ptit coup dans l’dash de la vie… pour l’illogisme, et bonjour la police…

Allokang

sioux tout partout… filez doux…

tout de rien

1921169_10152465864362743_9159800410807390549_o2.0 virgule 93 /// 30/5/14

traduction :  sans aucun effort, tu seras rempli(e) de tout ce que à quoi tu peux t’ouvrir

tout ou rien, tout et rien, rien du tout, rien et plein, rin tin tin, plein du touttiguidou… 

la vie est pleine de rien…

1524829_566738903404642_1924830092_ntout y est… tout ce que l’on a besoin nous vient, vient à nous au bon moment… nous baignons dedans tout le temps… tout et rien… la vie est une grande mer…

la vie ? un grand trop plein, gros tremplin, le grand tout, le grand bain de la vie… l’ultime serait-il de ne rien posséder et se laisser posséder par tout ? de se faire prendre par la vie partout ? d’appartenir au tout ?

ou de se laisser posséder par la vie entière ? se laisser être un instrument de dieu ? qu’un outil cosmique, un gentil comique…

dans la vie tout nous est donné, ou plutôt tout nous est prêté car il nous sera repris au moment de notre passage, au moment de notre retour back home… d’ici là, reste à apprécier ce que le/la créateur/trice nous donne quand il/elle nous le donne et surtout à apprécier quand il/elle nous le reprend… car tout, incluant le souffle, nous est prêté…

à bas l’idée de posséder quoi que ce soit… car toute notre vie durant, tout au long du long, de la vie – et de la mort aussi ? – on acquiert des choses pour éventuellement apprendre à les laisser aller… choses et gens, on doit ouvrir les mains et laisser aller…

on s’attache aux gens ? comme avec les choses, on doit les apprécier quand ils/elles y sont, et quand ça passe, inévitablement, les laisser aller avec grâce et liberté… qu’ils ou elles partent ou restent plus ou moins longtemps, car éventuellement, la vie nous séparera de tout, de tous et de toutes… même de nous…

epanewsque ce soit des choses, des situations, des états intérieurs, ou des gens, après tout, peut-être que le secret consiste simplement à apprécier ce qui passe quand ça passe, à ne rien regretter quand c’est passé, et simplement apprécier le nouveau… l’actuel, le frais, le vrai…

vivre l’intensité du moment quand ça se passe avec quelqu’un et prioriser la liberté, la croissance, l’indépendance, l’amour… et qui vivra verra… ce qui sera sera… libertad y alegria…

10342914_10152141080088595_6585475981672889568_n

la vie est trop fragile et trop volatile pour tenter de l’enfermer dans ses mains, pour tenter de contrôler quoi que ce soit… alors la vie est facile, la vie est docile et indomptable… la vie est sauvage… insaisissable, implacable et inclassable…

10313603_10152243343629425_928588209616105567_n

traduction : le détachement ne consiste pas à ne rien posséder mais plutôt à ce que que rien ne te possède…  – Ali ibn abi Talib

dieux et nous

10301437_10152469307437859_1713981912230077580_n2.0 virgule 92 /// 28/5/14

traduction : il y a plus de 200 pays dans le monde de nos jours… les gens pensent-ils vraiment qu’un Dieu ait le temps de choisir ses préférés ? mais pourquoi ferait-il cela ? et pourquoi Dieu aurai-t-il un pays préféré ? et pourquoi les États-Unis parmi  ceux-ci ? parce que vous êtes les plus riches ? parce qu’il aime notre hymne national ? peut-être parce qu’il a entendu dire que nous avons 18 sortes de Rice-A-Roni en plus du classique ? ceci est de la folie… et nous ne sommes pas seuls à penser ainsi… les cimetières partout sur la planète sont emplis de soldats morts et ainsi conditionnés convaincus que Dieu était de leur côté… les États-Unis prient Dieu pour les aider à détruire leurs ennemis, et nos ennemis font de même… quelqu’un quelque part va être déçu… certains parmi nous sont en train de perdre leur temps… serait-ce le cas pour tout le monde ? – Georges Carling

ah ce cher Georges ! eh qu’il posait les bonnes questions ! connaissez-vous Georges Carlin ? si ce n’est pas le cas, allez le voir sur youtube… tellement sharp, juste, tranchant… cinglant, lucide, baveux…

et en effet, un même Dieu bienveillant, juste et bon, qui aurait des préférés ? un seul chouchou parmi tous ceux-ci ?

resonance.iswo les moteurs ! wo my God ! give us a break… 

comme les ptits gars dans notre jeunesse au moment de former nos équipes de hockey, on choisit tous Dieu en tant que premier joueur dans notre équipe… on le veut tous de notre bord… le bon… et pourtant… existe-t-il seulement ce bon Dieu ? et si oui, ne serait-ce pas plutôt une elle qu’un il ?

car en réalité, une seule terre, une même mère, une seule et grande mer humaine… à qui on doit respect, écoute et obéissance…

10303762_10152115905766299_8628878981501784255_nune seule et même terre et tous des frères et soeurs…

et pourtant, que de chicane dans la cabane… que de combats, que de chicane dans les cabanes, que de bisbille dans la famille, que de peine dans la grande chaine humaine… et pas besoin de chercher les conflits entre pays… dans plusieurs pays, au sein du même pays, tant de conflits interaciaux…

et même en chacun(e) de nous, bien souvent c’est la guerre… conflits intrapersonnels… bataille entre les morceaux du casse-tête… on peut bien avoir mauvaise mine personnelle parfois… on se fait sauter soi-même…

quand chacune et chacune de nous réunira ses propres morceaux, quand on s’acceptera, quand on se considérera comme faisant partie de la même grande et belle gang, quand on se réunira au sein de la grande famille humaine, il y aura de l’espoir…

espoir de travailler ensemble, de prendre soin les un(e)s des autres, de troquer les fusils pour des râteaux et des bâtons de parole, de travailler dans le même sens… quand on se prendra la main pour s’aider que plutôt que pour se grafigner et s’arracher les yeux… et les bras, et la tête, alouette la planète…

quand nos divers Dieux seront frères et soeurs eux aussi plutôt qu’opposant(e)s et belligérant(e)s., bénissants insensément des armées opposées… je mets des «e» aux qualificatifs ci-haut mais les Dieux guerriers sont surtout mâles et machos… les Dieux sont en général davantage guerriers que guerrières quand la bataille est divine, même si Shakti ne donne pas sa place dan la grande chicane, dans la parade, dans cette grande balade humaine… malade la bande de malades…

mais quand même, on continue, on sème l’amour, on plante nos graines d’espoir, on prie pour le bien du plus grand nombre…

mon Dieu, nos Dieux, faites en sorte que nous comprenions, que nous entendions, que nous saisissions…

capitche ?

Ubuntu

Episcopal Relief & Development.2.0 virgule 91 /// 27/5/14

traduction: un(e) anthropologue proposa un jeu à des enfants d’une tribu africaine… il (ou elle) déposa un panier de fruits près d’un arbre et dit aux enfants que le premier qui arriverait à l’arbre gagnerait tous les fruits… quand il (ou elle) leur dit de courir, ils se prirent tous la main et coururent ensemble, s’assirent et dégustèrent les fruits ensemble… lorsque questionnés quant à savoir pourquoi ils avaient couru ainsi en groupe plutôt que de tenter de s’approprier les fruits individuellement, ils dirent : Ubuntu, comment l’un de nous peut-il être heureux si tous les autres sont tristes ? Ubuntu est une philosophie issue des tribus africaines qui se résumer ainsi: je suis parce que nous sommes…

quand chacun/e de nous, chaque je, réapprendra à se voir comme le tout, dans le tout, comme partie du tout, et à voir le tout comme soi-même, le monde ira beaucoup mieux… le monde tournera plus rond… ainsi fon fon fon…

la loi de l’attraction et toutes les prières et commandes personnelles passées au bon dieu, au ptit Jésus et autres déités divines ne sont pas forcément à proscrire car tout à fait naturel de vouloir le mieux qui soit pour soi et ses proches… mais ces demandes sont trop limitées, elles ne voient pas assez grand… elles ratissent trop étroit… pas assez de proches dans les proches… tout dans les mains, tout dans les proches…

il me semble que les prières et demandes personnelles, pour être complètes, doivent aussi inclure une composante qui concerne le bien du plus grand nombre… car non, définitivement, rien de mal à vouloir ce qui est mieux pour soi, le problème est que l’on considère le soi comme séparé du tout, séparé des autres… pas me, we !

spiritualecologydonc pas seulement un petit moi séparé de la création et du créateur/trice mais surtout une simple partie du grand moi qui englobe, inclut et se fond dans le tout… pas une simple small pepperoni fromage, qu’une pointe d’une extra large all dressed, d’une grosse planète terre toute garnie all you can feel… un grand buffet chinois auquel se nourrit le monde entier…

car comment être satisfait et vivre en toute complétude et plénitude – en toute complénitude – quand une bonne part de la planète ne mange pas à sa faim, quand les intérêts de quelques-uns ne respectent pas le bien du plus grand nombre, quand les ressources naturelles sont exploitées sans regarder en avant ni sans penser à la terre… nonsense insensé sans dessein…

quand on se considérera de nouveau comme une grande famille, comme la même et seule tribu humaine, comme la même gang, la terre tournera plus rond, nous ne tournerons plus en rond, la boule sera davantage foule humaine, plus foule cool…

quand on pourra penser à ce qui est le plus utile pour le bénéfice du plus grand nombre et non plus seulement à soi, quand on tendera davantage à minimiser les impacts négatifs pour l’ensemble, quand on pensera davantage aux générations suivantes qu’à notre seule petite poche, le grand coeur humain composées de 7 milliards de petits coeurs individuels sera davantage en paix et battra la mesure au même diapason, celui de la nature, celui de la bonté, divine et humaine… divine humanité… divine unité…

car à force de ne plus se considérer comme une partie de ce grand tout, mais que comme petit moi séparé, arraché, détaché, aliéné, on finit par devenir aveugle face à l’avenir, mou devant l’injustice et moi plutôt que nous… mais être seulement je plutôt que nous ne comble pas notre élan fondamental, ne nous satisfait pas ultimement, ne répond pas à notre besoin viscéral d’appartenance… appartenir et non se tenir à part…

moi moi moi… je je je, selfie selfie selfie… égo.com…

l’ère de l’individualisme qui a fini par nous faire croire que l’on vit seul, autosuffisant et déconnecté du grand tout semble tirer à sa fin… on commence à reconnaître, à retrouver de nouveau ce grand besoin d’appartenance que nous partageons tous et toutes… tous des fils et filles de la terre, fils et filles de dieu… tous et toutes enfants du même village global…

peut-être que ça prend cet individualisme extrême pour nous permettre de toucher à cette aliénation et éventuellement retrouver ce sens d’appartenance, ce besoin d’appartenir, ce sentiment du grand lien au nous à retrouver…

car notre petit nombril, s’il est intéressant à regarder pour un bout de temps, finit par nous lasser… de plus, le nombril sert surtout à nous relier au reste du monde… à sentir le pouls en son sein… nous connectant premièrement à notre mère, il nous ramène  ultimement back au monde, il nous remet au monde… pour battre de nouveau à l’unisson avec le rythme unique du monde…

se prendre pour le nombril du monde… pour éventuellement retrouver la mère terre… et le reste de l’univers…

viaGustavShoutentraduction: qui peut reconnaître tous les êtres en soi et soi-même dans les autres perd toute peur… les Upanishads