Archives pour la catégorie Les chroniques du Padrininho

ni vérité, ni mensonge

♥♥♥ – 11/1/21
l’amour au temps du Corona… couvre-feu, le feu couve…

ni vérité, ni mensonge, que des interprétations différentes de situations diverses plus ou moins réelles selon les filtres de perception et d’interprétation de chacun(e)…

selon ce que j’en comprends, et je comprends de moins en moins, réalité et vérité n’existent pas en termes absolus…

ces deux concepts sont toujours relatifs… une chance qu’on a cette expression pour nous sortir des cul-de sacs intellectuels quand on est bouche-bée et bouché(e) de la bouche… tout est relatif

car la vérité de l’un(e) est souvent le mensonge de l’autre…

et vice et versa…

et ainsi soit-il…

alors pour ce qui est du célèbre en vérité en vérité je vous le dis de notre enfance, on repassera… surtout considérant les agissements de tant d’hommes de l’église catholique dans notre cas… hommes avec de touts petits h…

car on dirait bien que la vérité ne se dit pas, ni ne se partage… du moins, elle ne s’entend pas pareillement selon qui porte les oreilles qui entendent, ou les yeux qui sont censés la voir…

dès qu’on considère certains mots – ou l’agencement de certains mots – comme reflétant une certaine véritéou réalité – relative, ces mêmes mots seront considérés inévitablement interprétés différemment par autrui… différemment ou carrément inversement…

que la nature des choses…

et qui dit vérité dit automatiquement et simultanément mensonge… seule et même médaille à deux faces…

dualité des mots, dualités dans le monde incarné…

car on dirait bien que dès que nous naissons, nous devenons de la dualité incarnée… un instant, tout à fait à l’aise et confo dans maman, puis du coup, oups, pousse pousse, pousse et hop, bienvenue dans le monde, l’autre monde… et welcome dualité…

dorénavant, ce sera moi versus le monde… jusqu’au grand retour…

pour les besoins de la cause, reprenons les propos de Mme Arendt dont j’apprécie beaucoup les mots… mais auxquels je ne peux souscrire complètement…

quand tout le monde vous ment en permanence…

premièrement, pas certain que tout le monde nous ment en permanence…

je crois plutôt que chacun(e) présente sa version personnelle de la réalité, et la recrée ensuite, en la bonifiant… multiples versions de nos propres petites réalités… donc chacun(e) sa vérité… du moment du moins…

mais une chose pour sûr, la nature ne ment jamais…

le résultat n’est pas que vous croyez ces mensonges mais que plus personne ne croit plus rien…

pas si dommage que ça je trouve que l’on ne croit plus rien… car croire est si limité… et on a longtemps cru, les yeux fermés… l’Église, l’État et la plupart des personnes en autorité… donc utile et nécessaire de tout questionner et de tout remettre en question… pour qu’on cherche au moins…

un peuple qui ne peut plus rien croire ne peut plus se faire une opinion…

premièrement, la notion même de peuple semble désuète… on devrait plutôt dire les peuples… car le peuple n’est qu’on concept général qui n’existe pas… du moins, pas en tant que bloc monolithique et homogène…

en effet, plusieurs groupes de citoyen(ne)s qui forment quelque chose comme un peuple… régions, nations, pays, les humains dans un ensemble de plus en plus déchiré…

et d’autre part, je ne sais pas si le peuple ne croit vraiment plus rien

je crois plutôt que grâce aux algorythmes, on croit de plus en plus à ce que l’on veut bien croire, à ce qui nous rassure dans nos convictions, dans nos croyances, dans notre confort… ce que l’on a déjà consulté déterminera notre nouvelle réalité…

et à voir ce qui circule sur les réseaux sociaux, pas certain que les gens ne puissent plus se faire d’opinions…

en fait, nous sommes suropinionné(e)s… mais pas nécessairement mieux informé(e)s…

car comme pour ce qui est de l’information, nous sommes surchargé(e)s sinon noyé(e)s, bourré(e)s, de l’un comme de l’autre… un océan d’opinions dans une mer de surinformation…

et comme la mer, ça donne mal au coeur…

mieux qu’avant cette surinformation ?

en effet, poser la question c’est y répondre…

il est privé non seulement de sa capacité d’agir, mais aussi de sa capacité de penser et de juger…

autrement qu’à petite échelle, en effet nos actions sont relativement limitées ces temps-ci…

mais je crois justement que parce que nos actions sont limitées, tout ce qu’il nous reste à faire est de penser et de juger… et on ne s’en prive pas… tels que le démontrent les divers réseaux de télé dégoût

mais si on ne peut faire grand chose à grande échelle, l’idée serait peut-être de voir ce que l’on peut faire à plus petite échelle… à notre juste mesure…

et avec un tel peuple vous pouvez faire ce que vous voulez…

un tel peuple ? ou de tels peuples ?

car le peuple des rebelles voit l’autre partie du peuple comme des moutons, et ceux-ci les premiers comme des insouciant(e)s…

et vive alors la grande partie de ping-pong virtuel qui bat son plein notre casque actuellement…

non, pas UN peuple… de multiples sous-groupes de peuples

selon nos préférences…

quant à nous, soit moi, toi, nous et le reste du monde, il ne nous reste qu’à dénicher qui ILS sont… ceux qui veulent nous faire faire ce qu’on dit qu’ILS veulent…

et quant à ce que l’on nous demandera de faire, voyons voir…

pour certain(e)s, on vous nous encager en brîmant notre liberté…

pour d’autres, au contraire, on veut nous protéger, chacun(e) de nous, et les travailleurs de la santé et des services essentiels, de même que l’ensemble de notre réseau de santé qui vacille…

la vérité ?

la vôtre évidemment…

bêêê oui, bêêê non, bêêêby…

♥♥♥ – 9/1/21
l’amour au temps du Corona… wave 2… couvre-feu, le feu couve…

gang de moutons… on croise souvent cette affirmation ces jours-ci…

en général de la part de ceux et celles qui contestent boucoup boucoup envers ceux et celles qui contestent moins, ou peu, ou pas… ou pas assez à leur goût, ou pas comme eux/elles du moins…

comme si une grande partie de la population n’était qu’un bloc monolithique de dociles petites bêtes, soumis(es), endormi(e) et aveugle(e) qui n’ont tout simplement pas encore vu la lumière… saints bergers éclairez-nous…

selon eux et elles, parait que si certains petits moutons parmi nous allons peut-être nous réveiller bientôt à force de se faire conscientiser par les flashs de lumière émis par ces éveillé(e)s des réseaux, d’autres dorment trop dur et c’est pour ça qu’on devrait les laisser mourir… ouch !

pour ce qui est de l’empathie et de la compassion, ainsi que du respect envers nos aînés qui ont contribuer à bâtir ce monde de confort pour nous, on fera comme les chinois, on repassera… expression que seuls les vieux moutons saisiront…

moi qui me suis imaginé mouton noir toute ma vie en raison de mes choix qui n’entraient pas dans les cases traditionnelles, il semble que mon lainage a pâli… car l’autre jour, me suis fait traité de vieux crouton – or something like that – par un inconnu des ondes qui rectifiait mon point de vue, sachant mieux que moi ce que je voulais dire…

wow ! même si je suis resté quelque peu surpris, je ne sais pas si je devais prendre ça comme un honneur ou comme une insulte… j’ai choisi l’honneur, car le même prix… et à notre âge, on prend les honneurs là où on les trouve… bêêê oui…

depuis quelques temps, je m’intéresse aux propos de ceux et celles qui voient clair

pas pour les blaster, ni pour trouver des failles dans leur argumentaire (ce qui ne serait toutefois pas très difficile si on le voulait vraiment, mais une autre histoire que celle-ci), simplement pour tenter de comprendre… de distinguer l’émotion du propos… j’aimerais simplement mieux comprendre…

comprendre comment ces rebelles éveillé(e)s auto-proclamé(e)s peuvent percevoir et interpréter le monde si différemment des moutons plus blancs qu’eux… sans chercher à savoir qui a raison et qui a tort, car un va avec l’autre, juste pour tenter de comprendre et sentir d’où partent ces gens, comment ils/elles raisonnent, sur quelles bases ils et elles se fient si fidèlement… etc…

car oui des choses étranges qui se passent dans le monde… et pas toujours pour le bien du plus grand nombre…

hier en suivant brièvement le post de quelqu’un qui demandait ouvertement s’il y avait encore des gens qui croyaient à ÇA, j’ai constaté que les dark sheeps étaient actifs en timouton sur le clavier… les réponses sarcastiques rentraient à un rythme effréné et avec une vigueur surprenante qui ne relevait pas à première vue de l’amour et du respect mutuel envers les ptits frisé(e)s blanc(he)s

je voulais sincèrement demander de quoi on parlait quand on parlait de ÇA, car pas si clair pour moi voyez-vous, mais avec la vigueur de ces commentaires à l’encontre des moutons plus blancs du troupeau, je me suis gardé une ptite gêne, ne voulant pas me ramasser au centre d’un méchoui virtuel…

car le sens du ÇA était implicite et très clair parmi les amis(e)s de la personne qui posait la question, et la réponse encore plus claire… mais ouch, quelle conviction dans les propos… ça sentait le poil roussi de petit mouton rôti…

toujours surprenant que des gens soient aussi convaincu(e)s de certains faits sociétaux à la lumière de la validité et la fiabilité très relative de nos diverses sources d’information… toutes plus virtuelles les unes que les autres d’ailleurs… à partir de notre terminal respectif…

surpris le chroniqueur en tous cas… et un peu triste j’avoue – mais normal car un peu moumoune ce mouton chroniqueur – de voir flyer virtuellement autant de (réel) mépris et de haine bien sentie (haine ou peur ? autre question) envers la majeure partie du troupeau dans son ensemble… sans nuance, sans discernement… et en particulier envers les moutons les plus âgés du troupeau qu’on infantilise à coup de lourdes et grossières bêêêtises…

aille gang, y a du vrai monde à propos desquels vous parlez, qui ne vous lisent pas… alors toute cette colère est à vous, qu’à vous… comme ma surprise qu’à moi face à votre vive réponse d’hier, car vous ne me lirez pas non plus…

on aime toujours penser que ceux et celles qui ne pensent pas comme nous sont brainwashé(e)s, endormi(e)s, inconscient(e)s… mais, comme le demande ? suggère ? propose ? D. H. Laurence,

si tu ne réalises pas que tout le monde est programmé, alors tu l’es peut-être encore plus ?


car mouton noir, mouton blanc, mouton quand même… bêêêê oui…

c’est du moins ce que bêlent certains philosophes… même grand troupeau d’humains faisant du mieux possible avec les moyens du bar… ouvert en ce moment en terme d’interactions sociales… même grand troupeau mais diverses petites cliques selon nos couleurs… même si 2 grandes principales…

alors, esclave de notre propre image ? et de toutes ces idées empruntées que l’on entretient ? et des croyances grâce auxquelles on se définit ?

peut-être bêêê que oui, peut-être bêêê que non…

car qui sommes-nous pour tout savoir du monde dans son ensemble hein gang de ptits frisé(e)s lisses et moins lisses que nous sommes ? nous dignes descendant(e)s direct de St-Jean-Baptiste anyway

mais si on ne peut réaliser que tous les moutons qui font partie du grand troupeau sont tous programmés, peut-être sommes-nous ceux et celles qui le sont le plus ? tous des moutons de la même grande farce ?

car en effet, peut-être juste un rêve tout ce cirque ? pincez-nous quelqu’un….

peut-être qu’un jour, à notre mort, ou avant, quand on se réveillera enfin, qu’on soit mouton noir ou mouton blanc, ou mouton transgenre, on réalisera vraiment que tout ceci n’existe pas vraiment… pouf ! pêtée la baloune ! good morning !

et que finalement, les bergers à blanche barbe avaient raison quand ils disaient que tout ceci n’est qu’un rêve… que la vie est maya, illusoire…

alors qu’on rêve en blanc, en noir ou de toutes les couleurs, peut-être juste un rêve dans lequel on braie ?

peut-être bêêê que oui, peut-être bêêê que non ?

cons… frontations

♥♥♥ – 8/1/21
l’amour au temps du Corona… take 2… de l’autre bord de la 20…

traduction: confronter les gens qui nous «déclenchent» plutôt que d’observer notre propre colère s’apparente à blâmer la pluie parce qu’elle nous mouille plutôt que d’utiliser un parapluie

dès qu’on s’obstine et qu’on veut imposer notre point de vue et con vaincre l’autre, on est con… vaincu… con de penser vaincre par la force… con de fronter… con de penser vaincre… con de tester… con spuer… jusqu’à s’en trumper…

dès qu’on se pogne avec autrui, c’est l’autre qui a gagné…

et on dit que l’on certain(e) de perdre quand on tente de convaincre quelqu’un car en nous entrainant sur le terrain de l’argumentation, son terrain, là où il/elle est souvent un(e) expert(e), et expérimenté(e), il/elle gagnera la game des mots…

dès qu’on obstine avec quelqu’un(e), il/elle a déjà gagné…

en fait, dès qu’on essaie de convaincre quelqu’un, on a perdu car on a déjà mordu dans son jeu…

car au fond, pourquoi vouloir convaincre quelqu’un ? le faire changer d’idée ? en particulier s’il ou elle est déjà convaincu(e) du contraire ?

car comme on dit, seulement les fous et folles ne changent pas d’idée, alors bon chance

et on dirait que le monde est un peu fou ces temps-ci…

plus qu’avant ?

peut-être ben que oui, peut-être ben que non…

mais peut-être ben que oui… car nos jeux de têtes et nos obstinations se font maintenant sur la place publique… aux yeux de tous… sur la place du grand marché des idées…

dès qu’on réagit – action réaction – aux propos de l’autre plutôt que de répondre – ou encore mieux, ne pas répondre et simplement observer ce qui monte en soi – c’est toujours 1 à 0 pour l’autre, cet autre apparent qui se situe en dehors de soi… mais qui n’est souvent que soi en soi d’ailleurs car nous ne sommes pas seuls à l’intérieur de nous-même, toute une foule y vit… full idées… foule de croyances, d’idées pré-conçues, de conditionnements…

ces derniers jours, j’ai reçu quelques invectives suite à quelques récentes chroniques qui interpellaient mes ami(e)s qui doutent… qui doutent de tout, mais surtout des idées mainstream – comme si une telle distinction existait pour vrai, mainstream versus alternatifs – qui doutent de tout, mais très peu d’eux et d’elles mêmes et de leurs croyances…

drôle d’être la cible de telles attaques écrites – que légères, que légères – car je ne défends rien… je n’ai pas de positions ni d’opinions très rigides ni arrêtées à propos de rien… encore moins à propos de tout..

je suis assez curieux, plutôt ouvert à entendre tous les points de vue, à tenter de voir et sentir d’où les gens partent en eux dans leurs sparages intellectuels et idéologiques parfois plus que surprenants…

je tente aussi de concilier les divers arguments et points de vue car je suis persuadé qu’au fond, nous nous entendons… qu’au fond de notre coeur, on veut tous et toutes la même affaire… notamment la paix…

mais je trouve curieux de voir comment chacun(e) de nous on se construit notre réalité à partir de timbits d’information bigarrées puisées dans le grand Tim virtuel… car peu importe nos sources, toute source extérieure à soi est plus que douteuse… et suspecte, et sujet à interprétation…

les sources externes sont douteuses, mais même nos sources internes sont louches… ainsi, il me semble évident qu’on ne peut se fier à quoi que ce soit avec certitude… si vous le pouvez de votre côté, bien heureux pour vous, mais moi, incapable…

ainsi il me semble que la culture du doute est sage…

je ne sais pas s’il y a un complot out there, je crois plutôt qu’il y en a plusieurs, comme je crois aussi qu’on en tisse tous un… chacun chacune notre petit plan de vinaigre face à la grande vinaigrette… et quelle salade la vie… plan de vie… plan démis de ses fonctions…

je crois aussi que tout le monde désire le mieux pour lui et elle même, de même que pour ses proches… faudrait seulement s’entendre sur le mieux

perso, je pense qu’il n’y a pas de mieux, qu’il n’y a que du juste… pas de juste et bon pour tous… juste du juste pour soi… comme dans justesse et non pas comme dans justice…

car la vie n’est pas juste… elle est comme elle est… et on doit faire du sens avec tous les ingrédients qu’on nous offre du mieux qu’on peut… pas toujours comme on veut… et la situation actuelle nous le démontre assez bien…

et ce juste pour soi n’est pas nécessairement le plus juste ni le mieux pour tous

car impossible de trouver un mieux pour tous… trop éclaté le grand nous désormais… comme il l’a probablement toujours été, mais désormais on a tous et toutes des portes voix pour crier nos opinions haut et fort, on a désormais tous et toutes accès aux microphones sur la grande scène publique et impudique… et le macro fun est pogné dans la baraque…

si on pouvait seulement nuancer nos opinions… si on pouvait seulement griser un peu notre pensée qui, au fond, n’est qu’un ramassis d’idées puisées ici et là, à diverses sources…

car en ce moment, plus que jamais, nous sommes dans le festival de la dualité… nous sommes pour ou contre… et surtout contre… les un(e)s contre les autres…

et bien difficile de faire dans la nuance, difficile de raffiner le fil d’une pensée qui, pourtant, évolue, bouge, change selon les événements et le temps qui passe…

et sincèrement, on s’en fous-tu de nos opinions ? les miennes comme les vôtres, comme celle du peuple en général…

nos opinions ne changeront rien à ce qui était, à ce qui est, ni à ce qui sera…

nos opinions sont à l’image du chien qui jappe après le train qui file à toute allure avec grand vacarme, nos opinions résonneront dans le grand vide insterstellaire du grand plat existentiel pour le reste de l’éternité… comme les critiques littéraires face au grand film de la vie…

personnellement, je ne sais pas grand chose des choses du monde

je continue de regarder, d’observer et on dirait bien que plus ça change, plus c’est pareil… mais est-ce que anything ever change really ? et est-e que les choses peuvent être pareilles à ce qu’elles ont déjà été ? car ont-elles déjà été anyway ?

poser la question, ce n’est pas savoir… ce n’est peut-être même pas vouloir savoir…

poser la question, c’est laisser l’espace ouvert pour que des réponses nous soient chuchotées à l’oreille…

poser la question, c’est simplement se questionner, descendre en soi, pour mieux écouter, et laisser émerger un début de réponse en provenance du fin fond de soi…

mais ça, c’est long, ça prend du temps, c’est insécurisant et surtout, ça n’implique aucune certitude… et pas sujet à grand débat… que des petits ébats…

mais en creusant en soi, on finit par rejoindre les autres…

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À force de descendre profondément en soi, on finit par rejoindre les autres parce que ça crée un vase communiquant… – Gaston Miron

cette fois

♥♥♥ – 7/1/21
l’amour au temps du Corona… take 2… de l’autre bord de la 20…

ce matin, trop gros, trop grossier…

ce matin, trop de mots seraient nécessaires, et encore davantage inutiles, alors je ne dirai rien, je me tairai et j’observerai…

parce que tout ce que l’on peut dire parfois, eh bien ça ne veut rien dire…

en fait souvent quand on parle, quand on écrit et quand on dit, ça ne dit rien… ça ne dit pas ce qui veut mais ne peut se dire…

car parfois, comme cette fois, tout ce que l’on pourrait dire ne rimerait à rien…

et rien rime avec en vain…

car l’essentiel ne se dit pas… l’essentiel ne peut que s’écouter…

la parole est le langage de l’argent, gling gling, alors que le silence, pourtant plus fort, nous endort trop souvent…

pour ça qu’on parle tant, qu’on lit tant, qu’on se divertit tant… pour ne pas sentir le grand rien qui nous habite… mais en vain…

à part je t’aime, rien n’est essentiel à dire…

et même je t’aime ne dit pas ce qu’on tente de dire…

car je t’aime ?


alors aujourd’hui, je me tairai et j’observerai… en écoutant le silence toujours si plein… plein de tout, plein de vide, plein de vie…

et ne dirai que je t’aime… quand même…

car oui tout ce qui existe en ce monde existe aussi à l’intérieur de moi, comme de toi… comme de nous, de tout partout…

alors, aujourd’hui, sans juger, sans prendre parti ni me prononcer, sans m’engourdir de pensées devant l’absurdité de l’humanité ambiante, j’irai écouter les arbres, les oiseaux, la nature… les sons peuplant le silence… la vie quoi…

car tout les secrets de l’existence s’y trouvent et y reposent… toujours… tout le temps… pendant que le monde parfois fou fou s’active…

et comme à part je t’aime, rien n’est essentiel à dire, c’est ce que je me contenterai de dire… même si ça ne dit pas ce que ça tente de convier deep down

quand même… je t’aime

mais pas plus que je ne peux m’aimer moi-même j’imagine…

alors aujourd’hui, je me tairai et j’observerai…

et je tenterai, bien humblement, d’apprendre un brin de sagesse… goutte à goutte… à chaque inspiration…

vous disant simplement, je vous aime

___
et en partageant quelques mots sages de Omraam Mikhaël Aïvanhov…

 » S’il est si difficile de donner une définition de la vérité, c’est qu’elle n’existe pas en tant que telle : seuls existent la sagesse et l’amour.

C’est le comportement des êtres qui révèle s’ils sont dans la vérité, non les théories qu’ils présentent aux autres.

Quant à ceux qui prétendent chercher la vérité… mais ne l’ont pas trouvée, ils doivent comprendre qu’ils n’ont en réalité rien à chercher : ils ont seulement à progresser chaque jour de leur vie dans l’amour et la sagesse.

C’est l’amour et la sagesse qui conduisent à la vérité.

La vérité ne peut pas se concevoir indépendamment du cœur et de l’intellect.

Si elle était indépendante de l’activité du cœur et de l’intellect, tout le monde devrait découvrir la même.

Or, ce n’est pas le cas : chacun ou presque trouve une vérité différente.

Seuls ceux qui possèdent l’amour et la sagesse découvrent la même vérité.

Voilà pourquoi malgré leurs origines et leurs cultures différentes ils parlent, au fond, le même langage.

à mes ami(e)s qui doutent

♥♥♥ – 5/1/21
l’amour au temps du Corona… take 2… de l’autre bord de la 20…

au cours des derniers jours, j’ai reçu – encore et encore – quelques messages de propagande de la part de certains de mes ami(e)s qui doutent… ami(e)s FB ou dans la vraie vie… dont le vidéo ci-haut que j’ai quand même pris le temps de regarder malgré le ton qui dégoute et dégouline bêtement et stupidement de sarcasme cheap, de condescendance, de twistage de données et de mépris généralisé…

le pire est qu’on se demande si cette fille est sérieuse, mi fille/mi raisin ou si elle fait une parodie d’une parodie… la réalité est devenue vraiment difficile à saisir, imaginez la fiction… et la science…

car j’aime parfois me confronter à d’autres poins de vue… question de savoir à quoi je choisis de ne pas adhérer si pas juste à mon avis… je le fais parfois… mais ce matin, ma tasse déborde…

car à vous mes ami(e)s qui doutent, j’avais pourtant demandé à plusieurs reprises de ne plus m’envoyer ce type de propagande quasidébile qui tente de me – et nous peuple endormi – convaincre de la vérité… votre vérité en tous cas… grossière votre vérité, de la façon dont vous tentez de nous la pousser dans la gorge…

faut-il vraiment que je reçoive les fruits de vos recherches ?

mais ceci semble être un point commun chez mes amis(e)s qui doutent

ils et elles ne se contentent pas de douter… non, ils et elles doutent de toutes les nouvelles en provenance des méchants et vils merdias mainstream avant même d’avoir lu, mais rarement de leurs sources alternatives qui sont la vérité crachée et présentée avec bravoure et sans bavure aucune… pure pure la vérité alternative… mais d’où vient-elle ?

mais ces ami(e)s ne doutent jamais – ou si rarement – de leur propres croyances à eux et elles malheureusement, et ils et elles veulent aussi beaucoup beaucoup nous convaincre que leur point de vue est le bon, le seul, le meilleur et le plus juste… mais encore…

après vous avoir demandé plusieurs fois d’arrêter de m’envoyer ce genre de message qui, of course, contiennent certaines parcelles de vérité mais toutes twistées et mises en scène, et arrangées à votre sauce, je considère que si vous continuez à m’envoyer ces messages malgré mes demandes, soit que vous êtes distrait(e)s, soit vous êtes de mauvaise foi… ou soit vous n’êtes pas si certain(e) de votre brilliant argumentaire…

car évidemment que quelque peu frustrant ce qui se passe… et que tout n’est pas logique ni cohérent out there… certaines choses sont fâchantes, scandalisantes même… dont notre liberté brimée, nos déplacements limités… et le sort des petits commerces, du monde des arts et autres tutti quanti si faciles à critiquer de votre show de salon chaud…

alors à toi qui essaie de me convaincre que big pharma a des gros intérêts qui ne sont pas nécessairement les nôtres, que les vaccins ne sont peut-être pas si efficaces qu’on le prétend, en effet, bien possible l’ami(e)… tu vois, j’ai étudié les politiques et pratiques de gestion sociale des drogues (licites comme illicites) pendant plus de 25 ans, soit tout du long de mes études de maîtrise et de doctorat et du temps que j’enseignais à l’université… et en effet, le monde des pharmas en est un étrange, et complexe et aux gros sous… alors continue tes recherches car après plus de 25 ans, moi-même en sait si peu…

alors avant de si subtilement me passer le message que moi et mes corêveurs/ses du grand troupeau on dort au gaz, et que moi en particulier j’ignore ces grandes évidences que tu tu veux me faire gober à gorge défendante, continues de faire tes sublimes recherches mais, de grâce, fais-le de bonne foi… car ton jupon ne fait pas que dépasser, il t’enfarge, t’aveugle et te fait avoir l’air – un peu – bête… et je choisis de rester poli ici ce matin…

ce que je remarque aussi chez mes ami(e)s qui doutent est leur surprenant mépris, leur condescendance, leur manque de nuance, leur apparente confiance en leurs dires, leur ignorance biaisée et leur refus de considérer les points de vue opposés…

je ne considère pas ces ami(es) qui doutent comme des gens dépourvus d’intelligence… au contraire, pas du tout… je crois sincèrement que tout le monde est curieux, mais que certains ne choisissent que de fouiller dans les mêmes tas… de faits… afin de prouver ce qu’ils et elles sentent et ressentent deep down… soit ce qui les rassure, ce qui semble remettre en leurs propres mains la source de la vérité avec une petit et un grand V…

j’aimerais vraiment voir quelles décisions vous prendriez vous qui avez le luxe de chiâler après le gouvernément à partir de votre confortable salon… pourriez-vous vivre avec les conséquences de vos décisions ? car toujours plus facile d’aboyer après le train qui passe que de conduire le wagueune

il y a un bout de temps, j’avais pris la décision de ne pas retirer de ma liste d’ami(e)s les gens aux opinions différentes de la mienne, mes ami(e)s qui doutent… car j’estime qu’il est important de fouiller et de diversifier les points de vue, soit d’entendre les points de vue différents… mais je ne vais pas m’astreindre à écouter le type de discours de la belle fille qui parle dans le vidéo ci-haut en insultant les 3/4 de la population…

heille fille, peut-être qu’un jour tu vas être gêné(e) de tes propos…

mais ce matin, enough est plus qu’assez… alors ciao bye à ces quelques ami(e)s qui doutent mais qui me harcèlent de propagande… basta !

car si je vous demande de ne plus m’envoyer de messages, j’aimerais bien que ça soit entendu… et si tu continues, dis-toi que ton message ne passera pas plus en criant ou en insistant… au contraire…

alors respect pliiiiiiise… et laissez-nous dormir SVP pendant que certain(e)s tentent simplement de gérer l’overflow de cas… qui, je sais pour toi, n’existent pas vraiment, mais si jamais c’était le cas ?

et prends soin de ta santé, et de celles de tes proches…. parait que c’est important ces temps-ci, et parait aussi que les hôpitaux sont sur le point de déborder… mais pas selon tes sources à toi je sais…

et gobe des vitamines C et D, du Zinc et du magnésium…

et si jamais tu as terminé tes recherches et que tu es arrivé(e) à TA conclusion, parait qu’ils ont besoin de bénévoles dans les services de santé…

anxiété empathique

♥♥♥ – 4/1/21
l’amour au temps du Corona… take 2… de l’autre bord de la 20…

traduction : aucune anxiété ne fera de différence face à ce qui va arriver… – Alan Watts

anxieux anxieuse vous aussi ?

car un peu inquiétant ce qui se passe ces temps-ci sur notre boule non ?

une pandémie, le personnel médical épuisé un peu partout sur la planète, les hôpitaux bondés, de nombreuses personnes qui ont perdu leur entreprise, le monde des arts paralysé…

sans parler de l’environnement qui se trouve dans un état de plus en plus piteux…

en plus de Trump et ses millions de supporteurs/ses, dont sa gang de gars blancs et fiers, et bien armés…

de même que la guerre encore en de nombreux endroits du monde, des extrémistes religieux de diverses mouvances prêts à se faire sauter pour la cause…

et des migrants sur plusieurs routes et mers du monde, et des camps de migrant(e)s et de réfugié(e)s en plusieurs endroits sur la planète…

sans compter les multiples paradis fiscaux où les plus riches font transiter leurs profits toujours en hausse pendant qu’une bonne partie du monde n’a même pas à manger…

n’en jetez plus, la cour est pleine… et déborde même…

en fait, pas juste un peu inquiétant ce qui se passe… très inquiétant…

mais qu’on s’en fasse ou pas, qu’on s’inquiète ou pas, cela va-t-il changer quoi que ce soit ?

me demande souvent… me questionne…

est-ce que notre inquiétude et notre anxiété peuvent contribuer à faire de ce monde un monde meilleur ?

le fait de se sentir concerné(e) par le sort du monde relève de la plus simple humanité… de notre lien à nos frères et soeurs de partout, à la grande famille humaine…

pendant qu’on magane la planète même sur laquelle on vit, les événements se succèdent et pas certain qu’on va se sortir de cette situation…

pendant que tout rock n roll sur notre grosse boule disco et que des millions de gens en arrachent, certains athlètes signent encore des contrats de plusieurs millions de $, les GAFAM engrangent les profits par milliards, on jette nos masques par millions dans l’environnement et les mers de plus en plus polluées, pendant que certains regardent encore des courses de formule 1 où des tites autos conduites par d’autres millionaires tournent en rond en brûlant du gaz… vroum vroum… la vie roule et tourne… vicieux cercle…

pas évident de demeurer humble, focus et de continuer à se sentir béni(e)…


nous qui sommes parmi les plus choyé(e)s du monde, les gras durs parmi les gras durs, prenons au moins conscience de notre chance, de notre immense privilège… de vivre où nous vivons, de jouir de ce luxe qui consiste à avoir une maison, de la nourriture, de la chaleur et de l’air pur…

sentons-nous uni(e)s avec ceux et celles qui souffrent, qui travaillent dur pour presque rien, ceux et celles qui errent sur les routes du monde à la recherche d’un simple endroit où vivre…

et regardons ce que nous pouvons faire, chacun chacune, dans nos petites vies respectives, pour améliorer le sort de l’humanité…

chacun chacune, à notre humble manière, à notre petite échelle, comment nous pouvons contribuer à rendre ce monde meilleur, plus juste et bon, plus humain, plus soutenant pour ceux et celles qui ont besoin et qui ont moins…

évidemment, on doit être reconnaissant pour la chance qu’on a…

mais on ne peut simplement jouir de son propre petit bonheur personel et l’apprécier sans se sentir concerné(e) par le sort du monde, du grand monde out therewe are family…

alors, en ce début de nouvelle année qui s’avère cruciale, du haut de notre chance et de notre privilège, je nous souhaite, en tant qu’humanité, d’apprendre à nous sentir de plus en plus lié(e)s à nos frères et soeurs du monde…

car inquiétant ce qui se passe… mais pas sans espoir…

et même si aucune anxiété ne fera de différence face à ce qui va arriver, souhaitons-nous de pouvoir utiliser cette source d’anxiété comme source de conscientisation face à la situation actuelle du monde et en tant que moteur de changement dans la mise en place d’un monde meilleur, plus juste, plus égalitaire, plus respectueux des différences, plus humain…

car si quand on se compare on se console, on ne peut se consoler sur le sort de nos semblables…

fin équilibre s’il en est que celui d’apprécier ce que l’on a et vivre le moment présent, tout en demeurant touché(e) et concerné(e) par le sort du monde…

presque 8 milliards de coeurs

♥♥♥ – 3/1/21
l’amour au temps du Corona… take 2… de l’autre bord de la 20…

êtes-vous tanné(e)s vous aussi de voir le monde s’entre-déchirer devant vos yeux ?

en avez-vous marre de ces toutes prises de claviers ?

écoeuré(e)s de la dissension ? du fait que l’espace public soit devenu un ring de boxe verbale et de chicane virtuellement réelle ? ras le bol des mauvaises nouvelles et des gazouillis d’oiseaux de malheur ?

moi aussi, mais je crois qu’il va falloir apprendre à vivre avec ça les ami(e)s…

car avec l’avènement de toutes ces tribunes, tous ces réseaux de discussion, ces agoras à commentaires divers, ces espaces d’opinions publiques, on voit désormais tout ce qui existait auparavant tout autant, mais qui demeurait caché dans nos têtes, prisonnier de nos bouches et jammé dans nos doigts…

désormais les canons à mots sont sortis de nos bouches et prennent l’air allègrement… méchant bordel…

dorénavant nous sommes outré(e)s publiquement et on a toute la place requise pour exprimer cet outrage sur le tribunal de la justice à air ouverte…

la bataille des mots et des idées sévit…

en ces temps de dissension sociale sur plusieurs fronts, l’une des pires calamités réside dans ces prises de becs et ongles… alimentés par les lutins invisibles derrière leur cap de super zéros de tous alphabits… et analphabêtes

quiconque a une caméra et/ou un clavier, jumelé à un accès de bretelle sur l’autoroute de l’information peut ajouter son ptit gré de sel – et de poivre – dans cette mer de surinformation mérdiatique… ce qui nous donne un méchant party chinois maltraité aux ptits opinions… car beaucoup de temps libre à remplir, de même que d’espaces pour le faire…

les estrades pululent donc nous, les gérants et gérantes de grand chemin et observateurs du monde qui nous entoure – les remplissons… de nos opinions… à partir de nos salons de messages… et on a la couenne molle… et l’épiderme tendre…

à un certain point, on devra apprendre à s’élever au-dessus des emmêlé(e)s de mots dits car on va se perdre dans tant d’idées opposées et extrêmes… mement éclatées…

on va devoir apprendre à reconnaître les mots pour ce qu’ils sont, que des mots… ce qu’ils tentent de dire, les émotions qu’ils tentent souvent maladroitement de transmettre des bâtons dans les roues…

paroles, paroles, paroles chantait la chanteuse… tap tap tap tape le blogueur…

mais sous les mots, souvenons-nous, il y a aussi des coeurs, des coeurs humains, et tous et toutes le même coeur qui bat la chamade… dans cette grande salade de mots suintant d’émotions, d’aspirations et d’inquiétude face à l’avenir incertain pour nous et nos enfants…

sous la cacophonie des mots dits, mots, tapés, mots croisés et cachés, le même désir de connection, de partage, d’appartenance…

car il ne faut pas – pas trop du moins, ou pas que ça – se fier aux apparences des expressions manifestées avec rage et parfois peu de courage…

depuis 10 mois, les gens sont edgy, tendus, fatigués, irrités, tannés… on se pensait invincibles, on faisait des plans jusqu’à l’infini et la vie nous rappelle tout à coup que ce n’est pas comme ça que ça marche la vie… good morning…

espérons qu’après avoir exprimé le trop plein de notre mental un peu malade, la vase retournera au fond du lac et l’eau redeviendra claire… comme nos idées et les actions qui devront être entreprises pour la suite des choses…

en ce moment, on assiste à une grande catharsis, à un bordel de mots collectif, à une fricassée d’idées toutes mêlées… et tout ne fait pas sens dans cette grande fricassée… en fait, rien ne fait sens en ce présent ciel de présence virtuelle… nous sommes émotifs et émotives, mêlé(e)s dans nos idées, brassé(e)s par la vie elle-même… et on a la place pour le dire haut et fort…

on peut blâmer les virus si on veut, mais le numéro 19 n’est qu’un prétexte… et faut que le méchant sorte… et fallait que le beat ralentisse… 10-4, la planète terre appelle les humains… good morning

plusieurs personnes qui n’ont jamais auparavant eu droit de parole l’ont pour la première fois de leur vie et ils et elles prennent le micro… laissons-les parler car le besoin de s’exprimer est fondamental… et la parole est un moulin qui finit toujours par s’épuiser…

et gardons espoir qu’éventuellement, la parole se clarifiera, se purifiera, se rebranchera sur notre humanité collective, sur notre coeur d’humain…

et ces presque 8 milliards de coeurs vont peut-être finir par se comprendre, car au fond de la mer de surinformation, personne n’a jamais ni raison ni tort… chacun chacune n’offre que sa parole… du mieux qu’il et elle peut…

donc presque 8 milliards de coeurs et de bouches, mais aussi et surtout le double nombre d’oreilles connectées à nos coeurs…

paroles, paroles, paroles… de presque 8 milliards de coeurs… à écouter, à sentir et à filtrer…

souhaits lodge

vidéo via Srajano…

♥♥♥ – 1/1/2021
l’amour au temps du Corona… take 2… de l’autre bord de la 20…

en cette nouvelle page de calendrier d’après l’an 20, souhaits lodge…

je nous souhaite plus de nous et moins de je me moi

je nous souhaite plus de confiance et moins de méfiance… plus de nuance, plus de confiance, en soi comme aux autres…

je nous souhaite plus de gratitude et moins d’attitude… plus de respect et moins de mépris… plus de grandeur d’âme et moins de petitesse… plus de coeur et moins de tête…

je nous souhaite de considérer chaque être humain comme nous-même, comme notre frère et notre soeur, notre père ou notre mère, chaque enfant comme le nôtre, chaque personne avec une opinion ou une vision différente comme notre allié(e) et non comme un(e) ennemi(e)… car deep down, dans chaque coeur, pas mal certain qu’on veut tous et toutes le bien du plus grand nombre… même si certaines actions nous questionnent et nous dérangent…

je nous souhaite, en tant qu’humain(e), d’être capable de nous sentir comme une seule et même grande famille, ce que nous sommes, et de pouvoir nous mettre à la place de ceux et celles qui ont besoin, besoin du support du groupe, besoin de moi, besoin de nous…

je nous souhaite d’arrêter de voir ce qui nous sépare et davantage ce qui nous unit…

je nous souhaite, si on tient absolument à se comparer, à le faire avec à ceux et celles qui ont moins, plutôt qu’à ceux et celles qui ont plus… pour relativiser…

je nous souhaite de voir, quand on n’accepte pas quelque chose, en soi ou en dehors, comment aborder la situation pour amorcer un début de changement, plutôt que de rester pris dans le refus de ce qui est… car on ne peut que partir de ce qui est…

je nous souhaite de parler moins et de faire davantage, de critiquer moins et de proposer plus, de solutions, des façons nouvelles, du concret…

je nous souhaite d’arrêter de penser que notre façon de voir et percevoir le monde est la seule et la meilleure, et d’accepter davantage le point de vue des autres… pour rendre un dialogue possible…

je nous souhaite d’être aussi scandalisé(e)s par le sort des migrant(e)s, des enfants et des personnes âgées dont on ne prend pas assez soin que par notre prétendu brimage de liberté de citoyens choyés…

je nous souhaite plus d’inclusion et moins d’exclusion… plus d’acceptation et moins de rejet…

je nous souhaite moins de racisme, sexisme, homophobisme… qu’il soit systémique, systématique ou automatique…

je nous souhaite d’être capable de voir qu’on ne vit pas dans une dictature ici, que le simple fait d’exprimer ceci constitue la preuve d’une grave ignorance, d’une méconnaissance de l’histoire et d’un mépris envers ceux et celles qui l’on vécu pour de vrai

je nous souhaite qu’on arrête de se plaindre et d’apprécier davantage le fait que nous sommes logé(e)s, nourrie(e)s et bien au chaud dans nos homes, avec de l’eau à boire, avec une sécurisante couverture médicale… même si pas parfaite…

je nous souhaite d’apprécier davantage ceux et celles qui sont passé(e)S ici avant nous, car on leur doit beaucoup…

je nous souhaite, comme on a commencé à en prendre conscience cette année, d’apprécier davantage et de plus en plus l’importance du rôle des aidant(e)s de toutes sortes et ceux et celles qui prennent soin, les naturels, médecins et infirmières, les préposés des aîné(e)s, des malades et des enfants, les professeurs, les camionneurs, les épiceries et les cultivateurs qui font qu’on mange à tous les jours…

je nous souhaite d’apprécier davantage le rôle des politicien(ne)s, élu(e)s, décideurs publics, gestionnaires et autres commis de l’État, notre précieux filet social… méchante job, particulièrement en ce moment…

je nous souhaite de réaliser qu’en tant que société, quand nous en sommes rendus à mettre dehors des gens qui vivent déjà dans la rue, c’est qu’on a besoin de plus de logements sociaux et de soutien à ceux et celles qui décident de vivre dans la rue…

je nous souhaite d’apprécier davantage ce que l’on a déjà plutôt que ce qui nous manque…

je nous souhaite que les plus riches d’entre nous, ceux dont les profits croissent encore plus en temps de crise, partagent davantage leurs abondantes ressources avec ceux et celle qui n’ont même pas le strict minimum pour vivre…

je nous souhaite d’acheter nos biens de plus en plus auprès de commerçants locaux plutôt que via ces grandes corporations qui ont comme but principal d’en faire le plus possible…

et en ce sens, je souhaite que les actionnaires des grandes corporations commencent à mettre plus d’emphase sur le bien-être du bien du plus grand nombre que sur le strict profit, sur la collaboration que sur la concurrence…

je nous souhaite la fin des paradis fiscaux et un meilleur partage des ressources…

et en terminant, je nous souhaite moins de guerre, autant sur le terrain que sur les ondes, autant en présenciel qu’en virtuel, et plus de paix, en soi, ici et dans le monde… de plus en plus de paix… pour de plus en plus de monde…

psst psst… du lousse pour tous

♥♥♥ – 31/12/2020
l’amour au temps du Corona… take 2… aux confins des fêtes…

ça y est, dernière journée d’une année que plusieurs aiment tant détester… maudire même… numérofolie…

mais si cette année avait été une grande bénédiction après tout ?

car elle nous a permis de ralentir, sinon d’arrêter complètement par moment… rare ça… elle a aussi permis à la terre de respirer un peu, un peu mieux… et à nous du même coup… plus à l’unisson…

l’année qui se termine nous a aussi permis de réfléchir, de se questionner, de se remettre en questions… et il n’y a peut-être pas de réponse… pas encore du moins… mais au moins elle aura le mérite d’avoir bouleversé notre place dans l’univers que nous tenions pour acquise… good morning gang…

cette année a peut-être scrappé quelques plans ici et là, mais comme on dit, il y a nos plans, et il y a la vie… et la vie s’est imposée… 1 à 0 pour la vie… quoi qu’en disent certains qui affirment que ce sont plutôt EUX qui nous imposent leur plan… on saura peut-être un jour qui ILS sont… ou possiblement pas… car que sait-on de toute façon ? d’expérience concrète je veux dire…

personnellement en cette nouvelle année, je ne nous souhaiterai pas une bonne année

car on se l’était souhaiter bonne il y a un an et voyez ce qui est arrivé… spéciale année en effet…

et en souhaitant le bon, il me semble qu’on invite automatiquement le mauvais… comme l’ombre et la lumière ça dirait-on… un ne va pas sans l’autre…

alors souhaitons-nous la simplement neutre OK ? car de toute façon, has been les concepts de bon et mauvais… out… toujours le mieux et le parfait car ce qui arrive anyway… pour quelque raison que ce soit…

pour ce tournant de carré aux dates planétaire, je nous souhaite alors du neutre, et du lousse… beaucoup de neutre, beaucoup de lousse… du slack en masse, du lousse en douce…

du lousse dans la tête, pour que les idées n’y prennent pas toute la place, surtout celles qui dérangent notre paix d’esprit… je nous souhaite du lousse afin qu’il reste un peu d’espace et de vide derrière nos yeux (les deux comme les trois car jamais un sans l’autre et jamais 203 😉 de la place et de l’espace pour de nouvelles idées, de nouvelles inspirations, de nouveaux projets qu’on ne devine même pas encore, plus ajustés à cette nouvelle réalité

du lousse dans la tête pour qu’on puisse entendre ce que le ptit moineau tente de nous chuchoter à l’oreille… la vie nous parle, mais tout doucement parfois… il la faut tendre, cette oreille 😉

du lousse en bouche… pour que nos paroles reflètent la paix de notre coeur…

je nous souhaite du lousse dans le coeur aussi…

pour que l’amour puisse y frayer son chemin, grandir, croître, s’expandre… jusqu’à soi, jusqu’aux autres, jusqu’à tout ce qui bouge et existe, tout ce qui est immobile et que l’on considère parfois débile… oui, surtout ce qui nous dérange et nous provoque…

de l’amour pour cette humanité que nous partageons tous et toutes malgré nos différences d’opinions, nos divergences de vision, peu importe nos lieux de vacances 😉

du lousse dans le coeur pour la compassion, l’empathie, l’acceptation… de ce qui est, de ce que l’on perçoit être… de ce que l’on veut et ne veut pas…

du lousse sur notre marge ou cartes de crédit si nos finances sont difficiles à cause de la situation actuelle… car difficile sur ce plan pour certains…

mais du lousse aussi dans la mémoire afin de garder en tête que nous nous situons parmi les plus favorisé(e)s du monde entier… et du lousse dans notre générosité pour partager si on le peut avec ceux et celles qui ont plus besoin que nous… et si pas en cash, au moins en temps et en attention… et en soins… soin soin…

du lousse dans notre environnement immédiat, pour le silence, pour la paix, pour l’air pur… pour de la place, de l’espace… plus plus de lousse…

du lousse minimalement dans notre capacité de tolérance de la différence, jusqu’au mieux, dans notre capacité d’acceptation totale des autres… pour qu’on puisse passer de l’un à l’autre… éventuellement… long processus…

car en ce moment, s’il sévit un certain virus et ses nouveaux variants, il y a aussi beaucoup de chaos social, de dissension, d’opinions différentes et divergentes… et d’irritation virtuelle qui finit par s’incarner en chacun chacune de nous…

puissions-nous apprendre à entendre et écouter le point de vue de l’autre, des autres, de tenter de voir d’où ils et elles partent quand ils et elles parlent, de même que ce qui est ébranlé et dérangé en nous par ces propos différents des nôtres… car il y aura toujours les autres

je nous souhaite de l’acception pour reconnaître nos limites personnelles et nos zones d’ombre, nos lacunes et nos amertumes, les nôtres comme celles des autres…

et une acceptation grandissante de ces autres que l’on finit par diaboliser ou infantiliser s’ils et elles ont le malheur de penser différemment de nous…

différentes têtes, mais coeur unique… le même coeur… le coeur de l’humanité…

et rappelons-nous que tout le monde fait du mieux qu’il et elle peut… j’imagine 😉

je nous souhaiter aussi de troquer un peu – ou beaucoup – de virtuel pour plus de réel, de concret, de présenciel, et de présence sous le vrai ciel, qu’il soit bleu, beau, blanc ou gris…. car toujours plusieurs nuances de gris la vie… mais derrière les nuages, le soleil, toujours… ou la lune… pleine ou pas, de mie ou noire…

et finalement, je nous souhaite de réussir à ne plus souhaiter rien d’autre que ce qui arrive et arrivera… avec la paix et le calme dans la tête et le coeur pour l’accepter…

et les oreilles bien ouvertes pour écouter ce que nous dit et dicte la vie…

psst psst… celle de gauche comme celle de droite 😉

et en prime, la prière de la sérénité, car on revient toujours aux classiques

Mon Dieu, donne-moi la sérénité d’accepter les choses que je ne puis changer,

le courage de changer les choses que je peux,

et la sagesse d’en connaître la différence…

société splittée

♥♥♥ – 30/12/2020
l’amour au temps du Corona… take 2… aux confins des fêtes…

d’un côté, il y a, appelons-les les pro-santé publique

et de l’autre, les pro-liberté individuelle pour les besoins de la cause…

bien sûr, la réalité est plus nuancée que ça… et bien plus grise que noire et blanche…

mais je ne sais pas si on peut être entre les deux désormais, ou ni un ni l’autre… on nage en pleine dualité… nous sommes au paroxysme de la dualité sociale…

selon les uns, les croyances et le moutonnement des autres menacent nos libertés individuelles, et de l’autre côté, les croyances et agissements des autres menacent la santé publique…

alors on fait quoi avec ça ?

en ce moment, les cas du jour concernent les voyageurs qui vont dans le sud… et qui reviendront… à mon avis, une situation en effet très préoccupante s’il en est une… quand même indécent de les voir faire la rumba sur la plage dorée pendant qu’on se le gèle en solo ici dans le blanc et le frett par solidarité…

comme si, en ce moment, il n’existe pas d’entre deux… la société semble coupée en deux… splittée… et complètement banana… avec de nombreuses cerises sur le sundae…

les adeptes de l’un et l’autre groupe se tapochent à coups de gros mots, de mépris, et de chiffres, chacun chacune convaincu(e) qu’il et elle a raison… chacun chacune plein de peur, peur de la pandémie ou de la perte de liberté… quand ce n’est pas de la colère envers les autres qui pensent différemment…

mais au fond peur et colère, peut-être pas si différent quand vient le temps de discuter…

décidément, je ne voudrais pas avoir à tenter de gérer ça…

par médias interposés, chaque groupe évite de plus en plus l’autre, que ce soit par savant calcul algorythmique, ou par désamisation volontaire… ce qui fait que nos mondes respectifs se rétrécissent et du même coup s’extrêmisent selon le sens de nos opinions…

et comme on peut le constater, il ne sert à rien de tenter d’argumenter avec l’autre bord car les opinions sont trop tranchées… et les couteaux volent bas en virus

personnellement, j’ai davantage d’ami(e)s du côté des pro-santé publique, et là que je me situe aussi… j’y vois là plus de retenue, plus de précaution, plus de respect envers les autres… quoi que parfois, les nerfs nous pognent

mais en même temps, plusieurs ami(e)s et connaissances logent chez les pro-liberté individuelle… et je regarde la game de ping-pong, sans trop trop savoir quoi faire… de chez-moi, dans les bois… via mon écran…

alors j’écris un peu afin de tenter de prendre une certaine distance, de voir ma propre impuissance, et de trouver une certaine perspective… sans tenter de convaincre, seulement de réfléchir publiquement… avec certaines limites, avec des limites que plus certaines… car la capacité de raisonner de certains est certainement limitée…

parfois les arguments pro-liberté individuelle me surprennent, d’autres fois, il me font réagir et me mettent en criss, ou plus doucement, me désolent… genre celui-ci…


toi qui chiâle contre une prétendue dictature, tu nous dit carrément quoi faire, soit de faire comme Simon… come on man… toi qui dis qu’on vit en dictature ?

ou encore certains rient carrément de l’image des autres, tel que cette édifiante annonce qui suinte le mépris… cheap shot… en bas de la ceinture de dignité celle-là… quand t’es rendu à rire du monde, c’est que tu manques clairement d’arguments… répugnant…


et de l’autre côté, certains pro-santé publique vont aussi loin de l’autre côté… ils et elles sont prêts à carrément enfermer leurs récalcitrants opposants, ou encore qu’on refuse de les soigner s’ils deviennent malades… really ?

alors, dites-moi, on fait quoi avec ça ?

car on a beau dire fuck les opinions, ce sont les faits qui comptent, mais même les faits sont devenus sujets à interprétation variable, donc en quelques sorte aussi des opinions… on se bat avec les mêmes data… qu’interprétées différemment… car les scientifiques sont aussi divisé(e)s, ce qui est un peu le propre de la science car toujours une approche en mouvement par définition… les chercheurs, et parfois ils et elles trouvent des choses différentes…

nous sommes plusieurs gérants et gérantes d’estrade à faire nos prétendues recherches et à émettre nos opinions à la lumière de ces recherches, à afficher nos positions, mais il se trouvera toujours quelqu’un de plus extrême que nous d’un côté comme de l’autre…

on fait quoi alors ?

votre opinion vaut la mienne, mais elle ne sert à rien…

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bon papier de Patrick Lagacé dans LaPressePlus…

https://www.lapresse.ca/covid-19/2020-12-30/cher-voyageur-chere-voyageuse.php