les dernières chroniques – 23/3/18
traduction :
A: être humain(e) a été la chose la plus difficile que je n’ai jamais eu à faire…
B: même chose pour moi…
pas toujours évident d’être humain right ?
tant de leçons à apprendre… tant de passages – certains très étroits – à passer… tant de défis à relever…
tout cela commence par la sortie du corps de la mère et se termine par le retour à la mer…
toutes âmes à la mer… retourneront… entre les deux la rivière humaine coule et s’écoule…
nous sommes faits de poussière d’étoiles… nous provenons des étoiles et nous y retournerons… entre les deux, en corps et encore car pas la première fois, nous portons notre petit tas de poussière d’étoiles ici sur terre…
être une étoile ne se concrétise pas sur les trottoirs de Hollywood…
le processus de devenir une étoile est un work in progress… ici bas sur terre, sous la voie lactée
être une étoile consiste à vivre sa vie le plus dignement possible, le plus sincèrement possible… accepter tout ce que la vie nous offre, donne, force à vivre même…
être une étoile est simple au fond… c’est accepter que même si on ne s’en souvient plus, l’âme que nous sommes, pour une ou quelques raisons précises, ou moins que plus, a décidé de reprendre corps, de s’incarner… une autre fois…
alors suffit d’accepter le fait que toutes les expériences que l’on vit sont nécessaires, indispensables, inévitables… qu’on les a choisies même, même si on ne le sait pas, même si on ne s’en souvient plus…
alors ne reste qu’à tout accepter… tout tout tout… particulièrement ce qui est difficile, ce qui fait mal, ce qui obstrue l’éclat de l’étoile… car souvent là les plus grandes leçons…
inutile de prier alors pour que les choses soient comme ceci ou comme cela, car toujours parfaite la vie telle qu’elle est et se déploie en nous et devant… le plan divin est en grand déploiement…
something’s in charge up there… et down there… mais surtout in here, surtout… des milliards de petits tas de poussière…
et la rivière coule et s’écoule, jusqu’à la voie lactée… la mer d’étoiles…
et nous portant chacun chacune avec elle…
Aho !