les dernières chroniques – 3/12/18
traduction: OK OK, je sais qu’il y a des gens terribles terribles en ce bas monde, mais je sais qu’on trouve aussi des gens qui s’arrêtent et qui sourient quand ils voient des pousses qui se frayent un chemin entre les craques du trottoir, des gens qui rient si fort qu’ils en cillent et grognent, des gens qui complimentent les autres au hasard, des gens qui prennent des photos de leurs ami(e)s simplement parce qu’ils aiment les voir heureux/ses, des gens qui parlent longuement de choses qui les passionnent, des gens qui rougissent et qui bégaient, des gens qui sont gentils et chaleureux, et des gens qui aiment et aiment et aiment et aiment…
aussi…
et je crois d’ailleurs que la majorité des gens ne sont pas terribles terribles… du moins ceux et celles que l’on rencontre dans la vraie vie, dans notre vie de tous les jours… pas ceux et celles des mauvaises nouvelles… ou du journal de mouréal…
car souvent, le bien se déploie discrètement, subtilement, silencieusement…
une graine germe sans bruit alors qu’un arbre tombe avec fracas… la destruction fait du bruit, mais la création est calme et tranquille… c’est le pouvoir du silence… croît silencieusement…
peut-être pour cela que les nouvelles qu’on rapporte font autant de bruit médiatique… peut-être parce qu’on porte attention seulement quand ça fait boum… peut-être pour ça qu’on Trump en masse dans les news, fake ou pas…
et peut-être pour ça aussi qu’on voit le monde aussi noir… qu’on conçoit le monde extérieur comme une catastrophe…
peut-être que pour que l’on se réveille, il faut sonner l’alarme, notamment sur le plan environnemental…
on a alors le choix d’imaginer le pire, ou de chercher des solutions, faire émerger le mieux…
et peut-être que tout ce bruit provoqué par des gens apparemment terribles terribles ne fait que cacher une révolution silencieuse qui est en train de se produire… qu’un déclencheur… comme une graine discrète en train d’éclore… discrètement, sans feu d’artifice, ni fanfare ni trompette…
une broderie toute fine qui disparait sous les pétarades des trolls et autres crieurs publics…
car lorsqu’on regarde autour de soi, près de soi, notre monde est surtout bon, majoritairement bon…
on n’a qu’à rester pris sur le bord du chemin en voiture pour constater que les gens vont pour la plupart s’arrêter pour nous offrir de l’aide…
quand on décroche des – mauvaises – nouvelles, on revient au monde ordinaire, au monde qui aime, au monde qui rie, au monde qui aide… au ben bon monde…
car malgré certaines histoires qui tournent mal, humanité oblige à ce qu’il semble, nous sommes tous et toutes des gens de bien, tous et toutes mu(e)s par le bien, le beau, le bon, le grand… et par l’amour, l’amour, l’amour, l’amour…
un peu pour le pire, mais surtout pour le meilleur…
L’amour existe encore…..
Pour le voir , ouvrir les yeux du coeur.