••• les zultimes chroniques – 18/4/19
traduction: chaque personne, où qu’elle aille et quoi qu’elle fasse, est entourée d’un nuage de rassurantes petites croyances qui l’accompagne comme une nuée de mouches par un beau jour d’été… – Bertrand Russel
me suis permis de traduire man par personne car il me semble qu’il est temps que le monde se féminise un peu… je sais bien que l’expression Homme est censée inclure les deux genres mais personne aussi, et en plus ça fait changement… first thing first…
et me permet aussi d’utiliser cette affichette postée mon ami Sraji en commentaire de ma perplexisante chronique d’hier (tant qu’à parler de toi Sraj, en passant tu peux me dire ce que signifie l’expression anglaise meme pliiiise ? 😉 pour faire du pouce sur nos biais de perception du monde…
car clair que tout ce qui se passe en nous et autour de nous est perçu à-travers des filtres spécifiques de croyances qui visent à auto-renforcer ces mêmes croyances… tel que le disait d’ailleurs ce même Sraji (pun intended) qui trouve ses propres opinions lourdes à porter… totally agreeing with you my friend… heavy shit to carry around up here… let’s drop it…
trouvez pas vous aussi que nos millions de croyances et d’opinions sont trop lourdes à porter ?
vous ne rêvez pas de pouvoir tout mettre ça de côté et vous déplacer libre de ce bagage ? en tous cas moi si… vivement la simplicité d’esprit… la si soutenable légèreté de l’être…
tanné de penser savoir, fed up de trainer ce boulet dans ma tête… que dis-je ces boulets, qui deviennent trop souvent des boulets de canon avec lesquels on ceux et celles qui pensent et font autrement, ceux et celles qu’on voit autres…
assez du poids de la connaissance, envie de savoir fraîchement, à chaque seconde… envie de me déplacer dans l’univers dégagé de ce que j’ai déjà su… et qui bien souvent n’est plus juste ni adapté à ce qui est maintenant et dorénavant…
quelqu’un, hier (salut Alain), suite à cette même chronique sur la perplexisation de ce monde, a repris quelques-uns de mes mots et ça m’a permis de voir ces écrits mots dits of mine à partir d’une perspective différente, comme de l’extérieur de moi…
hier, j’écrivais donc : On dit qu’il est important de se faire une tête dans la vie, d’avoir une opinion… si on nous disait plutôt qu’il faut se faire un cœur et embrasser toutes les opinions…
je n’avais pas trop pensé à celle-là en écrivant mais makes sense quand je me relis…
car me semble que le monde devrait se percevoir à partir du coeur et non de la tête… trop petite cette caboche, cette ptite tête de pinotte… trop rigide ce bagage ancien de connaissances…
trop petit ce filtre pour saisir le monde à partir d’une perspective globale… le coeur englobe plus large, le coeur embrasse plus large… le coeur sait tout, et tous et toutes…
et à partir du coeur, justement il devient possible d’embrasser toutes les opinions, de saisir toutes les perspectives…
à partit du coeur, il devient possible de sortir de soi, et de ses croyances, et de connaître l’extase… car qu’un seul et même coeur qui bat dans l’univers… de multiples têtes mais un seul et même coeur…
extase… terme qui signifie justement et tout simplement état à l’extérieur de soi, sortir du petit soi… pour devenir le monde… redevenir le monde entier…
et ainsi (re)devenir le grand observateur, dieu, le grand esprit, name it as you want or don’t si vous préférez… devenir plus grand(e) que petit soi…
car mes propres opinions sont non seulement insignifiantes pour comprendre le monde, elles m’enferment dans un petit monde trop petit face à cette immensité dans laquelle on vit… et d’ailleurs mes propres opinions ne sont ni miennes, ni propres…
nous ne sommes pas limité(e) à ce petit corps, encore moi à la petite tête qui le couronne – god save the god dame queen – nous sommes LE monde, le monde entier, tout le monde, et non pas seulement mon petit monde… nous sommes tous les mondes, tous les univers… si on pouvait seulement se mettre à la place de tout le monde…
empathie…
pas satisfait de mes croyances personnelles… trop petites, trop limitées et limitatives…
je veux questionner mes propres croyances et opinions, les virer à l’envers, les confronter, les voir à partir d’une autre place, pour ainsi être en mesure de voir le monde à partir d’ailleurs, de différentes façons, de multiples perspectives… en HD, en hologramme en multiples dimensions…
pour éventuellement me libérer de moi-même, me libérer même de moi oui… ou de ce que je crois être du moins…
car si on dit souvent que le monde est monde, le monde est aussi et surtout mondes… multi mondes, multiples vies, divers, complexe… et comme on dit aussi ça prend de tout pour faire un monde… alors tout ce qui est est, that’s it that’s all, for now du moins…
et si on pouvait arriver – de plus en plus du moins – se mettre à la place du monde, à concevoir le monde à partir des perspectives de tous et toutes, me semble que notre vision du monde serait plus vaste, complète… plus globale… et le poids à porter plus léger…
plus de moi ou de toi, qu’un grand nous collectif et multiples duquel on doit s’occuper comme un grant tout justement, grand et de tout, en répondant aux besoin de tous et toutes, en commençant par les plus faibles et les plus nécessiteux…
au fond, pas fou cette maxime:
heureux les simples d’esprit car le royaume des cieux est à eux… et elles…
en fait, heureux et heureuses les simples d’esprits car ainsi ils et elles deviennent le royaume des cieux…
alors amenez-en des points de vue et des perspectives différentes…
amen…
nourriture pour assainir l’esprit…