••• les zultimes chroniques – 11/10/19
traduction: indéfini… laisse tout indéfini, sans définition, incluant toi-même… apprivoise l’incertitude, tombe en amour avec le mystère… agenouilles-toi devant le fait de ne pas savoir… donne à tes questions du temps pour respirer… et les réponses vont te trouver…
– Jeff Foster
relaxant d’adopter cette position non ?
relaxant d’avouer ne pas savoir… et ne pas vouloir savoir… car même si on sait, ou pense savoir, que sait-on au juste ? savoir ne pas savoir est déjà un bon départ…
et ne pas dire cela seulement parce que ça parait bien… ne pas savoir deep down dans son être, dans son âme, dans son corps… réaliser profondément qu’on ne sait pas…
on ne sait rien de soi ni de l’au-delà… car surtout à-propos de cet au-delà qu’on ne sait rien… à-propos de soi, on en sait un ptit peu, des ptits bouts… mais à-propos du monde ?
même quand on pense savoir, on ne sait d’autre que ce que l’on veut bien savoir, ce que l’on peut bien savoir… et tout savoir est limité…
je préfère le verbe être à celui de savoir… être qui l’on est avec son coeur, ses qualités, ses forces… être qui l’on est avec ses limites, ses zones d’ombre et ses faiblesses et sa vulnérabilité…
assumer ses actions, ses décisions, au mieux de sa connaissance du moment… être humain finalement..
et comme le dit Jung,
bien beau de connaître toutes les théories et de maîtriser toutes les techniques mais l’essentiel est de demeurer une âme humaine quand on touche une autre âme humaine…
alors ne pas savoir et être, et, aussi, apprendre… sur soi, sur le monde…
comme dans apprendre que le comportement de quelqu’un – soi comme autrui – a plus à voir avec ses – nos – propres conflits internes qu’avec soi-même – et les autres…
alors au quotidien, apprendre la grâce…
bonnes actions ce week-end… je pars apprendre la grâce…
Quelle est douce celle-ci !
Merci.