••• les zultimes chroniques – 16/1/2020
je n’ai pas la prétention de vous apprendre quoi que ce soit dans le cadre de ces chroniques, je ne fais que réfléchir à hauts doigts…
et je vous apprendrai encore moins rien ce matin non plus en vous disant que nous, les humain(e)s, nous avons des yeux… la plupart d’entre nous en avons deux, ou trois c’est selon notre conception oculaire, tandis que d’autres en ont tout le tour de la tête…
mais peu importe le nombre, nous vivons en majorité par le sens de la vue… on dirait que la vie est arrangée avec le gars – et la fille – de la vue, des vues… grande et petite vie et vue…
la plupart du temps, on voit notre vie…
dès notre plus tendre enfance, on apprend la vie en imitant les autres, en modelant nos comportements sur ceux de nos parents… puis sur ceux de nos ami(e)s, fratrie et modèles sociaux environnants…
les conformistes imitent, les réactionnaires et les opposant(e)s font le contraire… pour éventuellement trouver ce qui nous motive de l’intérieur…
vivant beaucoup par les yeux, nous vivons surtout en regardant en dehors de soi…
nous nous attardons beaucoup aux apparences, nous observons le monde, nous lisons, nous portons notre regard sur le monde extérieur…
et avec la montée de la techno, cette tendance outgoing est encore d’autant accentuée… de plus en plus de stimuli nous attirent vers l’extérieur de soi, de nous-même… nous sommes attirés et sollicité(e)s de plus en plus à et par l’extérieur de soi…
pourtant…
Il y a un spectacle plus grand que la mer, c’est le ciel ;
il y a un spectacle plus grand que le ciel, c’est l’intérieur de l’âme.
– Victor Hugo
via Jean Gagliardi
https://jubilarium.blogspot.com
comme si la vie veut que nous nous découvrions, mais de l’intérieur
à partir de nos expériences extérieures
de là vivre extérieurement mais avec mon regard intérieur
ouf…. pas toujours facile lorsque déclenché par l’extérieur d’accepter ce que je vois de moi
intérieurement, de mes zones d’ombres et …. yé …. de ma lumière
du moins ce que je crois de ma lumière… personnel à moli
Je cherche encore la présence chez l’autre.
Recherche illusoire et frustrante.
Pourtant on est si bien chez-soi.