••• les zultimes chroniques – 27/1/2020
traduction: les autres ne s’intéressent pas à ce que tu sais, jusqu’à qu’ils/elles sachent à quel point tu t’intéressent à eux/elles… – Theodore Roosevelt
j’aurais pu traduire care par prendre soin mais parait qu’on n’a pas le droit car c’est un anglicisme… j’aurais pu aussi traduite par se soucier de mais pas se souci dans mes chroniques… que des chroniques souci free…
c’est comme bon matin ça… parait qu’on n’a pas le droit de dire ça non plus… parait qu’il faut dire bonjour…
mais si je veux vous souhaiter un bon matin moi ? seulement un matin bon pour commencer, pas assez ça ? je veux vous souhaiter un bon matin car vous êtes nombreux à me lire avant midi…
je ne veux pas vous souhaiter une bonne journée tout d’un coup, particulièrement pas le lundi, car déjà un bon – lundi – matin c’est suffisant…
mais ça ça sera une autre chronique…
alors revenons à nos boutons, et traduisons care par s’intéresser… et donc
les autres ne s’intéressent pas à ce que tu sais, jusqu’à qu’ils/elles sachent à quel point tu t’intéressent à eux/elles…
beaucoup plus punché en anglais cette citation de Roosevelt…
nobody cares how much you know until they know how much you care…
mais peu importe la langue, l’important c’est le sens de la citation, l’essence des mots…
long détour pour finalement dire que peu importe la somme de nos connaissances acquises, peu importe ce que l’on a ramassé comme connaissances, informations empruntées, peu importe nos études, c’est notre humanité qui compte au final…
on dit que ce qui compte dans la vie n’est pas tant ce que nous connaissons mais davantage notre capacité de nous intéresser aux autres, de prendre soin – et bon matin – allons-y tant qu’à y être c’est le même prix…
prêter attention à autrui, s’intéresser à nos frères et soeurs, voir dans les autres notre propre humanité, et cela en toute humilité….
car nous sommes tous et toutes faits et faites du même moule… tous et toutes de la même mère poule… nous venons tous et toutes et chacun chacune de la même source… de la même eau…
nous sommes tous et toutes des enfants de Dieu, des rejetons de la vie, des bourgeons du même et unique arbre… tous et toutes dans la même grande pièce de théâtre… au sein de la même illusion… qui semble parfois très réelle en tous cas dans certains bouts…
tous et toutes nous vivons notre vie du mieux que l’on peut, avec les cartes qu’on nous a distribuées au début de cette grande game cosmique… certain(e)s bluffent, d’autres gardent une poker face, d’autres veulent gagner à tout prix, quitte à piler sur les autres pour y arriver…
mais au bout du compte, parait que c’est notre humanité dont les autres se souviendront et sur notre lit de mort, parait que c’est ça qui nous donnera la satisfaction ultime…
bonne nouvelle, il n’est pas trop tard…
bon matin et prenons soin les un(e)s des autres…
amen-zen de l’humilité…
et ci-bas traduction française de : Un appel des temps modernes à passer du consumérisme spirituel au retour au genre humain, par Taylor Rose Godfrey (via Michael Morstein) et inspiré par The Invitation d’Oriah Mountain Dreamer
«Je me fiche de ton degré de spiritualité, de combien de temps tu peux tolérer la chaleur dans la hutte à sudation, ou des planètes qui tombent dans les maisons de ton thème natal, et pas davantage à la quantité de cristaux que tu possèdes ou de ton alimentation.
Je veux savoir à quel point tu es humain(e).
Peux-tu t’asseoir aux pieds des mourants malgré l’inconfort ?
Peux-tu demeurer avec ton chagrin, ou le mien, sans essayer de donner des conseils, de le réparer ou de t’en débarrasser ?
Je veux savoir que tu peux te présenter à table, peu importe à quel point tu es brillant, sur la coche ou aligné – ou pas – sur quelconque chakra.
Peux-tu garder un espace d’amour pour ton/ta bien-aimé(e) dans les profondeurs de ta propre guérison sans essayer d’être grand(e) ?
Ça ne m’intéresse pas se connaître le nombre de formations de guérison en ligne que tu as suivies, si tu vis dans le désert ou dans une cabane en rondins, ou que tu maîtrises l’art du tantra.
Ce qui m’intéresse, ce sont les mains occupées, celles qui travaillent la terre. Que malgré ta fatigue, tu téléphones, tu montes dans cet avion, tu aimes tes enfants, tu nourris ta famille.
Je ne m’intéresse à savoir si tu peux monter en 5ème dimension, voyager dans l’astral ou avoir des relations sexuelles en dehors de ton corps. Je veux voir à quel point tu t’intègres à la réalité ordinaire avec ton unique magie, comment tu trouves la beauté et la gratitude dans ce qui t’entoure, et à quel point tu peux être présent(e) dans tes relations.
Je veux savoir si tu peux te présenter et faire les choses dures et saintes sur cette Terre magnifiquement en désordre. Je veux voir si tu peux être sincère, ancré(e) et compatissant(e) autant que tu es habilité(e), fougueux et magnétique. Je veux savoir que même pendant tes réalisations, tu peux encore prendre du recul et être assez humble pour garder une coeur étudiant.
Ce qui est beau, sexy et authentique, c’est à quel point tu peux continuer à célébrer les autres, peu importe ton niveau d’avancement. Ce qui est vraiment flatteur, c’est ce que tu peux donner malgré tout ce que tu as récolté. Ce qui est honnêtement précieux, c’est à quel point tu peux être un(e) meilleur(e) humain(e), dans un monde en quête de matérialisme spirituel et de la prochaine trouvaille.
À la fin de la journée, je me fiche de ton courage, d’à quel point tu es productif(ve), populaire, illuminé(e). À la fin de la journée, je veux savoir si tu as pris soin, si tu es vrai(e). Je veux savoir que tu peux de temps en temps descendre de ton piédestal pour embrasser la terre et laisser tes cheveux se salir et tes pieds boueux, et rejoindre la danse avec nous tous…
Pile poil ce rappel! Merci Ati et merci Roosevelt
notre plaisir à Théo et moi cher ou chère kokopelli789 😉
wow le texte de Taylor Rose Godfrey