message à ceux/celles qui ne font rien

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♥♥♥ – 24/3/2020

l’amour au temps du Corona / quatorzaine communautaire – et planétaire

traduction:
avec tout ce temps libre 
tu n’as pas à rédiger le prochain roman à succès
tu n’as pas à être dans le meilleure condition physique
tu n’as pas à débuter cette balado…

ce que tu peux faire à la place est simplement d’envisager cette pause comme une opportunité
ces mêmes systèmes qu’on observe s’écrouler dans la société
vont s’écrouler en nous également 
ces systèmes par lesquels on a voulu nous faire croire que nous étions des machines
qui existent pour produire et qu’on nous éliminerait si nous ne produisions pas
ces systèmes qui nous ont enseigné que les gains financiers étaient supérieurs à l’humanité
ces systèmes qui ont créé une foule de sources d’insécurité pour mieux nous exploiter

et si on devenait curieux avec tout ce temps libre et ne se fixait d’autre but que de simplement expérimenter être ?

si on créait de l’art pour le simple plaisir de créer ?
et si tu te permettais de te reposer, de pleurer, de rire et de demeurer curieux(se) face à tout ce qui montera en toi ?

si vous lisez ces lignes, premièrement, prenons un moment ensemble pour remercier tous ceux et celles qui oeuvrent au bien du plus grand nombre en ce moment… et depuis quelques semaines…

car il y a différentes réalités en ce temps hors du temps…

certains qui travaillent boucouboucou, encore plus s’ils et elles ont des enfants à la maison au retour du travail… compassion et gratitude envers vous… certain(e)s d’entre nous vous rejoindrons là et où quand cela sera possible quand la quatorzaine sera terminée…

et aux parents, même si vous ne travaillez pas à l’extérieur, on vous sait très occupé(e)s au home sweet (and sour sometimes peut-être aussi) home qui s’est transformé en école/garderie et vous en animateur/trice/prof à temps plein…

mais ce message s’adresse plus particulièrement à ceux et celles qui n’ont apparemment rien à faire… je dis apparemment, car le travail qui s’offre à nous est intérieur… et ce travail semble passif mais c’est possiblement le plus important travail que nous n’ayons jamais eu à faire dans notre vie…

alors on repassera pour dire qu’on tue le temps… rien de plus loin de la réalité… le temps est pas tuable… le temps n’existe pas en fait… toujours maintenant…

ce temps est un cadeau… un cadeau qui peut sembler empoisonné… mais c’est une intervalle indéterminé de ce temps dont l’on disait toujours manquer il n’y a pas si longtemps… alors gracieuseté d’on ne sait qui ou quoi, une tonne de temps à notre disposition… une infinie période de moments à vivre…

et comme on ne sait rien, on ne peut même pas prévoir, planifier, préparer l’avenir…

perte totale de contrôle…

alors on ne peut qu’arrêter pour le moment… arrêt complet… et prendre le temps…

prendre le temps d’être en contact avec tout ce que cet arrêt forcé – mais fortement désiré deep down – fera remonter en nous… car souvent rien de plus difficile à fair de ne rien faire, de faire rien…

nous qui sommes si habitués à nous divertir, à porter l’attention à l’extérieur de soi, à regarde en dehors, à regarder un écran quelconque – c’est le temps de tourner notre regard vers l’intérieur en ce moment… deep deep down en soi…

bien sûr, et encore plus si on est avec des enfants, OK d’occuper le temps avec des jeux, de la lecture, des sorties à l’air frais… OK de continuer à apprendre ou écouter de la musique , explorer les arts… normal d’occuper et de meubler le temps…

mais pris dans ce tourbillon d’émotions et de pensées plus ou moins apocalyptiques, n’oublions de réserver une certaine partie de tout ce temps libre pour soi, à porter notre regard en soi, sur soi, pour soi… avec acceptation et tolérance face à tout ce que l’on rencontrera en chemin… car inévitable que certains petits passages seront plus étroits que d’autres…

du temps pour le silence, pour l’observation de la vie en soi et autour… pour observer le silence et le temps qui passe…

car la suite est complètement imprévisible… et cela est soit épeurant, ou excitant… rien qu’on ne puisse faire pour le moment… ce gros rien si plein…

mais une chose est sûre, quand on reste connecté(e) au grand nous,

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petit moi a plus de chance de se sentir mieux…

et même le mal-être devient bien-être…

à suivre, à vivre et à survivre…

 

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