
♥♥♥ – 13/10/2020
l’amour au temps du Corona… take 2… vert, jaune, rouge et zone orange…
traduction: si je suis moi parce que tu es toi et que tu es toi parce que je suis moi, alors je ne suis pas moi et tu n’es pas toi… – Alan Watts
salut lecteur/trice…
comme je t’ai un peu négligé(e) depuis quelques jours, ce matin je te donne du fil à tordre, et à retordre… entre les dents… du soi dans terre, sans mots, ni beaux ni sots…
ainsi, ce matin, ni de moi ni de toi, que de soie… fine dentelle de mots doux… et un peu fous…
et ce Allan, quel éclair, quelle lumière… un vrai 100 Watts… car que ferait Allan sans Watts ? nul ne sait… ni lui, encore moins moi et toi, car ni nous sans vous… que quelques mots fous… pour moi, et vous…
si je suis moi parce que tu es toi …
premièrement, je ne suis même pas moi… du moins, pas moi-même… je ne suis plus moi-même…
ni moi-même, ni même moi, et encore moins moi parce que tu es toi car toi-même tu n’es même pas toi… alors donc encore moins toi-même… en tous cas pas tout à fait toi-même… ces temps-ci on dirait que plus personne n’est soi-même… tout le monde est différent… de lui et d’elle… différent(e) de ce qu’il et elle n’a jamais été anyway…
ainsi, ni soi, ni autrui… notre nom est personne… même si nous pensons en être une… ni soi ni autruche, tout le monde la tête dans le propre sable de son petit carré qui tourne en rond sur cette boule qui tourne sur elle-même…
si je suis moi parce que tu es toi et que tu es toi parce que je suis moi…
ainsi si je ne suis pas moi, parce que ni moi ni toi, toi tu n’es pas toi parce que tu n’es pas toi ni toi-même… ni moi moi car toi pas toi de toute façon… que tout… tourlou et atiguidou… car moi pas moi et toi pas plus toi que moi pas moi… et le contraire n’est pas plus vrai, et encore moins faux… et c’est selon…
et comme c’est toujours selon, ni vrai ni faux non plus… car jamais toujours…
si je suis moi parce que tu es toi et que tu es toi parce que je suis moi, alors je ne suis pas moi et tu n’es pas toi…
donc ni moi ni toi… ainsi ni nous ni vous… et pas plus d’eux ni d’elles non plus… et ni pneus ni ailes… car ni de la terre, ni des airs… rien dans les mains, rien dans les poches sous les yeux de la conscience…
non, nous ne sommes pas, et de plus, nous ne sommes pas d’ici ni de nulle part…
et ni figues ni raisins… ni mi, l’un et l’autre, et ni l’un ni l’autre…
nous ne sommes que présence, sans lieu d’appartenance, sans lieu de naissance car ni corps ni esprit, ni de corps ni d’esprit… car nous ne sommes même pas… même pas âme qui vive… et sauve qui peut… ou ne le peut pas… ni moi, ni toi, ni même nous, donc sûrement pas vous… encore moi lui et elle, encore moins d’eux et d’ailes…
aucun corps qui ne nous emprisonne, et personne qui ne nous possède, pas même nous-même… nous sommes libres de nous-même… libre de corps et free d’esprit…
je sais, gros ce matin à faire du sens de… à tenter d’extirper signification de ces simples mots d’esprit de bottine dignes de sol… sens que nous ne saisissons pas, pas vraiment, ni jamais…
car moi et toi, que du vent, que du néant, du fait néant…
car que moi qui se pense tout petit, que petit moi, séparé du tout et du nous, ici, maintenant, jadis et plus tard, à tourner dans l’univers, à spinner sur cette terre, tentant de tenter de saisir le moment qui fuit à chaque instant… dans le néant, qui n’a jamais été et qui ne sera jamais… rien d’autre qu’une pensée tournant sur elle-même… avec nous dedans… et pouf !
car même moi je ne suis pas moi-même, alors toi non plus tu n’es pas, ni moi, ni toi… sans foi, ni loi… humaine ou divine… et si nul n’est censé ignorer la loi, faut-il la diviner ? cela serait juste et bon…
ni île, ni ailes, qu’ici, nulle part où aller… ni se sauver… car rien à sauver, et nulle part où ne pas le faire…
tu ne comprends pas toi non plus tout ce charabia de ni moi ni toi sans foi ni loi ? tu ne comprends rien de ce tout inclus ?
c’est OK, rien à comprendre anyway… ainsi tu as tout compris…
ne sois que toi, et je ferai de même…
si je comprend bien, who i am est toujours d’actualité?
mais incompréhensible?
plus je suis, moins je sais qui je suis?
olala me laisser définir par autrui?
ça c’est une vrai conspiration non?