
♥♥♥ – 16/10/2020
l’amour au temps du Corona… take 2… vert, jaune, rouge et zone orange…
traduction: si vous sentez que vous êtes en train de tout perdre, rappelez-vous que certains arbres perdent toutes leurs feuilles à chaque automne, et qu’ils s’érigent tout de même haut et fort en attendant des jours meilleurs…

ces temps-ci, j’apprends la vie à partir des arbres… si riche l’automne… je préfère ces grands sages aux actualités…
car à-travers nos écrans de fumée perceptuelle, on dirait parfois que le monde est en train de virer fou non ?
on dirait… mais peut-être que cela a simplement toujours été le cas… et que now n’est que plus évident…
mais peut-être, dans le fond et en surface, que seulement business as usual en ce bas monde ?
peut-être que seulement le cours plus ou moins normal des choses qui prend place malgré les apparences anormales ?
peut-être seulement le plan divin qui se manifeste ?
ou plutôt le plan des humains – de certains humains, faudrait toutefois définir lesquels – qui prend une drôle de twist ces temps-ci ?
qu’en sait-on vraiment au juste de ce qui se passe ?
comme disent les anglais, there is more that meets the eyes... faut laisser porter notre regard… et voir plus creux…
car ce que l’on voit, et perçoit, et interprète comme LA réalité, n’est très probablement qu’un petit bout d’une plus grande réalité qui nous échappe… qu’une certaine version limitée et biaisée d’une réalité plus grande qui nous dépasse…
car que deux petits yeux et une petite tête pour saisir l’immensité de ce monde… mais un grand coeur accordé à chacun(e)… un coeur généreux et grand si libéré de la peur et de la crainte… si exempt de doute et empli de foi… confia confia…
mais une chose est certaine, c’est que les choses changent… assez drastiquement ces jours-ci… et rapidement… parfaitement pour certains, catastrophiquement pour d’autres…
certain(e)s semblent perdre leur liberté, d’autres leur sécurité…
certain(e)s trouvent qu’on en fait trop, d’autres pas assez…
certain(e)s portent à gauche, d’autres à droite… quelques-un(e)s cherchent la voie du milieu…
en ces temps fébriles à l’échelle sociale, avec des répercussions importantes sur les plans personnel, autant psychologique, physique qu’émotif, nous pouvons nous sentir poussé(e)s dans nos derniers retranchements… dans les abîmes de notre âme…
beaucoup de méfiance, de polarisation et de positionnement extrême out there..
une partie du monde est à boutt… de quoi ? d’eux et d’elles mêmes probablement face à ces changements rapides et inquiétants… au bout des limites, des croyances, des certitudes qui n’ont toujours pourtant été qu’illusions… qu’on avait pris pour du cash…
le monde bascule mais on ne peut dire vers quoi… certain(e)s sont optimistes, d’autres pas… certains voient des complots, d’autres pas…
mais ce qui arrive arrive, tout simplement… et selon où l’on porte notre regard, ce que l’on voit peut prendre des allures fort différentes… notre choix…
il me semble donc essentiel de continuer d’observer ce qui observe, de garder notre regard tourné vers la source d’observation plutôt que strictement sur les événements extérieurs car que sait-on vraiment de ce grand out there ? quand même ce qui se passe en dedans est fort questionnant et difficile à saisir…
alors équanimité, observation neutre et patience sont requises en ces temps précis…
car tout se déroule parfaitement comme cela se déroule selon où l’on porte notre regard, et exactement comme cela est censé se dérouler si on arrête de vouloir que ça se passe autrement…
aussi simple que ça ? why not coconut ?
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La souffrance naît quand je crois savoir que quelque chose qui arrive ou qui existe ne devrait pas arriver ou exister.
La souffrance c’est le mental qui se prend pour Dieu.
Lorsque le mental, plutôt que de travailler contre le monde tel qu’il est, présuppose que le réel a tort, je souffre.
La souffrance est alors un cadeau : c’est ce qui me permet de savoir que je me suis laissé happer dans la transe.
La transe la plus commune de toute, qui consiste à croire que je peux avoir raison face au monde.
Or, le monde a toujours raison.
Or, je fais partie du monde.
Refuser ce qui est déjà là, c’est refuser une partie de moi-même.
C’est me déchirer silencieusement…
– SPIRITUALITÉ SAUVAGE via Transparence du coeur
Le vent souffle.
Tremblent les arbres.
Debouts.
Ils restent.
Nos amis ils sont.