chronique quarante-neuvième / 16-10-13
si si, doux doux les agneaux…
car si facile de nos jours d’être sarcastique, cynique, méfiant(e), dans le jugement, désabusé(e)… si facile en effet, presque automatique si on se laissait aller… mais on ne se laissera pas tomber aussi bas, on ne laissera pas tomber la vie en soi… on ne ne laissera pas aller là right ?
non, on va demeurer mou et molle, doux et drôle, on va se tenir droit(e), digne, ferme… on va continuer d’être bien élevé(e), de s’élever, de bien s’élever, et de garder notre regard haut et juste et positif… clair et droit et digne…
on va continuer de faire confiance, d’espérer en l’âme humaine, on va continuer de garder le moral, et la tête haute… digne et haute…
oh que oui ! que l’on va garder notre regard pur et nos yeux frais, de garder notre coeur ouvert et notre âme d’enfant alerte et sensible, allumée et spontanée… car la vie est autosuffisante, autogratifiante, autonourissante…
on va délaisser la critique, abandonner le jugement, l’argumentation pour l’argumentation, on va descendre de la tête au coeur, du coeur au ventre, et du ventre à nos deux pieds bien plantés dans la terre, sur la terre…
car voyez-vous, en nous vit encore cet enfant qui perçoit le monde comme une place bonne, comme un grand terrain de jeu, comme une boule qui tourne à l’infini et sans raison… juste une boule qui tourne et tourne, un monde qui aime et aime, un jeu drôle qui rock and roll…
traduction : soyez doux(ce), ne laissez pas le monde vous rendre dur(e)… ne laissez pas la douleur vous faire haïr… ne laissez pas l’amèreté voler votre douceur… soyez fier(ière) que même si le reste du monde ne partage pas cet avis, vous continuez à croire que le monde est un endroit formidable…
bien sûr, on ne peut oublier les passages difficiles, on ne peut nier que parfois la vie nous met à l’épreuve… qu’elle est parfois rough and tough la vie qui passe…
mais on va continuer de passer à travers, de la laisser nous paser à travers…
on va continuer de faire confiance, d’être confiance, et porter l’espoir haut et fort, laisser flotter en nous et autour de nous cette fragrance de confiance en la vie, même si on ne sait pas toujours… car on ne sait jamais…
confia confia confia do poder…
et doux doux…
Oui, cette année assez rough and tough…
Je continue malgré tout à croire en l’amour et en la Vie qui parfois peut-être si
généreuse et merveilleuse.
Les déménagements devraient se terminer en fin octobre…
Pour un bout.
Besoin vital d’enracinement autant dans un nouveau lieu de vie et dans ma relation
amoureuse.
Je garde donc confiance…
Aho!
Chantal
Ho que oui mon ami…de la douceur avant toute chose, de la tendresse!
»Ne jamais succomber à l’affreux désenchantement du monde. » Christian Bobin
»Notre devoir le plus impérieux est peut-être de ne jamais lâcher le fil de la Merveille. Grâce à lui, je sortirai vivante du plus sombre des labyrinthes. » Christiane Singer
Il y a un sentiment familier pour moi lorsque je regarde la photo des 2 petits bébé.
Encore aujourd’hui dans certains moments de communion avec Paripurna , je le ressens.
Unicité dans 2 corps séparés.
Oneness !