millénaire chronique(s)… compte à rebours /// 4 et ça monte – et ça descend…
traduction : au fur et à mesure que je me déleste des choses inutiles, je fais de la place en moi pour les aspirations de mon âme… – inconnu
après 54 années et quelques mois d’existence en ce corps et sur cette terre, je réalise qu’il n’y a rien de plus à acquérir… qu’il n’y a jamais rien eu à acquérir…
au contraire, que des choses, croyances, conditionnements et autres obstacles à la conscience à retirer, laisser aller, laisser tomber, se débarrasser de… basta, kapout, out the door…
rien de plus à ajouter pour se réaliser totalement, que des choses encombrantes à éliminer… ne reste plus qu’à faire plus de place pour laisser passer la lumière et éclairer l’âme, pour répondre à l’appel ultime qui nous a fait nous incarner…
car qu’on s’en rappelle ou pas, il semble que l’on ait bel et bien choisi de s’incarner, de prendre corps pour apprendre diverses leçons… ne m’en rappelle pas personnellement mais why not coconut ? ça fait tout à fais sens…
parlant de sens cependant, pas si important que la vie en fasse…
car comme cette citation de Sadhguru l’énonce : le besoin de faire du sens relève du mental, la vie n’a pas besoin de faire de sens… vous êtes vivant(e), cela est déjà en soi parfait et suffisant…
alors avec les années qui nous passent dessus et nous revirent sans dessus dessous, ces années qui virent tous les sens à l’envers, qu’un sens unique vers l’allègement, vers l’élévation, vers le retour à l’essentiel…
un moment donné, l’âme a pris corps mais dorénavant, le corps doit redonne sa place à l’âme, toute sa place, toute la place… sa juste place… en fait, toute la vie durant, le corps ne fait que se prépare à retourner à la terre tandis que l’âme cherche à reprendre ses droits, retrouver son sens unique vers la source… one way back home...
en fin de compte, l’apprentissage n’est que délestage… découvrir l’âme de ce qui la recouvre, de ce qui la cache, de ce qui lui obstrue le passage vers la lumière… re découvrir son âme libre de corps, libre d’attache, libre de tâche…
la vie ? qu’un grand deep cleaning…
et démêler les fils, défaire les noeuds, défaire le chemin qui nous éloigne de l’essentiel, rebrousser chemin vers la source d’où l’on vient et où on retournera, plus ou moins bientôt… pour certain(e)s, cela se fera plus rapidement que pour d’autres… car la source nous rappelle à elle, qu’on le veuille ou non, qu’on coopère ou pas…
alors comme un mongol fier, se délester de ces poids qui nous gardent au sol, qui nous ancrent sur la terre… alors se défaire du sens de la loi de la gravité…
et se détacher de ce que l’on croit être soi, car au fond nous sommes peut-être rien, rien d’autre qu’une simple présence, qu’un courant d’air…
peut-être ne sommes-nous qu’une cellule nerveuse flottant dans l’univers ?
peut-être ne sommes-nous qu’une forme de parasite se nourrissant d’autres organismes ?
Ati, J’aime beaucoup le délestage de mots de ce matin. Je ressens dans mes tripes ce besoin de laisser aller tout ce qui n’est pas âme et source. Tellement simple mais compliqué par le mind qui persiste à croire que seul lui a la réponse. Et j’aime aussi le petit mot que la vie n’a pas à avoir de sens – être vivant est tout ce qui compte.
Erreurs de frappe:Deux verbes au mauvais temps dans un paragraphe près du début.
Hugs
oui me délester des attentes…. ouf quel soulagement
me délester de mes mind fuck…. et regarder la vie me sourire en coin
me délester de mes peurs…. et sentir la vie m’offrir de me faire confiance
je sens que ma vie a du sens quand je sens de la gratitude envers ma vie, et ça goute très bon