les dernières chroniques – 5/12/18
traduction : certains me disent que je devrais être à l’école… mais dites-moi pourquoi une jeune personne devrait faire des efforts pour étudier en prévision de l’avenir alors que personne ne fait suffisamment d’efforts pour sauver ce même avenir ? quel est le but d’apprendre des faits alors que les faits les plus importants apportés par les scientifiques les plus chevronné(e)s sont ignorés par les politicien(ne)s ? – Greta Thunberg, une étudiante suédoise de 15 ans…
she’s got a point cette fille comme on dit en Suède… good ikea de se questionner ainsi…
difficile pour quiconque voudrait le faire de convaincre nos jeunes aujourd’hui de faire des efforts pour plus tard alors que ce plus tard semble de plus en plus incertain…
remarquez que ce plus tard a toujours été, est par nature, et sera toujours totalement incertain… mais on dirait qu’il l’est davantage ces temps-ci… planetwise… environnementalement parlant…
mais on dirait que plus tard, qui au fond ne veut pas vraiment dire rien de précis autre que pas maintenant, est plus incertain que jamais…
comme s’il y avait moins d’avenir pour les jeunes, ou du moins qu’il semble plus incertain…
alors que maintenant est toujours toujours so far so good… depuis la nuit des temps, et pour l’éternité… toujours parfait tel quel le présent car ainsi il est…
d’ailleurs, c’est sa job à l’avenir d’être incertain…
par définition, l’avenir est incertain, soit insécure ou plein de promesses… c’est selon… soit rose, soit noir selon le mood du moment…
d’ailleurs, comme l’impression que les scientifiques ne nous disent même pas tout à fait la nature potentiellement catastrophique de la situation actuelle sur le plan environnemental, et surtout celle qui s’en vient… juste une impression…
mais pacte pas pacte, comme l’impression aussi que c’est à une plus grande échelle que ça doit se passer… bien sûr, laisser l’empreinte la plus faible qui soit à l’échelle locale, mais quand la majorité de nos bébelles et une partie de nos vidanges viennent de ou retournent en Chine, ça sent la soupe au poisson…
car si on savait, comme l’impression qu’on capoterait… plus que maintenant… et on se réveillerait… ou pas…
car que sait-on vraiment quant à l’urgence de la situation ? poser la question n’est pas du tout y répondre…
mais toujours délicat de dire la vérité… laquelle dit-on ? et d’autre part, veut-on ou peut-on tout simplement la croire ?
si le passé est plus qu’imparfait, le futur lui est plus qu’incertain… de plus en plus si incertain peut l’être plus qu’il ne l’a jamais été…
et que ferait-on si on savait que le futur est de plus en plus court terme ?
n’empêche, elle me fait réfléchir cette citation…
souvent d’ailleurs, ces temps-ci quand je vois des bébés ou de jeunes enfants, je me demande ce que sera leur avenir…
sera-t-il ?
et sera-t-il vraiment si différent du nôtre ?
est-ce que les catastrophes pressenties seront aussi pires qu’on les imagine ? ou encore plus ?
n’avons-nous pas toujours été aussi impuissants et ignorants devant l’avenir anyway ?
au fond, nous nous trouvons encore et toujours simplement coincé(e)e au centre d’un passé plus qu’imparfait – ou plus que parfait si vous aimez les moitiés pleines de verres ou si votre verre est rose – et un futur plus qu’incertain…
mais alors, ça doit être ça le présent plus que parfait ?
au sujet du fameux pacte (et de l’exigence de la transformation):