••• les zultimes chroniques – 13/1/19
en effet… et je dirais les hommes plus que les femmes d’ailleurs… je le sais j’en suis un…
d’autre part, parfois on boit pour oublier et on mange pour ne pas sentir ou parce qu’on s’ennuie… quoi qu’une fois domestiqués, certains animaux font de même aussi j’imagine…
les animaux autres que l’humain doivent probablement faire des choses autres que parler pour communiquer… ça doit être plus simple, plus concret, plus direct, plus pratique… ils ne doivent pas se perdre dans les mots…
mais nous si… parfois…
mais ces mots, même si on se perd parfois dedans et entre eux, et même s’ils peuvent rarement dire exactement ce que nous voulons dire, ces mots nous permettent de vivre ensemble…
ils nous permettent de dire, de partager, de communiquer et parfois de communier…
par contre, ils peuvent aussi blesser, nous éloigner et nous faire nous méprendre…
les deux sont possibles, les mots pour se rapprocher ou pour s’éloigner…
hier j’ai utilisé quelques mots ici en chronique pour rejoindre une amie… ça l’a touchée…
et quelques autres personnes m’ont écrit en privé pour me remercier pour ces mots car hier était une journée ordinaire semble-t-il…
et ça m’a fait chaud au coeur que mes mots ont touché la cible… du coeur…
car les mots peuvent s’avérer des armes de compassion massive…
les mots sont notre liant, notre lien, des fils qui nous rattachent les un(s) aux autres…
les mots sont des courroies pour nous faire sentir que même si nous semblons seul(s) ici-bas, nous ne le sommes pas tout à fait… du moins pas sans connexion quelconque avec nos semblables, hommes ou femmes…
même si nous sommes lié(e)s à tout ce qui vit malgré que nous l’oublions parfois, nous savons que nous sommes ensemble dans cette grande barque grâce à certains mots…
parfois lors de journées extraordinaires, parfois plus ordinaires que ça, les mots nous parlent dans le cassss…. par jours extra ordinaires, mais aussi en d’autres ordinairement ordinaires…
comme ça la vie… la justice humaine se réfugie dans cette ordinarité… car elle ne peut pas peut-être pas être toujours extra la vie… car on ne peut étirer l’extra à l’infini…
car même si on le fuit, comme l’impression que l’ordinaire nous rattrapera éventuellement, et qu’il nous faut apprendre à extraifier l’ordinaire… faire de cet ordinaire de l’extra, du super, du wowordinaire…
ou simplement goûter l’ordinarité de la simplicité… plain, straight, at face value…
nous qui vivons au froid savons que janvier peut être plus ordinaire que d’autres mois… comme en ce moment… ce froid est estra ordinaire comme aurait dit Sol… et cet estraordinaire rend le quotidien différend, plus terre à terre… il nous faut devenir brave simplement pour se mettre le bout du nez dehors… et y rester…
et ce froid relativise la vie… ce froid nous ramène à notre identité bipolaire…
ce froid nous permet de nous re saisir… ce froid nous fouette la couenne car plus le temps de se perdre dans les mots en ce froid tranchant… le froid coupe dans le gras…
alors chers lecteurs/trices, voilà mes quelques mots du jour… pour me réchauffer les doigts et le coeur, et peut-être les yeux et l’âme de quelque-un(e)s d’entre vous on the way… ici ou là…
pas de grandes ambitions pour mes mots… que simplicité, un peu d’humanité, et un peu de compassion – autant que j’en suis capable – sans nécessairement plus…
petits et simples mots d’esprit…
alors si ces quelques mots résonnent chez-vous, eh bien tant mieux… ding dong…
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P.S. Yusuf, je ne t’ai pas oublié, te reviens bientôt en lien avec tes commentaires et questions…
et j’aurai quelques photos du Myanmar qu’une amie lectrice m’a envoyées à partager avec vous…