••• les zultimes chroniques – 12/1/19
traduction: dans mon monde, l’amour est la seule loi… je ne demande pas l’amour, je le donne… – Nisargadatta Maharaj
pause sur le petit jeu de mains tendues des deux derniers jours…
pour faire place à cette chronique qui veut essayer de donner de l’amour… en tous cas, elle fera du mieux qu’elle peut en ce sens… car donner de l’amour est un art qui s’apprend toute une vie durant et rares sommes-nous à en être devenus des maestros et maestras déjà…
une chronique qui reach out vers une amie qui se trouve loin de moi en ce moment… une amie qui dit se sentir ordinaire ces temps-ci… ordinaire comme on se sent tous et toutes par moments… ordinairement janvier…
nous qui sommes souvent en quête d’extraordinaire, cet ordinaire n’est pas toujours facile à accepter et encore moins à accueillir…
mais pourtant…
paraît que c’est inévitablement par là que ça se passe la vie, paraît que c’est là que tout se passe, dans cet ordinaire, dans l’acceptation de cet ordinaire au quotidien…
nous qui avons fait des ateliers de mieux-être, des trips de dope, de la thérapie, de la méditation, de la croissance personnelle, des sauts en bungee et du parachutisme…
nous qui sommes allés en Inde ou en Amazonie, nous qui avons adopté gourous et chamanes, nous qui avons lu livres sages entre les pages et bu potion magiques mystiques…
nous qui sommes en quête d’extase, de grandiose et de fantasmagorique, tout ce qu’il nous reste à faire comme ultime exercice consiste peut-être seulement à accepter cet ordinaire… et à l’accueillir comme une pratique spirituelle en soi…
alors pas de feux d’artifice, pas de grandes révélations ni de secrets, pas de pétards à mèches dans les cieux, pas d’anges qui nous accueillent toutes ailes ouvertes, pas d’apothéose…
qu’une simple acceptation de l’ordinaire, plain, straight, nature… sans artifice, sans épices, ni paillettes… pas de salade de chou crémeuse, que la bonne vieille traditionnelle…
en totale acceptation de notre humanité, de nos élans vers le haut et vers le bas, de nos mood swings que nous nous ridons du mieux qu’on peut, pas toujours capables de simplement les observer et les apprécier, et qui jouent au gros cynique avec nous…
en réponse à ma demande de m’envoyer un son de vie, cette amie me disait qu’elle n’avait pas trop le goût d’écrire, ne se sentant pas trop inspirée ces temps-ci.. no problem que je lui ai écris…
la dernière chose que je veux avec ces chroniques est de vous faire sentir que vous devez faire quelque chose, quoi que ce soit… aucune intention de susciter du stress chez-vous…
ces chroniques sont libres et gratuites, elles ne découlent que de mon extra ordinaire plaisir d’écrire… et on top of it, si elles peuvent apporter un peu de lumière à quelques âmi(e)s ici et là, so be it et j’en suis fort aise…
don’t worry be happy disait le poète…
je n’ai rien à enseigner, rien à partager comme grande sagesse ni éclairage particulièrement lumineux sur la vie, rien à pointer…
comme chacun et chacune de nous, je fais simplement du mieux que je peux dans mon apprentissage de l’amour, dans mon apprentissage à donner de l’amour… et à le recevoir…
cet amour que l’on ne possède jamais anyway, cet amour qui ne vient pas de nous mais qui passe par nous… cet amour qui vient d’on ne sait où mais auquel on ne peut que s’ouvrir…
peut-être que le fait de souffrir n’est que notre incapacité à s’ouvrir justement ? à cet amour qui est tout le tour de nous…
s’ouvrir à ce qui est maintenant, simplement, tout bonnement… surtout quand ce n’est que de l‘ordinaire… de l’extra ordinaire… du super ordinaire…
voilà le but ultime du sens ultime des quelques mots épars au sein de ces chroniques… ouvrir vers vous, à partir de quelques mots qui finissent par toujours en revenir aux mêmes…
car au fond, que 26 lettres et quelques milliers de mots avec lesquels jongler pour tenter de faire sens de cette existence que nous partageons chacun chacune… que ces quelques lettres et mots pour vous dire que je suis ici avec vous, simplement, innocemment, tout bonnement… tout comme vous… avec vous…
que tout comme vous, je fais du mieux que je peux avec ce que la vie m’a prêté, pour le moment… sans trop trop savoir où l’on va, qui nous sommes, ni pourquoi…
en tentant de développer la foi, cet espoir en quelque chose de plus grand que soi…
et qui vivra verra… peut-être…
amor amor belle âmie…
amor amor lecteurs/trices…
à point cette chronique ce matin à -22 Celsius, près du poêle à bois
qu’est-ce que l’amour?….. un questionnement qui m’habite presqu’en permanence
Osho nous dit que le + «haut degré» d’amour est la compassion…..
j’y suis arrivé à quelques rares occasions, où tout mon Être est disponible à ce qui est là….
est-ce que cela me donne des points «Air Ciel»?
au 3/4 de ma vie j’en suis encore à me poser cette question…..
pas facile la vie «ordinaire» et en même temps peut-être la porte secrete est là!
salut bro
je souffle sur ton feu…
Être tranquille à la maison assise avec ma fidèle compagne féline…
Heureuse d’être Osho…avec toute cette abondance.
Avec ce que je vois ici , en Asie .Les gens n’ont presque rien mais leurs yeux brillent et leur sourire est touchant.
Ha que j’ai l’odinaire, il y a tellement de moments extraordinaires dans l’ordinaire et c’e Tellement plus facile 🦋