art: Marie LaPlume jadis Roberge
••• les zultimes chroniques – 27/2/19
ça y est… le zipper de la valise a tenu, la guitare est paquetée et le sac à dos rempli avec mon ordi – outil de travail du prof virtuel – et de tous mes petits cossins… la maison est propre pour mon amie qui viendra en prendre soin pendant mon séjour… et mon ptit corps prend du mieux face à une grippe féroce qui sévit mais s’atténue en ma demeure corporelle… ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort dit-on… pas encore le cas mais ça va venir j’espère…
mon ami Philippe s’en vient me chercher dans quelques minutes pour me reconduire à l’aéroport… je viens même d’avoir la confirmation via WhatsApp de mes hôtes brésiliens que mon collègue Jaïr me ramassera demain matin à mon arrivée au terminal 3 de l’aéroport de Sao Paulo… tout est pré-réglé au 1/4 de tour…
alors Yul-Yto-Gru here I come…
Montréal-Toronto à 16 h, quelques heures de pause puis take off pour un long vol de 10 heures vers Sao Paulo à 23 h.. boa noite…
quelle joie de ne pas avoir à passer par les É.-U. cette fois-ci – route traditionnelle pour se rendre au Brésil… car il est crucial de ne pas faire escale au pays des douaniers aux faces de gros boeufs cette fois-ci…. car voyez-vous, ce voyage est plus que spécial… il inaugure une nouvelle ère…
vraiment pas un voyage d’aventures que celui-ci, pas d’aventures extérieures du moins… un voyage à saveur diplomatique… je vous expliquerai en quel sens dans les prochaines chroniques… mais tout d’abord, bien partir…
encore une fois, ce feeling de grande liberté comme toujours avant de s’envoler… vous connaissez right ? beaucoup d’excitation, avec un soupçon de fébrilité… surtout quand on vit dans la forêt, toujours un défi de faire face au monde… surtout celui des aéroports…
mais en ce temps de réchauffement climatiques et de remise en question quant à nos habitudes snowbirdiennes, un nouveau petit volet de conscientisation quant à notre empreinte qui émerge… pendant combien de temps encore pourrons-nous nous payer le luxe de voler ainsi comme de gros oiseaux de proie ? nous si petits moineaux de rien dans ce grant tout…
allez, see you…
» One day
I will be a bird ,
and I will snatch
my being
out of nothingness.
The more
my wings burn,
the more I am
near my Truth
…. and arise from the ashes. »
– Mahmoud Darwish
Tu es plus qu’un oiseau….tu es un Phénix !
Oui oui, celui qui renaît de ses cendres !