••• les zultimes chroniques – 8/4/19
le genre de matin pour dire le moins ambivalent… pour rester poli… ce genre de matin qui confronte notre zenitude right dans l’dash, qui secoue notre coolness ou coolitude c’est selon, met à l’épreuve notre magnanimité…
alors que nous sommes censés être au printemps et tralala, nous avons à gratter les fenêtres du char à bouts de bras… la neige en avril, ça passe toujours car elle fondra rapidement, mais la pluie verglaçante qui fige dès qu’elle touche le solide, dont nous-même, le grésil et autres genres de liquides semi fluides semi solides ont le tour de venir nous chercher dans nos derniers retranchements hivernaux…
on se dit que ça achève, qu’il y a pire au monde… que ça va passer… on se dit que…
mais avril est ce mois de l’année qui étire les affaires… et ce matin l’un de ces matins…
avril, un mois d’agonie, un mois entre deux, un mois nowhere… 30 jours entre mars, prometteur de printemps, et mai, mois des ptits verts tendresse… avril est comme un trou noir, et blanc et vert glaçant…
avril est un bon reality check pour les optimistes, les réalistes et autres zen cool guys and girls…
si la pluie glisse sur la peau des connards, le verglas les fige et les laisse de glace… et encore plus le verglas d’avril, quand l’hiver a commencé en octobre…
vivement le show de l’été à venir, vivement les rayons qui nous caressent et qui font l’amour à notre peau jusqu’à notre âme… vivement les rayons laser qui regénèrent notre ADN d’humain et d’humaine jusqu’à notre divinité incarnée, comme les ongles…
alors une semaine jour pour jour après le poisson, avril ne sent pas bon bon ce matin ici sur terre dans notre ptit bout de forêt givrée…
si d’ordinaire lundi n’est pas le jour le plus glissant de la semaine avec le retour à l’école, au boulot et à tout le reste, celui-ci se veut un test sur le moral…
ce genre de jour qui nous met le feu là à la poudrerie, right there dans le cul de sac de l’hiver… et duquel nous devons puiser l’énergie pour continuer… mi maître zen, mi fighter… mi sage, mi mother fucker…
mais comme disent les glands sages, tout ceci n’est qu’une illusion !
mais quelle illusion !
alors cher lundi 8 avril de verglas, Namaste et… love you too…