apprenti sage

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••• les zultimes chroniques – 11/5/19

traduction: il était une fois, un sage homme, qui n’a rien dit

peut-être qu’un jour, ces pages seront vides… mais peut-être pas non plus…

pour le moment, l’apprentissage continue, l’apprenti sage continue de taper ses ptits mots…

comme c’est le cas la plupart des matins depuis 7 ans, presque 2000 chroniques plus tard, une nouvelle fenêtre blanche s’ouvre à mes mots, s’ouvre sur mes doigts, laissant toute la place disponible à l’inconnu…

j’écris souvent en fonction d’images ou de citations parlantes ramassées ici et là… elles me startent comme les Saguenéen(ne)s, me donnant un direction, un prétexte, un fil suggesteur… elles me donnent des idées et me permettent de voir ce qui se cache sous ma calotte pas l’air de rien et tout le tour de ma ptite tête de pinotte…

je joue avec les mots comme d’autres au poker, mais ici qui perd gagne… se délester de sens unique…

je tape et tape, ne risquant que de découvrir en moi un tas d’inconscient auquel faire prendre l’air, des idées emmagasinées dans mon for intérieur, un fort de moins en moins intérieur car exposé aux quatre vents de mon clavier à chaque matin, un for plus souvent extérieur qu’intérieur, et souvent très rieur… pas fort le for…

je tape sans trop savoir d’avance quel lapin va sortir du chapeau du musicien… wabbit wabbit… écrire pour se surprendre, mais jamais oh grand jamais ne se prendre au sérieux…

je tape pour me découvrir moi-même, et non pour me divertir de moi-même, comme dans détourner le regard de ce qui préocuppe, fatigue, ennuie…

au contraire, l’idée est d’exposer ce qui pré occupe l’intérieur de mes croyances, ce qui existe en moi et qui ne m’appartient pas… merci popa merci môman mais non merci…

écrire pour faire sortir le néant… pour mieux y retourner, le retourner sans dessus dessous, expurger le passé, qu’il soit simple, composé ou imparfait…

plutôt que de me divertir, j’écris davantage pour me convertir comme dans changer une chose en une autre, pour enlever l’in du conscient, pour aérer les croyances…

je tape pour me diriger droit devant, et drett icitt et même temps…

car lorsque j’écris, tout ici je suis… comme quand vous lisez ces quelques mots, tout ici vous aussi, avec moi… dans le cyberespace… twilight zone

donc moi qui écris et toi qui lis, ces mots nous lient, nous relient… ces mots, écrits pour quelques paires d’yeux seulement dans ce vaste monde, dont les vôtres, nous gardent en contact…

un contact virtuel, sans corps mais avec beaucoup d’esprit… car mes mots se veulent des mots d’esprit… esprit sain, du moins de plus en plus…

des mots gratuits, offertes aux quatre vents et qui se sont par miracle rendus à vos yeux, et hopefully, à votre âme et à votre coeur…

car tous des apprentis sages sommes-nous… toi qui lit comme moi qui écrit… guili guili celui et celle qui lit…

un jour cet écran restera blanc… soit par manque de tapage, ou parce que mort s’en suivra…

mais pour le moment, le chroniqueur tape, dit, écrit… tout en chuchotant car les mots de l’âme sont discrets… alors lisez tout doux chez-vous car on ne veut déranger personne right ?

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