••• les zultimes chroniques – 22/6/19
traduction: la croissance personnelle la plus profonde ne survient pas en lisant un livre ou en méditant… elle prend place dans le feu de l’action, en plein conflit, lorsque vous êtes en colère, que vous avez peur, que vous êtes frustré(e)… elle se passe lorsque vous répétez le même pattern et que vous réalisez que vous avez un choix… – Vironika Tugaleva
elle fesse dans le dash celle-là ce matin… surtout maintenant, right here right now… spécialement quand on est en train de mijoter dans le chaudron de la vie…
depuis quelques mois, je vis une situation émotive éprouvante… oui oui, comme dans épreuve, comme dans passage étroit… comme un noeud, une situation récurrente…
et hier soir, comme par enchantement (car c’est effectivement arrivé en chantant), un petit click – ou déclic ? – s’est fait… une autre perspective, un autre point de vue… même situation vue à partir d’un autre endroit intérieur…
quand on est pris dans un motton d’émotions, dans une situation souvent récurrente même si parfois dans des circonstances légèrement différentes, quand on ne voit pas clair, les choses peuvent prendre du temps à mûrir, à maturer…
toujours un passage étroit de laisser passer l’inconscient à la conscience, laisser l’ombre s’insinuer vers la lumière… lentement – ou subitement après un certain temps ? – on doit se résigner à notre entêtement et baisser les armes pour permettre au pattern de changer… car souvent pas nous qui changeons le pattern, car souvent lui le boss le pattern… lui qui décide, avec notre coopération…
car à force de répéter un certain comportement ou attitude, vient un moment où on voit le choix hors de la porte battante…
un moment donné, dans une relation, vient le point où l’on privilégie l’amour au fait de vouloir avoir raison… de l’entêtement, on décide de passer à l’encoeurement… car vient un moment donné, écoeuré d’être entêté… et pour un taureau, on sait que les choses peuvent durer…
pas qu’on veille avoir raison à tout prix quand on est pris dans une position particulière de fixation… et de fermeture… mais ainsi faits nous sommes les humains… on campe dans une position jusqu’à ce que le fruit soit mur… et que le changement s’opère… et qu’on voit le choix de faire autrement…
vient un moment où on accepte – ou on se résigne à pour les plus têtus ? – de plier plutôt que de demeurer rigide dans une position émotive antérieurement figée… plier plutôt que casser…
et ce n’est pas de la mauvaise foi si on ne change pas plus vite qu’on le fait… faut juste que ne vienne ce juste moment, ce moment juste…
un processus naturel de maturation…
et en effet, pas dans les livres ou en séance de méditation que l’on apprend ces petites et grandes choses de la vie… dans l’expérimentation de la vie, ce grand laboratoire…
car la vie prend son temps… et le nôtre… et tout processus de maturation prend du temps… le temps que ça prend…
et en terminant, je ramène ici la citation de Cristiane Singer postée sur ce blogue il y a 2 jours… qui s’avère aujourd’hui tout à fait juste et ben d’adon…
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La vie, appelons ainsi approximativement cette force dérangeante qui se charge, à brève ou longue échéance, de délabrer tout système, n’a cure des bonnes intentions.
Non que ces intentions n’aient été sincères, mais la vie ne les respecte pas.
Dans toute croyance, dans tout principe, dans toute idéologie, elle flaire le « système », la réponse toute faite.
La vie ne tolère à la longue que l’impromptu, la réactualisation permanente, le renouvellement quotidien des alliances.
Elle élimine tout ce qui tend à mettre en conserve, à sauvegarder, à maintenir intact, à visser au mur…
Aho
Que ce passage étroit se transforme et laisse entrer la lumière dans un espace de plus en plus grand.
Patience. Amour et Compassion…
Que ce passage étroit se transforme et laisse entrer la lumière dans un espace de plus en plus grand.
Patience. Amour et Compassion…