••• les zultimes chroniques – 9/8/19
traduction: je veux que tu ailles au fin fond de ta douleur mon amour… laisse ta peine et ton chagrin te réduire en morceaux (saches que ça ne peut briser que tes illusions et détruire tes attentes, ça ne peut pas te briser toi)…
verses-toi en ton propre coeur brisé… respire dans ta solitude la plus terrible… sinon tu seras hanté(e) par tout ce que tu ne touches pas maintenant…
n’aies pas peur, je suis ici… je te respire quand tu ne peux plus respirer par toi-même… je te donne l’élan de vie quand tu ne le trouves plus… je t’aide à soutenir l’insoutenable, à digérer l’indigeste… je suis au coeur de ta douleur, présent dans les abysses de ton désespoir… je suis ton esprit incassable, ton moi éternel et sans temps…
si tu as peur de ta propre disparition, alors disparait… si tu sens que le sol veut t’avaler, si le vide t’attire, laisse-toi tomber volontairement… abandonnes-toi ou laisse même aller l’abandon et tombe… je vais t’attraper, ou tu seras rattrapé(e) par ta sagesse la plus profonde…
d’une façon ou d’une autre, ta douleur ne te tuera pas, elle ne fera que retirer ce qui est dégoûtant et faux en toi… tu émergeras brassé(e), oui, vulnérable aussi, mais renouvellé(e), plus sage, plus vrai(e)… saches que je suis ici avec toi, jusqu’à la fin du temps…
– Jeff Foster
wow, quelle force en ces mots, quelle puissance…
parfois, aussi ça la vie… oser se laisser consumer par le feu purificateur de la douleur… par l’apparente dureté de cette existence, par ces passages plus étroits…
pour en ressortir plus léger, plus vrai(e), plus soi…
Ouf ! quel voyage intérieur….
Magnifique.
Synchro pour moi cette chronique. Mon ego semble vouloir préparer sa mort — que je sois ou non d’accord, prête pas prête! J’avais besoin de mots comme ceux-ci aujourd’hui. Merci.
if I can help, my pleasure 😉