••• les zultimes chroniques – 9/9/19
vous arrive-t-il de trop parler vous aussi ?
moi si…
je parle français et anglais, écris franglais, et connais passablement de portugais, et un peu d’espagnol et d’italien… mais je ne sais pas suffisamment me la fermer…
le problème avec le fait de trop parler ou dire des choses que l’on ne devrait pas dire est que l’on ne peut s’en rendre compte toujours seulement trop tard… c’est quand on l’a dit qu’on réalise q’on n’aurait pas dû dire quelque chose…
vous vous souvenez de le géant Hagrid dans Harry Potter ? et son fameux : j’aurais pas dû dire ça ? mon personnage préféré… grand enseignant dans l’art de trop parler…
on n’a pas vraiment le choix avec ce type d’erreur… du moins tant qu’on n’a pas appris à se la fermer…
cette erreur, on doit la faire et la refaire pour ne plus la faire et la refaire… jusqu’à ce que la leçon soit apprise…
mais c’est une leçon qui s’apprend à la longue et à la dure…
apprendre à ne pas dire est plus difficile qu’apprendre à dire… drôle à dire mais vrai quand même…
par exemple, l’autre jour, voulant dire à une amie que je n’avais pas vu depuis longtemps que je la trouvais belle avec ses cheveux gris, j’ai maladroitement dit – oui oui avec ma propre bouche qui a parfois sa vie propre – qu’elle avait l’air plus vieille que sa soeur plus vieille qu’elle… nono ati…
ou, il a y plusieurs années, une collègue à l’université, ronde de sa personne, disait à quelqu’un qu’elle accouchera bientôt… surpris, je lui demande : tu es enceinte ? re nono ati…
et pire encore, en présence de la même personne que je revis quelques mois plus tard, elle parle de son bébé né récemment, je m’exclamas : ah tu as accouché ? re re nono ati…
et je vous en passe quelques autres…
apprendre à ne pas parler est la chose la plus dure à apprendre en cette vie…
car il est inévitable d’apprendre par erreur… quoi que certaines personnes semblent douées pour ne pas se mettre ainsi dans le trouble… on dirait que certaines personnes sont naturellement réservées et posées… chanceuses va…
au moins avec l’écriture, on peut ne pas peser sur enter tout de suite…
par exemple, parfois, en réaction à des messages insultants ou qui viennent me chercher, j’écris des lettres de bêtises adressées à la personne en question et je les envoies directement dans ma poubelle… soulageant… puis j’en ré-écris un autre message plus modéré… au ton plus léger…
par exemple ce matin, je m’en allais écrire que…
mais heureusement, avec le temps, on apprend à se fermer – la gueule – et à ne plus dire tout ce qui veut se dire… on s’auto-censure…
alors ma gueule… on se ferme ce matin…
Hahaha! Trishna et moi parlions de ça (entre autres) justement hier soir!