••• les zultimes chroniques – 21/10/19
traduction: connais toutes les théories, maîtrise toutes les techniques mais lorsque tu effleures une autre âme humaine, ne sois qu’une autre âme humaine… – C.G. Jung
on a beau en savoir beaucoup beaucoup sur divers sujets, avoir un intellect athlétique médaillé d’or, être vite sul’piton en toutes circonstances…
on a beau avoir des bidous, connaître des gens importants et être connu(e) par plusieurs, frayer avec le jet set et passer devant les autres dans les files d’attente…
on a beau être couvert(e) de titres de toutes sortes – Ph. D., M. Sc., B art, Md et name it de A à Z- et quelconque autre arrangement de lettres et/ou de chiffres…
on a beau être un(e) big shot, un(e) star, un(e) A, être en position d’autorité ou être un(e) big boss des bécosses…
au fond, on a beau pensé et imaginé être quoi que ce soit…
mais nous ne serons toujours fondamentalement que soi-même…
nous ne serons toujours simplement qu’humain(e)…
qu’humain(e) comme dans juste et seulement humain(e)…
mais aussi qu’humain(e) comme dans totalement humain(e)…
qu’humain(e) avec toutes nos qualités et tous nos défauts, avec toutes nos forces et nos faiblesses…
qu’humain(e) comme lorsque nous étions enfant… car qu’enfant nous ne serons toujours, jusqu’à notre vieillesse…
au cours de notre existence, on passe par différents stages, diverses étapes…
on apprend différentes leçons, on passe par différentes épreuves…
on connait de grandes joies, de grandes peines aussi…
on vit dans le gros cynique du parc Belmont de la vie (pour les montréalais(e)s plus âgé(e)s d’entre nous), ou dans les montagnes russes (pour les plus jeunes ou les gens qui vivent ailleurs qu’au Québec) avec nos hauts et nos bas, avec nos Ho ! et nos Bah !
mais au bout du compte, toujours qu’humain(e) nous sommes et serons…
avec notre soif, notre faim et autres diverses besoins primaires et instincts de base…
alors le test ultime de notre humanité et humanitude consiste à traiter chaque personne que l’on rencontre comme soi-même…
à nourrir chaque relation de notre vie avec dignité et respect…
à s’assurer que chaque relation importante de notre vie, si elle a à se terminer ou à se transformer, soit complète et qu’on ait pu entendre et écouter l’autre… disposée à clarifier la situation actuelle ou passée…
car au fond nous ne serons toujours qu’humain(e)…
qu’humain(e) unique et semblable à tous les autres… tous et toutes frères et soeurs…
parce qu’humain n’est pas qu’une épice…
Ce qui fait mal c’est quand l’autre ne veux pas terminer ou clarifier la situation inachevée.
Le deuil est plus difficile…..alors.
Sentir ce sentiment d’impuissance et pleurer.
en effet
mais ça renvoie à nous-même et là qu’on peut faire le gros du deuil non ?