••• les zultimes chroniques – 12/11/19
Il y a un moment où les mots s’usent. Et le silence commence à raconter… – Khalil Gibran
depuis des années, ce petit chroniqueur des grands chemins, votre humble serviteur des mots, écrit quasi quotidiennement… presque chaque matin que la vie amène – Amen ! – il tape tape tape instinctivement quelques mots sur son clavier… comme pour vider son sac de lettres du grand jeu de scrabble humain…
pour user les mots justement, pourqu’éventuellement le silence commence à raconter à sa place…
et pourtant, il n’a pas vraiment rien de particulier à dire ce chroniqueur…
et en plus, il ne sait pas grand chose… en fait, plus les années qui s’accumulent dans son corps, moins il semble savoir…
car on a beau faire le tour de la question, et même de toutes les questions en fait, aucune réponse faite de mots n’est vraiment satisfaisante…
vous remarquerez la tentative du chroniqueur d’écrire à la troisième personne ce matin… petit exercice littéraire auto-imposé…
pour créer une distance, pour se dégager du corps et de la chair et retrouver son esprit libre… petit jeu avec lui-même… et avec vous qui lisez…
le chroniqueur, autant que certain(e)s de vous lecteurs/trices, est attiré par l’au-delà… attiré par le divin, par les étoiles, par l’au-delà… et souvent c’est par les mots qu’il tente d’y accéder… liquider les mots pour atteindre le silence qui parle, le silence qui guide… ce silence au-delà des mots…
et aucun téléphone, peu importe son degré d’intelligence ni la bouchée de pomme déjà croquée qui le décore, ne peut nous mettre en contact avec cette source de communication, qui est davantage une communion qu’une communication…
autre exercice auto imposé, il intègre deux petites citations envoyées par son ami Jean dans son texte, en plus de l’image parlante ci-haut… celle de Gibran sur l’usure des mots ci-haut, comme celle-ci de D. H. Lawrence sur l’intelligence du corps…
L’inconscient corporel est le lieu où la vie bouillonne.
C’est là que nous nous sentons vivant, en intime connexion avec les profondeurs de nos âmes et de l’affleurement indéfinissable du cosmos.
alors parlant corporalité, les deux pieds sur terre, les deux mains sur le clavier et la tête dans les étoiles, il cherche quelque chose le chroniqueur en tapant sa vie…
oui, comme certain(e)s d’entre vous, il cherche le chroniqueur…
cherchant, mais ne sachant pas quoi exactement… peut-être que le but du jeu est davantage de chercher que de trouver ?
car quand on ne sait pas ce que l’on cherche, tout ce que l’on trouve en chemin est précieux…
il cherche plus grand que soi le chroniqueur, il a soif de connexion avec l’univers, avec les esprits, avec todos os seres divinos, avec les êtres divins… c’est d’ailleurs cette quête qui le motive dans le cadre des cérémonies auxquelles il prend part régulièrement…
connexion inconnue, méconnue, mais parfois par moments subtilement reconnue… comme un divin rappel… allo j’écoute !
et comme un hasard n’arrive jamais seul, en train d’écouter l’émission matinal de la radio du canada, le chroniqueur entend quelqu’un parler du rassemblement des entendeurs de voix… et il sourit de ce petit clin d’oeil de la vie… car exactement le thème de cette chronique…
sauf que le chroniqueur est davantage un écouteur de voix qu’un entendeur… mais il est disponible… en attente, ouvert… écouter en vue d’entendre… des voix, la voie…
alors n’ayant pas vraiment rien à dire, mais pour le simple plaisir d’écrire, bien en corps, et la tête dans les étoiles, le chroniqueur vous envoie ces quelques mots venant encore une fois de nulle part de connu… d’ici… envoyé dans l’espace virtuel comme une bouteille à la mer… et vous trouvant ici…
Gracias !
Las estrellas brillian para ti Ati .
Great bllog