••• les zultimes chroniques – 18/11/19
traduction: un phare ne court pas partout sur l’île à la recherche de bateaux à sauver… il ne fait que se tenir droit et briller… – Anne Lamott
belle image non ?
être un phare, premièrement pour soi-même, et possiblement, pour les autres autour de soi… mais qu’une conséquence secondaire…
encore un peu de lueur ?
traduction: au milieu d’une nuit de souffrance et de noirceur, sois une chandelle qui partage sa lumière jusqu’au matin… – Rumi
ce matin on fait dans la lumière chers lecteurs/trices…
j’allais dire car novembre oblige mais disons que s’il n’oblige pas, novembre suggère fortement de viser quelconque source de lumière…
ainsi, novembre pourrait en quelque sorte être déclaré mois de la lumière…
en fait, ces quelques images ont retenu mon attention, donc elles qui suggèrent… et moi qui obtempère… car la lumière est toujours bienvenue, et encore plus particulièrement en ce temps-ci de l’année…
si dehors novembre, dedans lumière alors… car la vie n’est qu’un fragile équilibre… et un constant paradoxe… entre les extrêmes…
comme on en a encore pour un mois à ce que les jours «raccourcissent», avec comme conséquence la lumière extérieure sur une pente descendante et des jours de plus en plus courts, nécessaire de compenser avec sa propre lumière…
car l’ombre appelle la lumière…
en cette période pivot de l’année, si courte cette année coincée entre les couleurs et le grand blanc, alors que les sources lumineuses en provenance de l’extérieur diminuent avant que les lumières de Noël ne viennent compenser, novembre est l’occasion idéale pour puiser en soi pour luire, réfléchir, allumer, pour briller…
novembre oblige…
en ce temps d’ombre et de noirceur, la lumière symbolise l’espoir et la foi…
foi et espoir, tout en demeurant présent à ce qui se vit en ce moment… car cette ombre révèle, cette ombre est précieuse…
car lorsque c’est sombre autour, et parfois dedans aussi, nul autre choix que de puiser à toutes les sources de lumière…
quand c’est sombre en soi, essentiel de mettre l’énergie à puiser à sa propre source lumineuse… car elle est ici, elle est là…
la flamme brille toujours, la lumière, même si parfois tamisée, est toujours en vie…
d’ailleurs, dans nos cérémonies, nous chantons souvent cette lumière…
eu sou luz, eu sou luz… porque tudo vem da luz…
je suis lumière, je suis lumière, parce que tout vient de la lumière…
la la la… et ici…
c’est au coeur du plus sombre que l’on doit laisser briller la lumière, sa lumière… cette lumière qui illumine toute vie…
en fait, pas vraiment rien à faire pour qu’elle brille la lumière, rien d’autre que de la laisser briller, car elle brille toute seule, elle luit d’elle-même…
et si on célèbre et valorise la lumière, apprécions aussi l’ombre lorsqu’elle se présente dans nos vies… car aussi important que la lumière pour que le repos s’installe, pour que nos yeux se reposent, pour que notre coeur se regénère…
car au fond de soi, la flamme brille toujours…
Alléluia !
I see the light.
Let it be….
Lucette = pequiña luce.