••• les zultimes chroniques – 22/11/19
mais je compte bien travailler à le devenir…
comme ce peintre dont le talent est plutôt restreint, limité et rustique, je ne suis pas un écrivain…
et pas vraiment plus doué avec les mots que lui avec les couleurs… je crées des textes en bonne femme et bonhomme allumettes…
en fait, je sketch des chroniques… je joue au chroniqueur… wannabe chronique…
ces chroniques, depuis des années, je les gosse à la main, même si je vous les garoche à la machine…
et comme ce prétendu peintre s’apprête à le faire, car il a bien dû le faire sinon elle aurait eu froid un moment donné la madame éventuellement, ce matin je vous l’annonce publiquement…
je ne suis pas un écrivain !
tadam !
quoi ? vous le saviez déjà ?
schnout alors…
même si j’écris depuis des années, près de 2200 chroniques plus tard, je vous l’avoue et l’admet candidement: je ne suis pas un écrivain… mais vous le saviez déjà…
je suis peut-être tout un plus un écriveux, un écriveur, un gosseur de mots, un gars qui aime taper des lettres et les enligner, lier des mots et jouer avec… et tenter de trouver du sens entre mes propres lignes… parfois je me comprends, souvent pas… mais comprend comprend pas, j’écris, sinon je crierais…
même que parfois, je me relis et me demande qui a écrit ça… personnalités multiples… mais nous allons de mieux en mieux…
si je ne me comprends pas toujours moi-même, imaginez-vous, et imaginez vous donc… 😉
même m’autoproclamer chroniqueur est un peu prétentieux et tiré par les lettres comme les coiffeurs/ses tirent les cheveux ou certains politiciens les ficelles…
en fait, je joue au chroniqueur, wannabe, être ou ne pas être, même pas une question, encore moins une réponse… chroniqueur, je le suis presque, comme le presque peintre de la photo fait presque des fresques… restes de mots, presque textes…
et plutôt que d’être payé pour le faire, c’est moi qui paie pour écrire… qui a dit qu’on ne payait rien pour écrire ? où était-ce pour attendre qu’on ne payait rien ? je ne m’attendais pas à ça… mais rien comme se surprendre avec ses propres mots…
j’écris presque gratuitement car mes chroniques sont gratis… freeze dit la police ! moi j’écris gratuitement, dans le sens de n’importe quoi, alors tout ce que j’énonce est gratuit, sans sens ni fondement, rien à prouver ni éprouver… des mots frits comme les patates, et comme un OKyeur, je poutine entre les mots, et les tons… mottons de mots dits…
si je ne suis pas un écrivain, alors vous, êtes-vous des lecteurs/trices ?
ou des simili, des wannabee, des should be ?
grande question je l’admet… désolé si je remets votre statut et identité en question…
mais si vous osez poser vos yeux sur ces mots, alors vous êtes un peu comme la madame sur la photo non ? vous vous prêtez à mes jeux de mots tordus… twisté(e)s lecteurs/trices va… allez… lis là…
si le gros de mes écrits, oui j’écris en gros et en détail, sont en français, assaisonnés de mots english ici and there, je cries aussi en slangish… la beauté de ne pas être payé pour dire n’importe quoi… on peut le faire n’importe comment… mais ne vous inquiétez pas, vous n’êtes pas n’importe qui… nous sommes ensemble dans ce bateau de mots…
et floush et floush…
si je fais mon coming out ce matin, coq… uorico lecteurs/trices, à partir de janvier, je vais travailler ma technique… je vais prendre des cours pour faire long…
envie d’apprendre un peu comment monter des histoires, comment mieux faire tenir les mots ensemble pour qu’ils mènent à quelque part ailleurs que nulle part, apprendre comment agencer des mots les uns à la suite de l’autre afin qu’ils portent…
car si la grande vie out there est notre modèle que nous tentons d’illustrer au mieux de nos habilités, bonne idée de tenter de raffiner nos techniques pour la mieux rendre, pour la rendre de plus près à ce qu’elle peut ressembler…
alors cher non lecteurs/trices, voilà c’est fait, c’est dit, c’est lâché lousse…
et houste…
suis-je un lect heure de tes mots dit ici ?
en tout cas cela m’accompagne lorsque je bois un chaga chaud presque tout les matins
même s’il fait froid
je les lis, je les ris… ou pas
en tout cas t’es perspicace, ou têtu, ou les 2
mais je n’arrive pas a voir la madame dans tes mots
alors je serai au rendez-vous lundi matin pour voir la différence
j’ai un ptit dring ici pour que tu la voies
En tout cas, tu ne pourras pas dire que tu ÉCRIs en VAIN… 😉 parce que nous sommes plusieurs à te lire, avec plaisir! 💗🙏🏻
j’écris avec veine si je suis ainsi lu par mes ami(e)s
On lit, on écrit, c’est pareil. Ça dépend juste de quel bord des mots on est. C’est l’amour des mots le coeur de l’affaire.
j’aime le nom cher Flying Bum
Ce rituel du matin est ta thérapie.
L’aube et l’enfanter t’attire.
Je lis car je suis du même acabit.
Un lever de soleil est riche en sensations.
Un premier début sans compter
ni un deuxième d’ailleurs quoique
sans savoir l’avant-dernier.
Il faut connaître mourir pour voir naître
et vice-versa.
Peut-on être pro-actif vis-à-vis une dépression post-partum?
N’être n’est pas naître car l’infini n’est pas le fini.
flabbergasting
Un écrivant, écrivaillant, écrivaste !
criallatif/ve