••• les zultimes chroniques – 29/2/2020
beau non ? le photographe a bu du Daime… ça teinte le regard… ça c’était le 27…
avant dernière journée de notre périple brésilien du CarnaCura 2020… dernière cérémonie de clôture ce soir… et demain processus de purification du thé… puissant…
et on repart dimanche soir avec le thé vers la neige… pour une autre année de mystère et de découvertes… et de pelletage dès mardi matin…
riche, intense, et confrontant ici…
confrontant en soi et entre nous… quelques personnes de notre église ont manifesté l’intention de nous accompagner dans l’avenir… mais avant qu’on vienne ici, on ne sait pas dans quoi on s’embarque… nous ça fait 4 fois et à chaque fois, on n’en revient pas…
comme le thé, nous sommes brassés de tous bords tous côtés et pognons régulièrement le fond du chaudron… alors on doit se parler à tous les matins… chaque fois comme ça qu’on vient ici… et de plus en plus…
pour ça qu’on va trier serré l’an prochain… car aucune idée dans quoi les gens s’embarquent en venant ici… deux semaines de spin dans la grande machine à laver du Daime…
un privilège de venir ici… et on l’apprécie… cette année j’ai dû dire non à quelqu’un et j’apprécie cette décision à chaque instant… pour elle, comme pour nous… on apprend de nos dites erreurs…
personnellement, j’apprend la droiture, la transparence et l’impeccabilité… et les répercussions éventuelles de nos gestes… tous nos gestes… chacun de nos gestes… encore plus lorsqu’on est legit sur ce chemin… nous sommes observés… l’oeil de Dieu nous watch… et je veux demeuré digne de la confiance que nous témoignent les amis ici qui nous reçoivent comme des membres de la famille…
je vous laisse sur quelques photos et vidéos… du 28…
pognez-vous le feeling ?
Cris qui a fait le lunch hier… Mama mia… notre ange gardienne ici…
et notre beloved Padrinho Luciano… qui se sert à côté de sa fille, 3 norvégiens et de Ravi, notre sage elder bien-aimé et meilleur ami du chroniqueur…
Feitior Claudio sur une chaise
et au plancher pour le repos du Feitior… il travaille en ta cet homme… on peut dire que lui, il se laisse marcher sur le dos… parfois…
nous vivons avec foi et amour… et de christis de bons musiciens, dans une famille au coeur plus grand que le monde…
alors imaginez ce que sera le 29, journée joker et twilight zone ?
à voir et entendre le 1er…
Chaleur dans le coeur.
Musique en famille …
Bon retour au Québec.
Fin février et de voyage au Brésil
et moi qui souligne la fin de vie de mon papa il y a déjà un an.
Chu sul perron d’église à griller une clope et cet endroit,
mon fond judéo-chrétien qui s’anime et qui se pointe dans mon âme?
Ati. Un brodeur. Un gars que j’aime et qui m’aime.
Le sanctuaire avait des portes débarrées et une chapelle de l’adoration
pour moi tout seul.
En revenant, il y avait une autre personne présente.
J’ai allumé un lampion dans la section de la sainte-famille pour mon pôpa.
Et dans cet élan d’actualisation d’une présence à une tradition
et la vouloir digne et moderne. Juste sincère donc ouf.
Et tout le long tu m’habitais, invisible car tout au loin…
… de mes yeux mais non de mon coeur.
Je regardais le ciel avant d’entrer et c’était toi aujourd’hui,
des fois c’est Amala. 😉
Belle synchronicité; je célébrais une finalité
et voilà le thème de ton billet.
Et Ravi sait que je ne l’oublie pas.
Chu content que, vous, je ne sais pas.
Mais si la question n’est pas « Who am I? »
c’est bien « Qu’est-ce que je peux faire pour? »
Ça c’est toé Ati et tu es dans mon coeur.
Le pétillant demeure Osho dans mon délire le plus lucide.
Et je peux m’accomoder de Jésus et d’Allah
et je peux comprendre qu’on veuille s’abreuver
à la fontaine de Meistre.
Bon thé divine.
Que dire de plus?
Fin
amor meu amigo…
check la – prétendue – fin de ma chronique d’aujourd’hui, écrite avant de te lire ici…