♥♥♥ – 21/3/2020
l’amour au temps du Corona / quatorzaine communautaire
certain(e)s commencent à s’inquiéter face à ce qui s’en vient, ce qui va arriver…
sauf que personne ne sait ce qui s’en vient, rien quant à ce qui va arriver… ce qui va nous arriver…
comme ça a toujours été le cas, et comme ça le sera toujours… on ne sait jamais rien… mais ces temps-ci, on le réalise… certain(e)s le sentaient venir, d’autres pas…
mais là, c’est ici…
et tout ce que nous avons dans notre assiette du quotidien est maintenant, que ce petit moment pas du tout insignifiant… moins insignifiant que jamais en fait…
certain(e)s voient des théories du complot et broient du noir quant à l’avenir, d’autres, au contraire, font confiance and in God they trust…
ceux et celles qui s’inquiètent considèrent les confiant(e)s comme naïfs, naïves et inconscient(e)s, mais ne dit-on pas heureux les simples d’esprit car le royaume des cieux est à eux… et elles… la foi donne des ailes…
les worriers s’en font tandis que les warriors de la foi s’en remettent à plus grand que soi… et in God they trust…
mais au fond, qu’on soit worrier ou warrior (elle n’est pas de moi), nous sommes tous et toutes dans la même barque, la même grande barque qui vogue un peu à la dérive sur une mer d’incertitude ces temps-ci… peu importe le bord du trou…
qu’on s’en fasse, ou qu’on fasse confiance, même barque… même mer… même moment présent qui passe lentement, de plus en plus lentement…
certain(e)s flottent, d’autres pataugent en cette mer de temps et d’incertitude…
mais il semble que le seul refuge réside dans le moment présent, ce moment… celui-là même qui passe vitement ou lentement sous nos yeux, au rythme de chaque respiration…
et même plus lentement que ça parfois…
au rythme de chaque inspiration, suivi de sa petite intervalle, puis de chaque expiration et de l’autre petite intervalle le séparant lui-même de la prochaine entrée d’air… et ainsi de suite file la vie qui passe en nous et autour…
car peu importe nos croyances, peu importe notre localisation, notre situation, peu importe qu’on se considère du côté des bons ou des mauvais – ce qui doit en théorie être plus rare – tous et toutes dans le même bateau…
s’affairant soit à aider sa prochaine et son prochain, ou à tenter de le ou la fourrer… eh oui, j’entendais hier que dès le début de la situation actuelle, des pirates se sont activés pour tenter de frauder son prochain et sa prochaine en cette ère plus que jamais réelle de relations virtuelles…
quant d’autres, notamment les travailleurs/ses de la santé, prennent des risques pour sauver tous les prochains et prochaines qui ont besoin alors que d’autres doivent se bourrer de papier de toilette… sauf que si elle doit le faire, shit will hit the fan anyway, que ça la nôtre ou celle de sa/son prochain(e)…
en effet, le meilleur comme le pire de l’humanitude ressort de cette situation… et vice et versa…
certain(e)s sont certain(e)s que tout ceci est un complot fomenté par quelques chosen fews, d’autres que c’est la grâce de Dieu qui s’abat sur l’humanité… et la plupart d’entre nous somewhere in between…
peu importe votre scénario intérieur, tous et toutes dans la même chaloupe mes ami(e)s… mes frères et soeurs…
vous pouvez bien vous inquiéter et mener vos recherches si vous voulez, élaborer les pires scénarios apocalyptiques, être obsédé(e) par la 5G, chercher à l’extérieur et les causes et les sources et les dividus responsables de la situation actuelle, tout ceci n’est qu’un scénario aux conclusions multiples… qu’un monde de potentialités… qu’on ne peut connaitre car cette situation tout à fait nouvelle pour chacun(e) de nous… personne ne peut dire been there done that… tout nouveau pour tout le monde…
tout ce qui existe est ce que l’on choisit de croire, de rendre réel, d’imaginer, de contempler et de vivre… on n’a pas choisit cette situation mais nous y sommes… alors vivons-là…
toutes et tous seul(e)s, isolé(e)s volontairement ou pas, seul(e) ou en petite famille, et tous et toutes ensembles… chacun chacune et tous et toutes des maillons de cette grande chaîne humaine…
tous et toutes sur la même galère, flottant sur la même mer… peu importe le bord du trou…
alors gardons tout ça en perspective…
car so far so good jusqu’à maintenant, jusqu’ici…
malgré tout… tout ce que l’on peut imaginer, ce que l’on peut tenter de prévoir…
mais déjà on redécouvre certaines grandes vérités oubliées temporairement…
on se pensait indépendant(e)s, séparé(e)s du tout et des autres, on réalise que nous sommes une seul et même grande chaîne humaine… solitaire et solidaire…
et que la terre est notre home sweet home à chacun et chacune de nous…
déjà beaucoup en quelques jours…
imaginez la suite… ou pas…
car nous ne pouvons vivre qu’aujourd’hui, et c’est déjà beaucoup… et c’est tout ce que nous avons entre les mains, ou devant, c’est selon notre vision…
et vice et versa…
et au fond on ne peut que vivre avec foi et amour… com fê e com amor…
Merci pour votre présence musicale.
Com Fe !
Oh la la! Je regardais l’image, le cartoon et ce mantra aura apparu en moi:
« Rame, rame, rame … »
C’est drôle dans mon monde hybride même si tout seul
ou non.
Ce que j’aime de cet applanissement de la courbe de prolifération du corona virus
est que la simplicité volontaire est maintenant pour tout le monde; pas juste moé.
Moé, ça change rien dans ma routine puisque je connais la vie d’ange gardien.
Une conscience plus aiguë de mon impact envers autrui
et on garde ses distances, puisque pas à la maison,
et le namaskar revient à la mode sans être bouddhiste.
C’est mieux que la po’gnée de pieds.
Mais dans le fond, étant mortel
et déjà bandé pour l’éternel.
Je ne prie pas, je ne plie pas;
je prends une puff.
Je ne fais pas exprès, je fume seul,
sachant que l’on vend déjà des capotes pour les bongs,
mais je suis un solitaire depuis longtemps;
fa’que ça change eu’ rien.
Un ciel, un gap, un silence
et je ne connais rien d’autre de la mort;
j’ai juste vu des apparences et me semble
que c’est le tremplin.
On verra lorsque le pont sera ce bardo,
ces limbes, ce dernier souffle.
En attendant, je me lave les mains plus souvent.
Je suis un con, je suis fin mais pas confiné.
Je vois du monde parce que je suis dans le monde de la santé;
je fais plus attention mais ça toujours été que de la compassion
(rémunérée) et une vocation oh la la wonder.
Ouate de phoque doux ail no…
I die you die.
Not.
yo bro, seuls ensemble… amor amor…
t’es en feu Anandgyan! merci ça m’aide à soutenir le confinement