entre passé et futur

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♥♥♥ – 25/6/2020

l’amour au temps du Corona / déconfinement in progress…

simple non ?

alors il nous reste à trouver cet espace, cette fente dans le temps entre le souvenir d’un mal passé (ou du moins perçu et souvenu comme tel) et la peur d’un mal futur, une potentielle tragédie à venir et à survenir…

d’ailleurs l’avenir n’est souvent rien d’autre qu’une simple projection du passé légèrement amélioré… arrangé avec le cas des vues… et déjà vu…

passé délesté de ses moments plus difficiles, plus coinçants, plus corsés… car on aime le velours et le velouté… un passé qu’on aimerait à éviter, réinventer, une histoire personnelle amputée de ses traumatismes et de ses zones ayoye, ouch et beurk… car on préfère le menoum menoum… qu’il soit déjà passé, ou qu’il soit à venir…

on dit généralement que si l’on est triste, c’est qu’on vit dans le passé, et que si l’on a peur, c’est qu’on anticipe négativement l’avenir… makes sense…

alors le refuge se cherche et se trouve inévitablement dans le moment… présent… cadeau de la vie…  justice pour tous…

le moment… celui-ci et celui-là, tous ces moments qui passent, qui fuient et filent entre les aiguilles du temps et entre nos doigts, coincé entre les deux points clignotants des horloges numériques…

la vie est un flot qui flow, un courant, une vague… la deuxième et toutes les autres à venir… vagues encore vagues mais qui se préciseront… et peut-être qu’elle viendra, mais peut-être pas aussi… alors on surfera en temps et lieu… si et quand… mais surtout si… si jamais…

mais en ce moment, celui-ci et oups, celui-là aussi, tout bon, tout bon la vie…

tout est parfait, tout ce qui est… comme ci, comme ça… simplement…

car c’est ça qui est ça, toujours ça qui est ça…

alors sur cette sagesse à cinq’cennes… qui ne veut que two-cents en anglais…


Le combat cesse lorsque la vague réalise qu’elle est océan.

Le combat face à n’importe quel phénomène ou situation.

Le combat contre n’importe quelle expérience.

Le combat contre n’importe quel contenu de l’expérience.

Le combat pour l’apparition de certains objets.

Le combat pour la disparition de certains objets.

Vouloir que les choses restent comme elles sont.

Vouloir que les choses soient différentes de ce quelles sont.

Le combat cesse lorsqu’on réalise que toujours,

depuis toujours et pour toujours,

la Vie vit sa vie à sa manière.

Réalise qu’il en est ainsi… détends toi,

et laisse la vie se vivre en toi.

– Daniel Poissant, via Zahora

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