noms de Dieu

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♥♥♥ – 26/7/2020

l’amour au temps du Corona… déconfinement estival en circuit fermé…

salut lecteur/trice…

t’ennuies-tu toi ? moi un peu… de toi, de vous.. alors quelques mots de moi à toi, de moi à vous ici et tout partout…

et comme c’est dimanche, le jour du Seigneur, plutôt que de discuter de choses et d’autres, pourquoi ne pas jaser de choses divines ?

et toi, comment comprends-tu cette citation ?

pour moi, pas tout à fait clair…

car habiter la maison de l’éternel, un peu ésotérique non ?

j’imagine que quand on passe de bons moments, on les voudrait durer toujours right ?

et j’imagine aussi que l’éternel c’est plus grand que petit moi… et petit toi…

et tant qu’à imaginer, j’imagine que l’éternel, c’est cette partie de nous, nous tous et toutes et chacun chacune, qui était là avant ce corps – ce corps par lequel on perçoit une certaine réalité limitée souvent – et qui persistera aussi après que this little body of ours aura lever les pattes…

drôle aussi car dans cette citation des psaumes – que je ne connais pas à part le nom et le fait que je pense que ça soit une partie de la bible – la demande d’éternel se présente à l’éternel justement…

peut-on remplacer l’éternel par Dieu ? j’imagine…

vous avez remarqué que j’utilises beaucoup l’expression j’imagine…

c’est que dans les choses de Dieu, je ne peux qu’imaginer, ne possédant aucune certitude… que des intuitions, que des indices… notamment la beauté…

mais je peux affirmer que je sens cet appel vers Dieu, vers le divin, vers l’éternel, de plus en plus fort, de plus en plus criant… même si je soupçonne que ce cri doit être chuchoté et chuchotant… pour ça que Jésus-Christ ?

j’imagine que si l’on parle d’éternel, on pense en unité de temps… mais peut-être qu’au-delà du temps, il y a aussi l’espace… et peut-être que Dieu est autant l’immensément grand qu’infiniment éternel ?

sur ce, comme le temps est encore une mesure, m’en vais préparer ma pratique musicale car mes ami(e)s collègues musiciens s’en viennent bientôt m’émerveiller avec leurs prouesses sur mes petits hymnes…

alors je me tasse et fais tout l’espace aux merveilleux mots de France-Marie Chauvelot…


Laisser en soi la place à l’Immense

On arrive à l’Immensité parce qu’elle nous attend au fond de nous-même.

Comment y arrive t’on ?

Tout le monde fait l’expérience de cette Immensité sans forcément mettre le mot juste dessus. Parce que le mot juste c’est que l’expérience spirituelle commence par l’émerveillement.

L’intérêt de l’émerveillement, c’est qu’il vous ravit à vous-même, ce qui signifie qu’il vous enlève à vous-même. Vous devenez l’objet de votre contemplation, ce que Stéphane Zweig appelle « Les heures étoilées ».

Chacun va les vivre dans son propre domaine, celui qui l’exalte. Cela peut être la musique, cela peut être l’art, cela peut être la beauté, cela peut être la contemplation, cela peut être la générosité, la prière, l’amour.

Tout ce qui nous exalte et qui fait tomber par là même nos frontières intérieures. Tout ce qui claque en nous les portes étroites de l’ego. Et justement, quand on est ravi, on est pris, on est emporté et on communique ce qui nous emporte. En se plongeant dans l’émerveillement, en devenant ce que nous contemplons, on l’irradie, on le transmet.

L’Immense est en nous, c’est à nous de la rencontrer, c’est une rencontre à faire en soi. C’est donc par une intériorisation, une intériorité, un silence …

Quand nous prenons conscience de ce que nous pouvons éclater de nos limites, nous comprenons que l’infini est en nous. La porte d’accès est chez chacun d’entre nous.

Un jour on découvre que l’on a une dimension infinie et comment la maintenir est la véritable question ?

On découvre que l’on a un espace particulier qui nous exalte, qui nous fait sortir de nos limites. Et puis nous suivons notre condition humaine.

On se lève le matin, on fait nos courses, on se couche et voilà. Il y a un moyen d’agrandir ces moments là, notamment par l’Amour, la gratitude et par l’élan généreux. La gratuité et le don de soi, c’est ce qui allume le monde !

Il est très important de préciser que l’oubli de soi est un ravissement au sens où nous l’avons précisé et non jamais un déni de soi. Ce n’est ni un déni, ni un mépris de soi, ce qui serait jamais qu’un retour sur soi puisque l’on passerait son temps à se dire « je ne m’aime pas », « je ne vaux rien » etc, ce qui est encore une forme de narcissisme quelque part.

C’est un oubli de soi par le ravissement, par ce qui nous élargit, par ce qui nous approfondit, par ce qui nous grandit et nous emmène.

C’est quand on est en contact avec ce qui en nous est plus grand que nous, que l’on s’oublie soi-même.


et ci-bas… témoignage d’éternel…

2 réflexions au sujet de « noms de Dieu »

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