
♥♥♥ – 26/9/2020
l’amour au temps du Corona… déconfinement automnal… vogue sur la vague et la galère
j’ai récemment retrouvé cette photo de ma première communion… drôle, car en vieillissant – comme chacun(e) de nous, je sais bien, rien de très original ici – on dirait que je retrouve ce ptit gars qui prie… je retrouve cet état qui ne sait pas, non pas un je ne sais quoi mais plutôt un je ne sais rien…
je retombe en enfance, avec un grand plaisir…
avec mon corps qui ramollit, avec les années qui s’accumulent au compteur, derrière l’observateur qui ne vieillit et ne vieillira jamais, je retrouve cette joie pimpante, cette innocence, cette candeur, cette foi, cette ouverture face au grand mystère… le grand mystère de l’inconnu, caché dans la nature, tapis entre les rides du temps qui passe mais qui jamais n’est dépassé…
autant on peut douter, autant on peut avoir la foi que tout est parfait… car que ce qui est… ce qui est n’est que ce qui est, tout ce qui est… qu’on aime ou pas, qu’on accepte ou non… that’s it that’s all les ami(e)s… what we see is what we get… et on peut voir ce que l’on décide de voir car rien vraiment devant soi… qu’un écran blanc… sur lequel on projette ce que l’on veut, ce que l’on veut voir… notre choix… la grande et ultime justice…
aussi trouvé cette citation d’Éric-Emmanuel Schmitt, tirée de son bouquin Plus tard, je serai un enfant qui va ainsi :
La vieillesse possède à mes yeux une deuxième qualité : la fragilité. Comme l’enfance, elle s’avoue vulnérable, et, par là même, devient intelligente. Rien ne rend plus sot que l’illusion de la force, l’illusion de la puissance, l’illusion de savoir.
et je trouve que les deux, et la photo du ptit ati et les mots de EES, vont bien ensemble… elles se marient dans la grande contradiction de la vie qui passe… elles unissent les deux bout de la vie qui finissent toujours par se retrouver éventuellement car qu’un grand cercle vicieux la vie… vicieux et vertueux… un serpent qui se mord la queue de plaisir et de mystère…
car plus on avance, plus on recule, plus on revient…
plus on apprend, moins on sait…
et plus on vieillit, plus on retrouve les fondements de notre être, les bases de notre éducation qui dorment encore en l’enfant que nous sommes resté(e)s… tout ce que l’on a pas encore osé explorer en soi nous remonte au visage afin d’être vu, et éventuellement peut-être enfin su…
plus la vie va, et plus on revient sur nos pas… nos pas perdus, nos pas tordus et évités jadis car trop de peur et de certitude que les choses sont comme on veut et voudrait… trop de tête et pas assez de coeur, trop d’ambition et pas assez d’acceptation… trop d’arrogance et pas assez d’humilité…
plus on avance et plus on recule en soi afin d’y puiser la suite de la route… l’avenir se cache parfois dans notre passé… cette route qui ne mène nulle part ailleurs qu’ici, toujours ici, là où le passé et l’avenir ne sont plus, là où ils n’ont jamais été rien d’autre qu’un songe, là où les deux ne sont et ne font qu’un présent, que le cadeau de la vie…
plus on vieillit,


et plus l’enfant en nous renait…
et si le coeur vous en dit de soutenir le ptit ati qui prie pour que musique se fasse, c’est par ici… grand merci… du tout ptit ati…
https://fr.ulule.com/os-hinos-do-vale-da-vida/
C’est un vra’ bô namaskar, une belle montre et une grande oreille;
un vra’ disciple en devenir et un funky bouddha pour nous tous.
Toé sht’m!
(I kid you not. héhé)
Blessings à toi Ati et sur ton Chemin… ✨🌈💖💐
Bravo et Merci d’Etre de par tes mots, tes notes, tes images, tes actions au quotidien, un si bel et bon Instrument de la Vie… ❣️
Le Royaume appartient aux enfants et à ceux qui…..