
♥♥♥ – 20/10/2020
l’amour au temps du Corona… take 2… vert, jaune, rouge et zone orange…
traduction: lorsque tu es tellement éveillé(e) que tu réalises que l’état d’éveil tant rêvé n’est qu’un autre rêve duquel s’éveiller…
semblerait que plusieurs éveillé(e)s circulent en toute liberté ces temps-ci… danger pubique… épidémie de 100 watts dans le cyberespace… watts the Del… risque au niveau de la santé somnolale et de la sécurité électrique…
et oui, ici et là au fil du grand défilement de nos écrans cathodiques, et pas du tout catholiques, au gré des glands scrolls et des throlls de tout aca bites, grandes et petites, et des petits hasards virtuels, on rencontre full gens full woke out there… des éveillé(e)s de l’écran, des illuminé(e)s de la vérité auto-proclamé(e)s… c’est tout dire… et quand on dit ça on dit rien… ou tout… et son contraire… ou pas…
na na na na, je suis plus éveillé(e) que toi…
non non, moi la/le plus éveillé(e), dans mon plus ou moins grand rêve plus que moins lucide… sweet dreams are made of these… and mickey mouse’s dreams are made of cheese…
wow, tellement d’éveillé(e)s ben dur(e)s out there… ben dur… oui chers et chères…
et pourtant…
le monde dort… au gaz… ouillis ou aux nouvelles… mainstream ou fake… asleep ou awake… veillent les nouvelles…
la Vérité à la vitesse grand V majuscule nous bouscule et l’ultimathomme doit se r’tourner à toutes trombes comme une bombe… ben oui, ça tombe bien…
je sais je sais, comme si on pouvait savoir quoi que ce soit… hein certitude ?
comme si on pouvait savoir tout du rien… encore moins quoi que ce soit… ou rien du tout…
comme si on pouvait prétendre savoir what’s going on en ce bas monde avec nos 3 ptits yeux, nos ptites antennes et notre encore plus ptite tête de peanut…
en tous cas, à voir l’homme le plus épuisant de la terre, on devrait se garder une grosse gêne, dans nos gênes et dans nos jeans… ben gênant en effet ce cher gros potus en chef et bien en chair… et en os…tit gars des vues va…
si on ne sait rien de l’ici-bas – ou si peu à part qu’on ne sait rien qui vaille, ce qui est déjà quelque chose d’un tsipeu su – imaginez ce que l’on ignore de l’au-delà… imaginez ce que l’on ne sait même pas ignorer… sans parler du grand fait… néant… et du nain… possible… plausible du moins, que rien…
non rien de rien… ni regret, ni navet…
car la réalité, et la seule chose qu’on devrait savoir selon Socrate, Platon ou était-ce Jean Gabinça, c’est qu’on ne sait rien… au moins ça de su…
ou du moins on devrait s’en méfier, et s’en douter… sans aucun doute…
mais comment en est-on venus à savoir qu’on ne sait rien me demandez-vous ? et vous de même cher et chère nonchalant(e) non sachant(e)…
bonne question… dont je ne sais la réponse, et ne m’en doute même pas…
malgré tant de recherches en cours chez plusieurs d’entre nous en ce bas monde depuis plus courte lurette que belle, on ne sait toujours rien qui vaille… certitude 100 % nada… rien qu’il ne faille savoir du tout… car tout savoir a sa faille… et sa science… fiction ou réalité ? à moins que la réalité ne soit télé… guidée…
tout ce que l’on sait révèle davantage d’une douce ignorance que d’une réelle connaissance en soie… savoir au cotton…
nous sommes davantage des savant(e)s sans connaissance que ti djos connaissant… ni djosée… osez doser notre savoir avec humilité…
ahurissant, à en presque perdre toute connaissance… si jamais elle osait se prétendre telle… jam de méconnaissance… et déconfiture…
alors essentiel de pratiquer la méditation de la vide conscience… car trop pleine, la conscience déborde du cadre et rentre dans la boîte à chaussure et se fait piétiner…
un certain lien entre conscience et connaissance, du moins un lien bien incertain… de ça, je suis bien certain… même si de rien ne suis certain… full doute, surtout face au vide, et encore plus au rien, néant dans les espaces entre les mots de la méconnaissance…
où voulais-je en venir avec ce non-sens ?
simplement vous dire que je suis éveillé en chien et que je vois des troisièmes yeux tout le tour de la terre… wouf wouf…
y a tu stuff là….
wouf wouf