
♥♥♥ – 28/10/2020
l’amour au temps du Corona… take 2… vert, jaune, rouge et zone orange…
traduction: si tu comprends que la vie est en soi un processus et le coeur même de la vie, tu ne désireras plus être ailleurs qu’ici, simplement là où tu es en ce moment… – Bashar
assez simple non ?
en principe du moins…
car traditionnellement, pour plusieurs d’entre nous, sinon la majorité, on vit souvent toujours un petit peu en avance par rapport à là où l’on est en ce moment…
comme si on s’en allait à quelque part ailleurs qu’ici, plus loin, plus tard, dans l’avenir…
un jour un jour, quand tu verras…
mais en réalité, la seule place où l’on s’en va ailleurs qu’ici, c’est vers la mort du corps… slowly coming home…
même en même temps, si la vie consiste à apprendre à vivre le moment pour ce qu’il est, à apprécier LE moment, ce moment-ci, et celui-là, et l’autre et l’autre, chacun de ces moments, la vie est en même temps un élan, une danse en mouvement, un work in progress (ou un jeu ?), un processus justement… un flot en cours de déploiement…
mais le truc consiste à apprendre à ralentir pour apprécier chaque étape pour ce qu’elle est, chaque pas pour le simple pas qu’il est…
observer ce qui est, sentir, être patient(e), reconnaître ce qui est pour ce que c’est, aller nulle part ailleurs qu’ici car nulle part ailleurs qu’ici en réalité… ou en réalités multiples…
goûter chaque moment, chaque pas, même si nous sommes en chemin vers l’inconnu…
car en fait, nous sommes en chemin vers nulle part, nulle part ailleurs qu’ici… que maintenant, tout simplement… et qui vivra verra… peut-être, ou pas…
apprécier chaque moment, chaque instant, et ce, particulièrement dans les moments où l’on voudrait être ailleurs… comme maintenant… comme en ces temps-ci… en ces temps dits de pandémie, ce temps de (mau)dite pandémie pour certsain(e)s, qu’elle existe ou pas cette dite pandémie, selon ce que l’on veut ou voudrait croire…
nous sommes tous et toutes affecté(e)s par les mesures restrictives de liberté actuelles… tous et toutes limitées dans nos déplacements, dans nos allers et venues, tous et toutes dérangées dans nos projets horizontaux, nos projets dans le temps autre que maintenant…
certain(e)s ont hâte au vaccin pour reprendre une vie normale, d’autres dénoncent les intérêts particuliers de certains joueurs de ce grand cirque actuel… certain(e)s rêvent à plus tard, d’autres acceptent mal, ou pas du tout, ce qui se passe actuellement…
certain(e)s veulent trouver des coupables, des responsables, d’autres révèlent des plans secrets… certain(e)s se croient éveillé(e)s, d’autres considèrent les autres comme des moutons soumis…
mais peu importe notre réaction à ce qui est right now, ou au mieux notre réponse, le monde out there est ce qu’il est pour le moment, nous renvoyant à nos propres limites, impatience, frustrations, et croyances…
car peu importe comment on conçoit ce qui se passe depuis quelques mois, peu importe ce que l’on croit, ce qui est est ce qui est… que ce qui est… comme cela est… qu’on aime ou pas, qu’on croit ce que l’on croit, ou autre chose…
on peut blâmer autrui, se rebeller, mettre en doute, remettre en question et en cause des intérêts particuliers ou des agendas cachés, la vie nous donne actuellement une belle occasion de mesurer notre liberté relative… par l’autre côté, soit celui d’une liberté brimée, qu’elle semble permanente ou temporaire…
mais même en temps normals, sommes-nous jamais vraiment libres de nos mouvements et de nos déplacements ? libre de se sentir brimé dans notre mouvance vers notre plein potentiel ?
parce qu’on peut habituellement déplacer notre corps dans l’espace sans trop mesurer l’impact des frontières, nous sommes toujours soumis(es) à des certaines contraintes… de temps, ou d’espace… en ce moment, ce n’est que plus évident…
et tant que nous sommes et serons incarné(e)s, nous sommes et seront limité(e)s de diverses façons….
alors voici une occasion de ralentir, de revenir à soi, à une existence plus lente, plus simple, plus ancrée dans les limites du temps… et de l’espace…
on peut s’évertuer à faire nos propres recherches pour tenter de trouver des coupables, identifier ceux et celles qui contrôlent ce grand jeu extra ordinaire, leurs intérêts et leurs possibles manigances, mais ce faisant, on ne fait que détourner notre propre regard de nos propres limites, notre incapacité à se voir quand le chemin ne se déroule plus autant par en avant tout à coup, quand la vie nous force à vivre à plus court terme, à plus petite échelle…
alors, saisir cette occasion pour simplement être là où l’on est en ce moment ? ici ? maintenant ?
une autre alternative anyway ?
bon moment à vous…
welcome home…
Tes mots font danser mes maux. Merci pour la belle pièce musicale
Interessante raciocínio!
Oui un » refresh » qui fait du bien…
Merci d’être ici !
merci