
♥♥♥ – 29/10/2020
l’amour au temps du Corona… take 2… vert, jaune, rouge et zone orange…
traduction: qu’est-ce qui pourrait être plus futile, plus malsain que d’opposer une résistance interne à quelque chose de déjà présent ? – Eckhart Tolle
on vit quelque chose de bien spécial depuis quelques mois…
tous et toutes ensemble, tous et toutes concerné(e)s et touché(e)s par la chose en question…
certain(e)s vivent offusqué(e)s par la situation, convaincu(e)s d’une grande triche de la part de certain(e)s, d’autres plus résigné(e)s et soumis(es), acceptant – avec plus ou moins d’aisance – la situation et ses multiples conséquences…
qu’on aime ou pas, on vit tous et toutes la chose… lié(e)s par la chose en question…
la même tempête, mais pas nécessairement le même bateau… certain(e)s en radeau, d’autres en kayak, d’autres encore en paquebots de luxe… titanic titanic…
la chose étant pour certain(e)s un grand plan machiavélique, une usurpation de notre liberté individuelle et collective, une prise de contrôle, pour d’autre une situation à laquelle s’attaquer, résister et dénoncer…
certain(e)s voient les autres comme des moutons soumis, les autres voient certain(e)s comme des imaginatifs aux idées noires…
mais chose certaine, nous ne sommes certain(e)s de rien… et douteux de tout… certain de cela, tout en doutant tout de même, tout en doutant de tout même…
on peut soit accepter, soit résister… on peut soit se soumettre, soit combattre… on peut croire ou douter de… de soi, de tout, de rien, ou de plus ou moins rien…
on peut dire oui, ou crier non… ou peut-être bine que oui peut-être bien que non…
on peut accepter ou ne pas trop trop savoir ce qui se passe pour vrai… en considérant le vrai comme bien difficile à préciser…
on peut laisser couler, ou faire barrage… accepter ou faire ambage…
car devant des faits très variable selon les sources où l’on s’abreuvent, certain(e)s acceptent et d’autres enragent… faque vrais ou fake, les nouvelles questionnent… même vieille rengaine…
mais au-delà des rapports sur les faits, alternatifs ou plus ou moins réalistes, ce qui est est, tout simplement… qu’on aime ou pas, qu’on accepte ou non…
alors on fait avec, on contre mauvaise fortune bon coeur…
parait que nous avons choisi d’être ici, de nous incarner à ce temps précis… même si on ne s’en souvient pas toujours…
nous sommes né(e)s avec ce corps, avec cette personnalité… mû(e) par cette âme qui observe, voit et prend note… et peut-être apprend certaines leçons… en vivant un certain nombre d’années…
certains disent qu’on a le choix de certaines choses, ou de tout, ou au contraire le choix de rien du tout, c’est selon nos croyances et conceptions… mais au fond, qu’en sait-on ? vraiment je veux dire… qu’en sait-on vraiment ?
on ne sait à peu près rien, ou si peu, ou on ne sait rien du grand tout qui prend place autour et en nous… car pas vraiment de différence entre le autour et le en nous… car nous sommes dans ce grand tout, on en fait partie et ce grand tout est également en nous, qu’on le veuille ou non, qu’on l’accepte ou pas…
ainsi l’acceptation serait une option, mais une option essentielle… au choix de chacun(e)… et à nos propres capacités…
car comme l’affirme Jung, tout ce que l’on n’accepte pas reviendra éventuellement sous forme de destin… à voir… car même de ça, nous n’en sommes pas certain(e)s… mais il me semble sain de laisser place à cette possibilité car possible en effet… sinon plausible…
nous nageons dans un grand mystère… certain(e)s ont choisi de se battre contre, d’autres vont et font avec… en chantant ou en dansant…
mais une chose semble évidente: ce qui est est, qu’on le veuille ou pas, qu’on aime ou non…
à nous d’y répondre comme on peut, comme on veut…
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On peut tout retirer à la personne (à l’Homme dans le texte original) sauf une chose : la dernière des libertés humaines – le choix de l’attitude personnelle qu’il prendra face à un ensemble de circonstances – afin de décider de son propre chemin.
Chaque jour et à chaque instant nous avons l’opportunité de prendre une décision, une décision qui déterminera, si continuer d’être sujet aux mêmes circonstances, comme un jouet dans les mains du destin, ou si agir avec une dignité authentique en écoutant notre vrai « moi ».
– Viktor Frankl