
♥♥♥ – 30/11/2020
l’amour au temps du Corona… take 2… vert, jaune, rouge et zone orange…
traduction: seulement après que le mental sera ré-éduqué afin d’apprendre à se détendre, ne voulant rien, n’ayant besoin de rien, désintéressé quant à l’usage ou au sens des choses, sera-t-il capable de recevoir une connaissance supérieure, une intuition suprême… – Way of Mastering
ah ce cher mental, quelle drôle de bibitte hein ? une des grandes justices en ce bas monde est le fait qu’on en soit tous et toutes grayés d’un… quoi que certains ont l’air plus difficiles que d’autres à gérer 😉
est-ce une pièce mécanique localisée là-haut dans notre tête ou un organe invisible déposé en nous par les Dieux/Déesses – habituellement dans la tête, pour ça qu’on s’y identifie tant ? – pour qu’ils/elles puissent communiquer avec nous les zumain(e)s ?
ce mind des anglos se traduit parfois esprit en français plutôt que mental, comme dans avoir l’esprit en paix, ou acquérir la paix d’esprit… une certaine confusion, confusion certaine… la limite de tout vouloir mettre l’impalpable en mots…
cet esprit qui, en français, devient un moulin à penser – ou à pensées et/ou à paroles – davantage qu’un point de réception de l’esprit saint… quoi qu’il soit divinement bon pour la santé du corps et du reste de l’appareil humain d’avoir l’esprit sain…
en anglais, ils ont le soul (âme), le spirit (esprit) et le mind (mental)… alors qu’en français, on utilise parfois, comme alternative au mental le terme esprit pour désigner notre capacité de penser, terme distinct de l’âme qui serait plus éthérique, plus vaporeux, plus nuageux…
mais l’esprit utilisé comme machine à réfléchir ne sonne pas très spirituel right ?
sauf que cette citation éclaire le rapport de l’esprit/mental en tant que poste de réception de l’esprit supérieur… car l’esprit/mental n’est pas qu’un moulin à pensées futiles et insignifiantes…
il est en quelque sorte le récepteur du divin dans notre corps, énergie qu’il peut ensuite partager au reste de notre bolide humain dans toutes ses parties… oui, jusqu’à celles-là en effet, car la sexualité constitue une porte précieuse vers les cieux…
si on pouvait seulement se détacher un peu du contenu qui peuple notre mental… car pas mal toujours le même matériau non ? car on pense pas mal toujours aux mêmes affaires tout au long de notre vie…
si on pouvait seulement concevoir le mental/esprit comme un vortex capable de canaliser plus grand que soi, plus divin que petit moi…
si on pouvait seulement accepter et observer tout ce qui nous passe par la tête sans le juger, l’empêcher ou vouloir le neutraliser car simplement trop attaché(e) à notre histoire…
impossible de jouer l’empêcheur de tourner en rond avec le mental, car c’est en quelque sorte sa mission de vie à ce mental… on ne doit seulement apprendre qu’à l’utiliser, et ne pas trop le prendre personnel…
car ce pôvre petit mental/esprit ne fait que sa job qui consiste à prendre de la matière première et à la faire tourner, rouler, spinner en boucle, et ultimement à faire des liens entre ce que l’on vit ici-bas et ce qui se trame up there dans le Pays d’en Haut…
tant de confusion autour des termes mental et esprit… on peut bien rien n’y comprendre… comme par exemple l’expression des mots d’esprit… qu’est-ce que ça signifie vraiment au juste ?
en voici quelques-uns qui, à mon avis, pourraient nous éclairer quant à l’utilité réelle que pourrait avoir notre esprit, si bien utilisé… soit de voir l’invisible…
Quand j’étais enfant, je voyais Dieu.
Je voyais les anges ; je regardais les mystères des mondes d’en haut et d’en bas.
Je croyais que tous les hommes voyaient la même chose.
J’ai fini par comprendre qu’ils ne voyaient pas…
– Shams de Tabriz, cité dans « Soufi, mon amour » d’Elif Shafak. via Alain Nyala
____
et quelques autres de Christiane Singer via Jean Gagliardi
Il est essentiel de prendre soin de ce ciel en nous, invisible aux autres, de ce sanctuaire que la vie nous a édifié et que peuplent les messagers, ceux qui, de façon multiple, nous ont inspirés, conduits vers le meilleur de nous-mêmes.
Dans tous les lieux habités par la souffrance se trouvent aussi les gués, les seuils de passage, les intenses nœuds de mystère.
Ces zones tant redoutées recèlent pourtant le secret de notre être au monde.
L’espoir ne doit plus être tourné vers l’avenir mais vers l’invisible.
Seul(e) celui/celle qui se penche vers son cœur comme vers un puits profond retrouve la trace perdue…

Ping : fonda mental | Ati Supino (Dion)
Belle poésie des profondeurs du coeur….
Merci !