••• les zultimes chroniques – 28/1/19
que du présent à mettre en ordre l’avenir…
et rien à prévoir, qu’à permettre ce qui est… qui n’est au fond que du ce qui sera actualisé… futur du moment…
si simple… et pourtant…
comme nous sommes nombreux et nombreuses à vouloir savoir tout de suite ce qui sera plus tard… ce qui viendra… ce qui n’est pas encore… tout ce possible que nous imaginons et qui ne sera jamais…
genre…
ces temps-ci, je contemple ma décision d’arrêter de travailler en avril prochain, soit d’ici quelques mois…
et en même temps, le projet d’agrandir la maison pour la venue de ma belle et de ma petite… genre de pré-retraite, qui ne sera probablement pas suivie d’une retraite en bonne et dû forme, car il faut soutenir les besoins matériels du quotidien… et encore trop jeune… bien trop jeune, et plein de projets…
et comme je n’ai que 58 ans, donc techniquement encore à 7 ans de la retraite officielle et rémunérée par l’État, avec assez de sous dits dans mon fonds de pension accumulés pour quelques années tout au plus, une nouvelle étape de pré-retraite s’entame…
excitant… et énervant…
au seuil d’une nouvelle vie active… nouvelle vie à venir encore inconnue, imprévue et imprévisible…
et en regard de cette nouvelle étape de vie, je regarde ma tête qui génère des scénarios nombreux et divers… surtout la nuit, quand je me réveille et que je médite dans mon lit 😉
impressionnante notre capacité à imaginer toutes sortes d’affaires… impressionnante cette capacité du mental à prédire et à médire…
excitant et fantasmant…
hier, en allant la reconduire au boulot, je parlais de nos avenirs respectifs avec ma jeune filleule qui commence ses études en agronomie au Cégep et qui vient tout juste d’avoir 18 ans…
me rendant compte que nous ne sommes pas à des endroits différents en cette existence, malgré nos quelques 40 années de différence de temps vécu… exactement dans le même espace temps… qu’ici… et maintenant… avec un chemin parcouru différent, mais face au même avenir inconnu et incertain…
même chose pour ma fille Fanny qui vient de passer son barreau récemment et qui a toute la vie devant elle… tout est possible…
peu importe le nombre d’années au corps et au compteur, nous sommes tous et toutes à la même place… dans le grand now…
qu’une certaine vigueur corporelle de différence… qu’une perspective légèrement différente, qu’un peu d’expérience de différence, que quelques rêves et illusions/désillusions de différence… et encore… on peut rêver à tout âge… et se faire toutes sortes d’accroires, et croire tout ce qu’on veut si on a envie et/ou besoin…
mais on ne peut prédire ce qui viendra et adviendra… on ne peut que le souhaiter et s’en remettre au plan, le petit mais surtout le grand… si de tels plans existent et valent quoi que ce soit…
on ne peut que suivre ce qui nous allume dans le moment… et pour le reste, inch’Allah., pouce par pouce (inch, pouce la pognez-vous ?)… et un pied devant l’autre, pas à pas… comme des mètres… tchisshhh…
en cette saison des REER et de puffs d’avenir divers à élaborer, pas fou de se souvenir que tout ce qui est devant n’est que possibilité, potentialité, que graine de vie…
qu’on ait 18, 40 ou 60 années d’expérience derrière la cravate, que le seul et même moment actuellement, le même quotidien, le même petit et grand now…
rien à regarder ni en avant, ni en arrière… que le point précis de ce moment sur la grand cercle de la vie…
qu’un endroit différent sur nos petites trajectoires de vie respectives, mais à la même place sur cette grande trajectoire de vie commune…
alors suivre ses rêves, suivre ses instincts, et faire confiance…
car quoi d’autre peut-on faire ?
P.S. si vous suivez cette chronique régulièrement, vous savez peut-être que j’ai décidé de prendre une pause de FB depuis un mois… juste besoin d’un break… qui permet de mieux plonger en dedans justement…
vendredi dernier, lors d’une grande et longue marche dans la forêt de cristal (suite au verglas et grâce au soleil de janvier) du Cap-Rouge, j’ai pensé fort fort à Robert Fortin pendant un bref instant… Robert est un ami atteint du cancer depuis quelques années, de qui je n’avais pas de nouvelles récentes récentes because pas de FB… la dernière fois qu’on s’était vus est quand il est venu à mon concert en novembre à Val-Morin…
et en plein milieu de la rédaction de cette chronique tout à l’heure, est montée une forte impulsion d’aller voir FB… et première chose apparue sur le fil fut ceci…
merci du clin d’oeil Robert… si je me souviens bien, il y a quelques mois, il nous avait invités à un week-end en sa compagnie à la campagne… quelle sens du timing…
alors bon repos et bonne envolée cher Robert après toutes ces années de souffrances physiques… danse et vole avec Dieu désormais… et joue lui une ptite toune de piano tant qu’à être up there…
amor amor amor…