••• les zultimes chroniques – 13/4/19
26 lettres différentes dans l’alphabet qu’on connait… car il y en a d’autres…
dans certains jeux, certaines lettres valent plus que d’autres…
dans la vraie vie, certaines servent plus que d’autres… dans la fausse ? mystère…
vous et moi possédons tous et toutes les mêmes lettres pour alphabétiser – alphabêtiser ? -notre existence… pour mettre en mots, faire du sens, structurer une réalité possiblement indéfinissable… mais on s’essaie, on s’essaie…
nous vivons tous et toutes dans le même monde, avec les mêmes 26 lettres…
et en même temps, nous vivons chacun chacune dans son monde, une monde qui change et qui se définit de plus en plus avec des petites images… emojis… émoticones… comme si le monde s’écrivait moins, mais se dessinait davantage… pas certain que tout soit plus clair…
de nos jours, les jeunes écrivent désormais avec les mêmes lettres mais en les agençant différemment… ils et elles raccourcissent les mots, mêlent les langages, – bonjour/hi – créent de nouveaux mots, certains les inversent et parlent même verlan… ment vrai…
pas de limite à la créativité linguistique humaine… au tour de babel de frapper fort…
quand on apprend un nouveau langage, on réalise que les mêmes lettres peuvent vouloir dire des choses différentes lorsqu’agencées différemment… quand on ne parle pas encore couramment un langage, ils ne veulent rien dire en fait… jusqu’à qu’on en saisisse le sens… nonsense des mots…
quand on pense qu’une bonne partie de la population est techniquement analphabète ou quelque chose du genre, les mêmes lettres ne veulent plus tout à fait dire la même chose tout à coup… même le mode d’emploi ne veut plus dire la même chose pour l’écrivain en kit que nous sommes…
car même les mêmes mots sont interprétés différemment selon chaque personne… alors pour ce qui est de la matière première, A + ou Z-, same same…
alors ces 26 clés que sont les lettres sont de multiples morceaux de casse-tête qui servent à communiquer ce que l’on pense, sent, ressent et souhaite… même si tout n’est pas clair en soi…
on n’a que la langage pour communiquer ce qui vit profondément en soi… ce que l’on perçoit de ce qui vit ultimement hors de soi…
mais peut-être possible de communier plutôt que communiquer ? mais pour cela il faut arrêter de penser, et le faire en dehors de la boîte à lettres… courrier prioritaire…
auparavant les mots se calligraphiaient à la main, maintenant ils se tappent à la machine… et à la mâchoire, quand ce n’est pas à la machette… depuis qu’ils sont devenus virtuels, les mots partent vite et durement… et souvent quand les gens tapent leurs mots dits, ils les utilisent pour tapper sur leur voisin… pas vraiment troll l’affaire des lettres et des mots de nos jours… chilling désincarnés…
que 26 lettres et des zillions de combinaisons possibles pour tenter de saisir ce monde, ce grand mystère, et pour le décrire… et le définir… ce monde infini et indéfinissable…
26 petites lettres sans sens inné, telles les multiples couleurs que les peintres utilisent pour figurationner leur monde intérieur… certains tentent de peindre le monde extérieur, d’autres celui du dedans… même chose avec les mots… mots et couleurs pour décrire, pour dire, montrer, impressionner…
mais au final, y a t-il une différence, une démarcation entre les deux mondes ? celui du dedans et celui du dehors… un seul, deux ou une multitudes de mondes différents ? allez savoir…
en attendant la sortie de mon bouquin, what a good Ikea les livres en kit – je sortirai mon tourne-mots et consulterai mon mode d’emploi… et me pratiquerai ici…
à moins que je ne vire kinky avec ce ptit kinky Ikea kit qui était en offert en prime quand je suis allé mon kit de livre… creative writing en perspective…