parlant silence

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••• les zultimes chroniques – 8/5/19

traduction: nous sommes des vagues de son et de lumière fonctionnant au ralenti, un tas de fréquences sur deux pattes marchant au rythme du cosmos… nous sommes des âmes habillées dans des vêtements biochimiques sacrés et nos corps sont des instruments grâce auxquels nos âmes jouent leur musique… – Albert Einstein

quelle poésie… qu’elles soient de lui ou pas, car quelques perles furent jadis attribuées à Monsieur Albert sans qu’elles ne soient réellement de lui, pure beauté condensée en ces quelques mots…

pour décupler cette beauté, découpons ces quelques phrases…

nous sommes des vagues de son et de lumière fonctionnant au ralenti…

considérant la vitesse réelle du son et de la lumière qu’on ne peut même pas imaginer car si limitée notre capacité de penser, nous en serions tout de même des vagues au ralenti… autant son que lumière… intéressant…

un tas de fréquences sur deux pattes marchant au rythme du cosmos…

un tas de fréquences qui marche à l’unisson avec le reste de cette immense et complexe création…

dommage que notre mental et son constant blabla nous empêche de l’apprécier totalement… mais tout de même, parfois, quelques éclaircies au firmament…

nous sommes des âmes habillées dans des vêtements biochimiques sacrés…

quoi rajouter à ceci ? tout y est…

et nos corps sont des instruments grâce auxquels nos âmes jouent leur musique

des corps au service de nos âmes… un corps au service de notre âme…

pour nous mouvoir, et nous émouvoir…

nos corps permettant à nos âmes de jouer, dans la grande gamme de la symphonie humaine… en solo, et en harmonie…


ces quelques lignes de poésie scientifique témoignent de la grande humilité que moi, nous, humain, humains, devrions afficher envers la vie… car si fragiles sommes-nous…

et nous sommes réellement partie prenante d’une grande symphonie…

car nous sommes davantage âme que corps… si on pouvait s’en rappeler… un peu plus… un peu plus souvent… on se prendrait davantage à la légère…

si on pouvait seulement écouter davantage et parler moins, sentir plus et moins penser…

dé penser… autrement qu’en consommant à outrance… car nous tuons la terre… nous épuisons notre mère…

des millions d’espèces en péril parce que nous n’écoutons pas suffisamment, ne voyons pas assez… ne nous projetons pas assez par en avant…

écouter davantage pour nous situer dans le choeur de l’univers, à sa juste valeur, à notre juste valeur…

immense valeur…

dans ce silence omniprésent qui englobe toute vie d’une parfaite harmonie…

des corps au service de nos âmes… et non l’inverse…

alors utiliser les mots, mais avec parcimonie…

car les mots au service du silence, comme les corps le sont aux âmes…

comme la musique qui permet justement de saisir le silence…

entre les notes, entre les chants, entre les humains…

écrire peu pour souligner et surligner, à grands traits, ce dit silence…

mots dits en silence…

et écrire léger, pour faire lire légèrement et entre les lignes, et s’élever…

je me souviens, disent nos plaques…

me souviens-je ? de cette vastitude…

Amen…

Aléluia…

Alégria…

 


En moi un immense silence, qui ne cesse de croître.

Tout autour, un flux de paroles qui vous épuisent parce qu’elles n’expriment rien.

Il faut être toujours plus économe de paroles insignifiantes pour trouver les quelques mots dont on a besoin.

Le silence doit nourrir de nouvelles possibilités d’expression. 

En réalité les mots doivent accentuer le silence.

Je voudrais tracer ainsi quelques mots au pinceau sur un grand fond de silence. 

– Etty Hillesum via Jean Gaglardi

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