••• les zultimes chroniques – 12/8/19
traduction: par la prière, on veut souvent dire à Dieu quoi faire, par la méditation, on comprend plutôt nos limites et on se tait… – Sadghuru
depuis quelque temps, je découvre les bienfaits de la prière…
pas la prière des commandes personnelles, des désirs télécommandés au Grand Esprit, des intentions passés au bonhomme d’en haut avec exigences de résultats… abondance, santé, obtention de bébelles diverses…
non, plutôt une prière réceptive, féminine, une prière d’écoute, de disponibilité…
une prière d’impression interne, de coeur et de ressenti, plus qu’une prière d’expression et de tête… une prière de gratitude, d’immense reconnaissance, d’appréciation de la délicate énergie de la vie qui passe en soi et autour de soi…
quand on était petits et petites, dans notre contrée cathochrétienne et culpabilisante vénérant un ptit Jésus pendouillant sur la croix – Dieu ait son âme, autant Jésus souffrant que la croix – on nous a appris à demander des choses au bon Dieu…
ces prières, qui, la plupart du temps se soldaient par de grandes déceptions car pas certain que quelqu’un up there écoute et prenne nos commandes…
non une prière méditative, une prière humble, une prière qui demande que ce qui doit être soit… d’où le sens profond du fameux ainsi soit-il…
dans notre lignée, celle du Santo Daime, Dai me signifie donne-moi… mais pas un donne moi quêteux, dirigé vers ce que l’on désire, pas une donne moi ce que moi je veux…
non, plutôt un Dai me satisfait avec quoi que ce soit que la vie nous apportera, un Dai me qui sous-tend que quoi que ce soit que la vie me donnera, je l’accepterai et ferai avec… car si la vie décide de nous donner quelque en particulier, ainsi soit-il…
donc vive une prière méditative, une prière respectueuse, une prière passive et d’écoute…
car la vie a possiblement bien des choses à nous dire si on l’écoute bien, mais elle chuchote alors il semble qu’on doive faire oreille attentive pour entendre la vérité…
Une prière toute en délicatesse , féminine en énergie.
Ça goûte le divin.
pas évident de «switcher» d’un à l’autre,
cela demande de l’attention, de la présence et du lâcher prise