••• les zultimes chroniques – 26/8/19
traduction:
1- hé que j’l’haïs elle, elle dit toujours des vacheries dans le dos des autres….
2- maudite vache…
j’imagine que je n’avais pas vraiment besoin de traduire mais j’ai choisi de le faire avec une twist vache… ça aurait pu être chien, mais c’est vache ce matin… pauvres vaches quand même, elles qui sont si smooth et chill… mais peut-être que certaines parlent contre les autres dans le troupeau, aller savoir… meuh !
quand je suis tombé sur cette image il y a un bout déjà, je l’ai tout de suite conservée car parler dans le dos des autres est une habitude que je constate autant chez-moi que chez plusieurs autres… maudite habitude fatigante…
avec l’émergence des égouts sociaux, on a mis des amplificateurs et des haut-parleurs aux ragots, aux médisances, au bitchage dans le dos qui se faisait avant en mono et en semi-solo…
désormais c’est stéréo +++ et méga boom…
réseaux sociaux, ragots sociaux…
sur ces espaces qui n’existent pas si on décide de ne pas les fréquenter, nous sommes tous égos et susceptibles de se faire blasté(e) et blasphémé(e)…
bien sûr, pour la plupart de nous et de nos ami(e)s, nous modérons nos transports et nos commentaires, même si certains prennent de fausses identités pour livrer leurs petits cadeaux et fessent dans le dash… parlez-en à Sofia Nolin… quel courage cette fille… chapeau madame…
mais si je parle ragots public, en fait c’est davantage du petit bitchage ordinaire dont je veux traiter aujourd’hui… celui que l’on entretient en soi, et dans le bouche à oreille à petite échelle… contre les autres, même nos ami(e)s parfois… subtil la mauvaise habitude…
car nous avons tous et toutes tendance à bitcher contre les autres, surtout ceux et celles qu’on envie, ceux et celles qui font des choses qui marchent, ceux et celles qui nous confrontent dans nos hésitations, dans nos doutes…
maudite vilaine habitude de parler contre les autres, même juste parler des autres, quand ils/elles ne sont pas présent(e)s… ça doit être culturel, ou génétique… mais mauvaise habitude quand même…
on peut-tu se mêler de nos propres affaires ?
car ça gruge de l’énergie de parler contre ou des autres, et en plus, ça scrappe notre réputation auprès de nos proches – car sincèrement, peut-on faire confiance à quelqu’un qui parle contre les autres ? il/elle va possiblement faire la même chose à notre sujet quand y sera pas, non ? qu’on risque de se dire…
particulièrement intéressant aussi tout ce ruminage (pour rester sur le plancher des vaches) qui peut rouler dans notre tête quand quelqu’un nous dérange, quand quelqu’un nous confronte… c’est la première étape, la seconde c’est d’exprimer ce ruminage out there…
personnellement, cette mauvaise habitude est l’une de mes plus grands projets d’amélioration sociale, une de mes plus grandes pratiques spirituelles… je médis beaucoup moins qu’avant mais encore, une fois de temps en temps, du courrier de mauvaises nouvelles sort de ma bouche sans que je le veuille vraiment…
et à chaque fois, le corps me raidit et la leçon s’inscrit… mais maudit que c’est ancré profond en nous cette habitude de bitcher contre les autres…
plutôt que de regarder pourquoi NOUS réagissons à d’autres, on tente de les discréditer… mais aucun avantage à utiliser cette stratégie… car on perd son énergie, en plus de sa réputation, et de toute façon, comme on dit, les autres n’existent pas vraiment… ils ne sont que des miroirs de soi…
certains miroirs nous révèlent nos côtés les plus lumineux, d’autres, au contraire… et ce sont souvent ceux-là qui l’on voudrait briser… car l’image de soi qu’on y voit nous déplait, nous dérange, nous achale…
bon lundi…
meuh !
Examen de conscience ce lundi…
I agree .
Hola, je rends fromage à ce superbe texte,
je vous en brie; notez ces perles:
« égouts sociaux » , « ruminage sur le plancher dans vaches » et juste l’image.
La crotte de la crotte. La médisance fait partie de la bêtise humaine.
Faut vraiment se connaître afin de pouvoir absorber ces allusions assassines
et j’ai connu être devenu sursaturé et craquer car leurs échos prenant du poids
et l’objectivité devenue opaque pour tous;
pouvoirs et réputations lorsqu’on peut répéter un même mensonge considéré tel une vérité.
C’est fragile un coeur brisé collé alors j’ai choisi de laisser péter ma petitesse,
redécouvrir un endroit de calme et de sérénité en moi et une certaine allégresse …
… parfois. C’est toujours à recommencer.
Oui je suis humain; je crie, je tique et je critique et j’ai le dos large;
nombreux coups de couteaux là mais quelles épaules et une bonne tête
et tant que je peux voir et sourire.
De l’herbe s’il vous plaît, je suis la vache qui rit.
nice one too
et moi la vache qui fuit…