••• les zultimes chroniques – 2/9/19
traduction: peut-être que le voyage ne consiste pas à devenir quelqu’un… peut-être que le chemin consiste surtout à se départir de tout ce qui n’est pas soi pour que l’on puisse devenir qui nous étions censé être dès le départ… – Paulo Coelho
simple et évident, et pourtant…
simple et évident, mais pas ce que l’on a appris…
s’éplucher comme un oignon, jusqu’à ce que l’on réalise qu’il n’y a rien au centre…
se laisser sabler par les événements de la vie jusqu’à ce que l’on devienne un tas de brin de scie…
on dit que si l’arbre savait que son bois servira à faire des manches de hache, pas certain qu’il se laisserait faire… et pourtant, si…
si simple et évident que rien à acquérir, et que l’on ne doive que se délester de tout ce qui nous empêche d’être qui nous sommes fondamentalement et tout simplement soi-même…
mais c’est que l’on y tient à ce bagage… même si on le trouve lourd, encombrant et passé date… même si on l’a dans les jambe et dans le dos, son tient à ce bagage que l’on croit soi-même car on ne connait rien d’autre… pour le moment…
nous pensons sérieusement que nous sommes ce dit bagage… ce maudit bagage… qu’il soit sac à dos, valises à roulettes ou sac à main…
nous sommes attachés à notre identité, à ce que l’on pense être… et nous voulons devenir quelqu’un… avant de mourir si possible…
et pourtant…. si relax et évident de se laisser revenir à la maison…
coming home, sweet home again…
car nous y sommes déjà…. depuis toujours… pour toujours… juste ici, à la maison…
piano : Édith
flute et violon: Charles
et qui s’y frotte s’y pique…
si vous êtes irrité par chaque frottement, comment pourriez-vous être poli ? – Rumi
Voyager de plus en plus léger jusqu’à disparaître.