••• les zultimes chroniques – 6/9/19
traduction: dépasse ta propre bouette… quand j’ai arrêté de blâmer les autres et que j’ai assumé la responsabilité de mes propres erreurs, je suis devenu(e) responsable… j’ai commencé à réfléchir à la portée de mes propres actions, mots, habitudes et comportements… j’ai commencé à changer moi-même plutôt que de tenter de changer le monde… j’ai commencé à admettre mes erreurs… ce n’est pas toujours la faute des autres… quand tu remets constamment les fautes vers les autres, tu oublies de nettoyer ton propre bordel…
ah si le monde pouvait commencer à appliquer ce précepte pourtant si simple et naturel…
si on commençait par regarder en soi pour premièrement voir comment on contribue à cette grande mess dans laquelle l’humanité se retrouve ces temps-ci…
car on est contre les pipelines et on remplit nos ptits et gros bazous, la plupart du temps en solo…
on mange bio mais on oublie que nos aliments voyagent souvent des milliers de km pour arriver dans nos magasins d’aliments naturels de super choyé(e)s…
on signe le fameux pacte et on voyage à tour de bras, et d’avion…
bien sûr ça change, on fait des baby steps, mais a-t-on encore le temps ? qui vivra verra…
on peut blâmer Trump et Bolsonaro tant qu’on veut, mais ils ne sont probablement que des pantins qu’on envoie sous les spotlights et travaillant pour les intérêts de gens qui préfèrent demeurer dans l’ombre…
mais quoi faire à ce propos ? tellement loin de nous…
alors assez de rejeter en dehors de soi tous les torts du monde… et du coup la responsabilisation…
nous sommes, chacun et chacune, responsables de cette foutue bouillie (pour les lecteurs/trices français(es) 😉
au moins 1/8 000 000 000 responsable de ce foutu bordel…
pas responsable dans le sens de coupable, non…
responsable comme dans capable de répondre (able to respond) plutôt que de blâmer tout ce qui bouge à l’extérieur de soi alors qu’on cherche toujours hors de soi les problèmes de NOTRE monde…
la poutre dans son oeil et la paille dans ceux de l’autre disait le poète…
allez, m’en vais commencer mon ménage…