••• les zultimes chroniques – 29/10/19
je vous disais hier avoir connu l’une de ces journées dimanche dernier…
une de ces journées où le corps s’affaisse énergiquement… où le moral frôle le sol… où le monde environnant s’alourdit et ralentit… ces zones dans lesquelles l’âme se trouve trop incarnée, comme un ongle achalant…
ai osé en parler plutôt que de le taire, que de me taire à terre… quand même, n’ai pas posté ça sur FB, ai gardé ça pour nous, en famille… et vous avez été quelques-un(e)s à me faire coucou… cheers !
et vous avez quelques-un(e)s aussi à me dire que pour vous aussi ces temps-ci l’automne frappe dans votre pare-brise… attendez, novembre s’en vient… cheers bis !
ai osé vous parler de ma petite faille interne avec une ptite gêne, avec une certaine pudeur, pudeur certaine… car le réflexe normal est de taire ces états démunis, et de se terrer en soi quand le ciel s’assombrit…
d’habitude et par habitude, quand ça ne lève pas, on garde ça pour soi… on ferme les volets, on bouche son nez, plonge en soi et on attend que ça passe… en fait, quand on touche à ces zones, on en a en quelque sorte honte, comme si ce n’était pas humain d’être mou et molle à l’occasion….
et pourtant, pourtant (je n’aime que toi… je sais pour moi aussi ça vient naturellement 😉
mais comme Newton – ainsi que les publicitaires de Viagra – nous le disait, tout ce qui descend finit par remonter…
et tout naturellement, quand on ouvre les bras et qu’on dit oui à ces swings d’âme, la difficilement soutenable pesanteur existentielle de l’être finit par s’alléger, la sombritude s’éclaircit et les nuages passent… et le ciel, le ciel…
et alors la musique…
quand on passe l’un de ces mauvais moments môman, quelle chance quand on a la musique pour se défouler, pour ne pas refouler, pour continuer de fouler le sol et voler en même temps… full exutoire créatif la musique…
lors de ces petits voyages aux lieux plus houleux en soi-même, rien comme gratter sa vie, comme laisser couler sa voix, comme louanger ses états down… vrai que ces densités de l’être stimulent la créativité, offre de l’ampleur aux élans, donne la chance au chanteur…
alors de cette petite vallée temporaire est née un nouvel air…
oh, rien de fini encore… qu’une première trace, qu’une première percée… mais il y a quelque chose là… en tous cas, elle me fait du bien cette petite mélodie teintée de Amen, Canto com Alegria, Aléluia, Inch Allah, Confia, Esperança et etcetera… et qui évoluera…
si ce petit air de rien du tout peut vous toucher là vous aussi, oui juste ici, là ou ça lève, où c’est mou et vulnérable en nous, là où ça aime, là où c’est humble et où ça chante et fredonne, tant mieux… on s’y rejoindra…
entendez-vous vous aussi les violons, les percussions et les voix qui vont s’y ajouter ?
car novembre qui s’annonce risque de nous inviter de nouveau en ces régions aux diverses nuances de gris… contre lesquelles la musique est une bouée…
alors ouvrons tout ce qui ouvre en nous et sautons dans notre mélodie humaine et…
Amen !
P.S. googlez Amen pour voir, riche expression…
Merci 🌹 Praise the Lord, we almost see the light😉😘
et si on aime le bacon, on dit presse le lard 😉
La chanson commence comme un « blues » …
plus comme un gars au cotton que dans un champ de cotton.
Okay, bon, pour le chant du gars au cotton,
b’en c’est trop Krishna Das pis pas assez disco.
(je niaise)
Oui j’ai essayé d’imaginer des violons
mais cela fut bifurqué à propos de celui oublié
par Stephen Morris dans un train londonien.
Depuis que j’ai eu ma bronchite; j’ai les oreilles bouchées
et ce n’est que dimanche dernier que j’ai écouté de la musique
et la police est arrivée chez nous.
‘Sta juste pas un bon dimanche avec cette nouvelle voisine.
Pis ça coûte cher.
Là, ma dernière idée c’est de la Krazy Glue dans leur serrure de porte.
Je l’ai de travers encore … et ça mine des soucis
quoique ce ne sont que des bursites mentales;
ces bobos qu’on ne voit pas … le spleen tel une entorse.
C’est à l’intérieur et pas assez rieur
même si la joke c’est « no joke ».
Ah les aléas d’un citadin pas assez sage.
(Il y a une joke à quelque part,
et si c’était un beau grand bateau,
b’en, i’ s’ra à que’que port.)
oui probablement qu’une simple bursite mentale… 😉
La musique adoucit tout.. et t que j’aime toujours le doigté de ta guitare et ta voix qui prie… 💗🙏🏻🌟 Pure Love!