♥♥♥ – 26/3/2020
l’amour au temps du Corona / quatorzaine communautaire planétaire
depuis une dizaine d’années, j’habite en forêt… pas très loin du village de Val-David, mais suffisamment loin pour me sentir à l’écart… suffisamment à l’écart pour me sentir vivre au milieu de nulle part, en plein nowhere… comme on dit par ici, je vis dans le nord… et ces temps-ci, alors que tout le monde vit davantage ici et maintenant plus que jamais, on peut dire que tout le monde vit dans le now…
depuis que je vis ici, je vais régulièrement marcher sur la seule route – très peu fréquentée – autour d’ici, surtout après les quelques dernières maisons de mes quelques voisins…
en chemin, je croise les 13 chevaux de ma voisine Christine… que je prends toujours le temps de saluer… eux me répondent soit silencieusement, soit en me saluant de la tête ou en m’ignorant totalement, ce qui est aussi parfait…
et après les dernières maisons du rang, des km de liberté totale s’étalent devant moi… avec de très rares voitures y circulant, encore moins ces temps-ci qu’à l’habitude… la route m’appartient…
il y a quelques années, en marchant, j’ai tout lentement et doucement remarqué quelque chose… quelque chose de très subtil… en portant plus fine attention, j’ai remarqué qu’il manquait quelque chose dans l’atmosphère, que le silence qui régnait autour était plus silencieux que le silence ordinaire… qui est lui-même très relatif…
et je me suis rendu compte que ce silence plus silencieux que d’habitude relevait du fait qu’il n’y avait aucun poteau électrique sur quelques km… donc aucun fil, aucun buzz, aussi subtil qu’un buzz peut être… car des fils électriques émane un très subtil buzz… que la plupart du temps on ne soupçonne même pas…
toujours quelques années ago de cela, encore lors d’une marche sur mon chemin du grand now here, comme le chemin file sur plusieurs km jusqu’à la prochaine intersection du chemin des Hauteurs, j’ai demandé à la vie de me faire signe pour savoir quand je devais rebrousser chemin, car sinon j’aurais passer une bonne partie de ma journée à marcher…
et c’est là qu’elle est apparue… là qu’elle m’est apparue… en plein milieu du nowwhere… now, here, juste là…
donc quand j’ai du temps, comme maintenant, comme now et here, je vais faire ma grande marche quotidienne, mon pélerinage sur la Montée…
et en ces temps de grands bouleversements de nos habitudes anciennes, en cette transition pré et post Corona, cette grande marche quotidienne me mène quotidiennement jusqu’à Marie…
et en ces temps de grands bouleversements, Marie me parle… en fait, Marie chuchote…
Marie est un symbole universel de pureté, un symbole d’amour inconditionnel, un symbole d’embrassement, embrasser comme dans prendre dans ses bras… un symbole d’embrasement comme embraser son coeur par l’amour…
depuis plus de 2000 ans, on s’est largement moqués de la prétendue virginité de la vierge Marie…
c’est qu’on s’est royalement fourvoyés au sujet de sa prétendue virginité…
car des interprétations de cette virginité ne l’associe non pas à son corps mais plutôt à son âme… nous humain(e)s sommes si centré(e)s sur notre corps…
et dans certains documents, on rapporte que Marie, comme Jésus et Joseph d’ailleurs, était une grande mystique baignant dans la pureté de l’amour, une femme d’introspection et non seulement en lien avec cette prétendue virginité corporelle…
je vais vous reparler de Marie car je la croise quotidiennement ces jours-ci… et elle a beaucoup à nous dire… et à nous chuchoter… mais pour l’entendre, il faut savoir l’écouter…
mais pour le moment, écoutez Lyne Fortin nous chanter Marie…
Thanks, my dear! Love your articles. 💋💋
and me, te amo muito muito 😉
Il est dit « elle était comblée de grâce ». J’adore cette phrase: être comblée de grâce….
oui belle expression… si gracieuse…
en passant chère Manon, très touchant et sweet ton projet d’écriture avec ta petite fille…
Ping : ma Marie | Ati Supino (Dion)